Gilles Bernheim/5
3 notes
Résumé :
"Tous livre est acte d'enfantement: on le porte en soi, on le mûrit durant le temps de notre vie, et, lorsqu'il vient à naître, nous souhaitons - comme pour l'enfant - qu'il soit porteur de vie, qu'il soit cette poignée de main donnée au lecteur, selon l'expression de Paul Celan.
Car à quoi serviraient tous les livres si, en leur noyau, ils n'étaient cet acte d'amitié par lequel les humains se parlent pour se donner, de l'un à l'autre, des mots qui aident à v... >Voir plus
Car à quoi serviraient tous les livres si, en leur noyau, ils n'étaient cet acte d'amitié par lequel les humains se parlent pour se donner, de l'un à l'autre, des mots qui aident à v... >Voir plus
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Citations et extraits (5)
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Au lieu d'écrire et de prononcer le mot Dieu, s'habituer à utiliser le mot "étsèm", essence, centre. Notre Père qui est au centre... S'il n'est qu'aux cieux, il est vraiment si loin de nous qu'on se débrouille pour se passer de lui: il a son royaume et nous avons hélas le nôtre - qui a l'avantage, lui, d'être tangible.
Les points de vue sur l'humain sont divergents: ceux qui encouragent l'euthanasie disent: la vérité du mourant est sur ses lèvres. Les partisans des soins palliatifs pensent, eux, et fort justement, que sa vérité est dans son cœur.
Lorsque nous lisons le début de son commentaire sur le traité du Talmud Sanhédrin, nous apprenons que le Voyant de Lublin, rabbi Yaacov Yitzhak Horowitz, fermait les volets pour être dans le noir et « parce que la Torah ne parle en nous que dans le silence des perceptions ».
(On n'écoute bien que dans la nuit des sens)
(On n'écoute bien que dans la nuit des sens)
Tout livre est acte d’enfantement : on le porte en soi, on le mûrit durant le temps de notre vie, et, lorsqu’il vient à naître, nous souhaitons – comme pour l’enfant – qu’il soit porteur de vie, qu’il soit cette poignée de main donnée au lecteur, selon l’expression de Paul Celan.
(Introduction)
(Introduction)
Lorsque nous lisons le début de son commentaire sur le traité du Talmud Sanhédrin, nous apprenons que le Voyant de Lublin, rabbi Yaacov Yitzhak Horowitz, fermait les volets pour être dans le noir et « parce que la Torah ne parle en nous que dans le silence des perceptions ».
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Gilles Bernheim était l'invité des Jeudis de La Procure pour parler de ses deux derniers ouvrages, Quarante méditations juives, et N'oublions pas de penser la France.
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