AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,92

sur 315 notes
On sait bien qu'un livre de K. Berrouka sortira forcément de l'ordinaire. Il retrouve ses racines punks et fait de marginaux les héros d'un roman apocalyptique où ils deviennent, par la force des choses, le dernier recours, mais aussi la base d'un possible monde à reconstruire. Il se surpasse dans la dinguerie jusqu'à un dénouement hilarant. Un roman où musique et drogues tiennent un rôle central.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
Commenter  J’apprécie          40
J'ai été très surprise par ce roman que j'ai adoré! Les personnages m'ont rappelé de vieux copains et des situations farfelues vécues avec eux. le roman est original, très très drôle (à pleurer de rire souvent). C'est très bien écrit, littéraire. Je ne m'attendais pas à une verve pareille de la part du parolier de "Houlala". Super bouquin.
Commenter  J’apprécie          30
Aaaaaaah l'apocalypse zombie…
Le zomblard, c'est toute une histoire. Mythe de la culture populaire, on le voit régulièrement bouffer du white-trash dans la cambrousse du Midwest américain ou démembrer du yankee dans d'obscurs centres commerciaux de banlieue, son habitat naturel. On a aussi pu le voir au cinéma dépeupler Londres en mode énervé, et à chaque fois, c'était plutôt cool.

Mais ce qu'on voit moins souvent, c'est le zombie de la Fashion Week, le zombie branchouille, le zombie romantique. Bref, le zombie parisien. Ce qui nous amène à LA question : que se passerait-il en cas d'invasion zombie à Paris ?
Plein de questions, en fait… Comment nos bobo-écolo-citadins de la capitale se débrouilleraient-ils face aux hordes de marcheurs putréfiés ? Comment nos dirigeants parviendraient-ils à organiser la résistance ? Comment les salad' bars du Daily Monop' seraient-ils approvisionnés ? La disparition du smoothie mangue-coco-letchi-concombre à 15 balles marquerait-elle l'effondrement de la civilisation ? La fin du système permettrait-elle l'émergence d'un nouveau monde de paix et d'unité ?

Ils sont sept (et trois chiens) : Koprotkine l'anarcho-punk inspiré, Mange-Poubelle le freegan expert en films de zombies, Eva la militante vegan féministe, Deuspi et Fonsdé les punks destroy, Glandouille et Pustule les punks à chiens… et leurs trois chiens, donc.
Sept punks qui auront la sauvegarde de l'humanité (ou ce qu'il en reste) entre leurs pognes face à la fin du monde moderne. C'est le Club des Punks contre l'Apocalypse Zombie, et c'est l'auteur punk Karim Berrouka qui nous raconte ça.

Forcément, quand des visions surnaturelles décident de confier l'avenir de Paris à une bande de keupons, il faut bien s'attendre à ce que la notion de logique devienne toute relative, et à ce que les modèles de pensée "conventionnels" soient régulièrement défiée.

Exit le brave type qui se réveille après un coma de 28 jours et qui décide de traverser Paris pour alerter les secours, trouver des survivants et organiser la résistance. Pas de ça avec le survivant punk ! le punk se réveille d'un trip sous LSD, croit à une hallu ou à une fuite nucléaire, décide qu'il aura le temps de voir plus tard, se met à jouer du Ludwig sur le toit de son squat avant d'organiser (mais librement et sans contrainte parce que fuck l'ordre) une expédition de la dernière chance assez inattendue.

Entre expéditions sous acide, Pentagone, pièges contre la BAC, tentatives de coups d'éclats symboliques, prise d'otage au MEDEF, Christine Boutin et un tabouret, tentative de construction d'un nouveau modèle de société anar, un Bogdanov (l'histoire ne dit pas lequel), Mickey, une fanfare d'outre-tombe et du pogo à toutes les pages, nous suivons cette bande d'allumés qui vivent l'apocalypse dans leur monde à part, organisant la lutte à travers leur échelle de valeurs forcément en décalage avec l'état du monde et réglant leurs problèmes à coup de rangeot.

Dans le club des punks contre l'apocalypse zombie, on sent tout l'amour de Karim Berrouka pour sa bande d'inadaptés. Et c'est avec un humour communicatif qu'il dessine ces keupons attachants, et croque une société qui part à vau-l'eau, et dont le salut passe par une bande de sympathiques idiots. Pour autant, la caricature reste étonnamment fine, intelligente, et rarement je me suis autant marré à la lecture d'un livre.

Allez, une reubi, et on s'y remet !

Le club des punks contre l'apocalypse zombie est fait pour toi si… tu aimes le pogo, les inadaptés sociaux, te marrer et niquer le capitalisme !

J'ai aimé :
- Cette bande de joyeux débiles
- Des situations toutes plus improbables les unes que les autres
- Une bonne humeur communicative

J'ai moins aimé :
- Pas assez de Christine Boutin
Commenter  J’apprécie          33
J'ai vraiment passé un excellent moment avec cet OVNI littéraire. Je n'avais jamais autant ri en lisant du post-apo. C'est extrêmement bien écrit, et j'ai découvert avec ce roman la plume d'un auteur de talent, dont j'ai hâte de lire les autres textes...
Lien : https://leslecturesdesophieb..
Commenter  J’apprécie          30
J'ai lu ce livre sur la recommandation d'Odehia Nadaco, auteure indépendante des plus percutantes que je connaisse. le club des Punks est arrivé chez moi sous la forme d'un livre voyageur, technique qui consiste, comme son nom l'indique, à faire voyager un livre pour le faire partager à d'autres personnes. Une bibliothèque mobile en quelque sorte. J'avais déjà reçu, sur les recommandations de la même personne, « Quelqu'un à qui parler » de Cyril Massarotto, et j'en avais été ravie. Que cela soit noté dans vos tablettes, ma culture punk est très proche de zéro. le seul ouvrage « punk » que j'ai pu lire était celui de Lis Hëldet et Jean Heffeder, La Hörgne. Il m'avait bien plu, alors je me suis dit qu'un nouveau voyage en compagnie de personnages keupons ne me ferait pas de mal. Surtout que je ne connais presque rien à leurs convictions, et que ça piquait ma curiosité depuis longtemps.

J'ai finalement totalement adhéré à l'univers de Karim Berrouka. Si les nombreuses références musicales punks ornent magistralement le livre, elles ne nuisent en aucun cas à la compréhension de l'histoire. Au contraire, elles ne peuvent que pousser à la curiosité, et donnent envie de les découvrir pour appréhender la culture punk dans sa globalité.

L'auteur nous présente sept personnages, dont les noms sont assortis à l'ambiance du roman. Deuspi et Fonsdé — les frères de défonce —, Mange-Poubelle — le récupérateur freegan —, Eva — en colère contre tout —, Kropotkine — le cerveau idéaliste —, et enfin Glandouille et Pustule — les deux punks à chiens —. Tous issus du Collectif du 25, squat parisien leur servant de résidence, ils vont se retrouver au milieu d'un monde post-apocalyptique zombifié. Principalement située à Paris, l'intrigue n'oppose pas seulement des punks aux zombies. Sous des airs faussement caricaturaux, c'est toute la société qui est passée au crible. Ici on parle de l'anarchie, la vraie. L'idéale et utopiste. Mais on le fait entre deux flics en charpie.

Alors bien sûr, on se marre en voyant (en lisant) deux punks faire danser le pogo aux zombies afin d'empêcher des CRS de se mettre à l'abri. Bien sûr, on sourit en voyant Christine Boutin ou les frères Bogdanof en zombie. On est admiratif quand Kropotkine va au bout de ses convictions pour voir flotter le drapeau noir sur la capitale au péril de sa vie. Mais « le club des Punks contre l'apocalypse zombie » ce n'est pas que ça. C'est aussi une explication, posée, vulgarisée, des origines de l'anarchie et de ses différents courants. C'est aussi, surtout, une mise en scène des idéaux de chacun dans un monde qui part en sucette et dont le salut appartient — en apparence — à une bande de punks aussi déjantés qu'attachants. À grand renfort de visions grandiloquentes, chacun à leur tour, les personnages participeront à l'élaboration d'un monde nouveau. Qu'ils espèrent meilleur. Qu'ils espèrent No Future. Mais évidemment, ils ne sont pas les seuls survivants. Et les autres n'ont pas les mêmes convictions.

Un peu politique, un peu barré, carrément drôle, parfois culte tant il est noir, ce bouquin est clairement le bon si vous voulez vous détendre en vous cultivant.

Petit bémol pour la fin. Trop attendue pour ma part. Mais délicieusement cynique.

Tellement « No Future ».
Lien : https://www.book.beltanesecr..
Commenter  J’apprécie          30
Voilà un coup de coeur to-tal ! Ça fait un bien fou de lire un roman bien écrit, bien construit, bourré d'humour et intelligent. Cerise sur le gâteau, un bon roman plein de zombies, post-apocalyptique à souhait, avec des délires complètement planants.
J'ai ri pendant ma lecture, et du fond du coeur. Ce qui ne m'arrive pas souvent, sauf peut-être avec un roman de Terry Pratchett. Mais là, pas de gnomes, ni de sorciers, ni encore de fées. Des punks et des décérébrés. A Paris. En route pour la nouvelle ère qui donnera une chance au monde d'être moins con, c'est-à-dire : celle de l'anarchie.
Deux ennemis : les zombies, et les gars du MEDEF. Et ce ne sont pas les morts-vivants les pires, les punks étaient déjà au courant avant l'apocalypse, heureusement.
J'ai vraiment beaucoup aimé la construction du roman, avec les intermèdes tels que "Petit aparté afin d'aider le lecteur à se repérer topographiquement", ou les gestes (au féminin, comme dans "la geste héroïque" ^^) des différents personnages. "La geste très étonnante et quasi mystique des punks à chien", ça en jette, non ?
Les personnages sont tous excellents. Kropotkine est "le dernier anarcho-mao-libertaire-autonome sur terre" ! Deuspi et Fonsdé ? des "glandeurs notoires", bière à la main, crêtes sur la tête, toujours partants pour trouver une grosse connerie à faire. Et puis Eva, Mange-Poubelle, Glandouille et Pustule, sans oublier les chiens ! Tous sont intéressants, avec une profondeur qui leur est propre, une personnalité originale.

Je voudrais citer tout le roman, il n'y a pas une page qui ne m'ait plue, je n'ai pas sauté une ligne, je ne me suis pas ennuyée une seconde, c'est intelligent, sympa, drôle, original, gore, ça déménage tout au long du roman, il n'y a pas de temps mort. Je me répète je sais, alors je ne dirais plus qu'une chose : sautez dessus ! Et merci, merci à l'auteur d'avoir partagé avec nous un aussi bon délire.
Commenter  J’apprécie          30
Avec le titre, le ton est donné. No future ? Ok, à votre service… Voilà les zombies !!!
Du jour au lendemain, débarquent des morts-vivants de base, c'est-à-dire cons comme des manches, lents mais tenaces et, surtout, avides de cerveaux humains. Face à cette Apocalypse balbutiante, mettons un groupe de punks qui vivent en collectif dans un squat. Ces personnages couvrent quasiment tout le spectre de ce que l‘on fait en matière de punk. Ça va de l'anarchiste militant aux punks destroy, sans oublier le freegan fan de films de zombies et, bien entendu, les punks à chiens…
Alors, que feraient des keupons face à l'Apocalypse ? Parce que c'est bien beau, mais comme le dit si bien Kropotkine : l'anarchie c'est pas le chaos !
Ils vont gérer… avec une logique bien à eux. Et je vous le dis tout net, on est plus du côté Punk de la Force que du côté zombie dans ce roman, ce qui m'allait tout à fait. le gore et les cadavres ambulants ce n'est pas trop mon délire… Par contre, si vous êtes un habitué des romans de zombies, attendez-vous à être dérouté. Les codes sont là, mais les personnages n'ont pas trop envie de s'y plier…

La suite sur le blog...
Lien : http://livropathe.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          30
Un livre déjanté. Sorti dans la suite de la folie zombie (living dead) mais en parfait décalage. un Paris apocalyptique, des punks paumés, des zombis, encore des zombis. Un traitement sur un mode comique, une titre à la "club des cinq" un style fluide, moderne. j'ai trouvé ce livre hilarant, un très bon one-shot qui se lit d'une traite pour peut que l'on aime se moquer des genres dominants.
Commenter  J’apprécie          20
J'ai su dès les premières lignes que le livre me plairait, l'histoire commence avec Deuspi et Fonsdé se faisant un petit boeuf version punk : trois accords et des slogans revendicateurs en guise de paroles, le tout accompagné de "quelques" bières, bien sur ! Dehors, l'apocalypse zombie a déjà commencé, mais ça, ils sont loin, très loin de s'en douter. Et de toute façon, pour l'instant, les 2 keupons destroy préférent boire, pogoter, se défoncer et faire des conneries et ils en trouvent toujours une à faire !
Bref, ici pas d'horreur en mode gore, bien qu'il y ait quand même pas mal de tripailles avec les zombies, on reste dans le soft, pas de héros en mode - survivor-je défonce tout parce que je suis un héros et que je vais sauver le monde - non, juste une bande de keupons, un peu à l'ouest par moments, mais toujours fidèles à leurs principes, à leurs convictions et à leurs amis. C'est là toute la base de l'histoire et c'est d'ailleurs très réussi.
Les passages des visions sont complètement déjantés et m'ont d'ailleurs fait pensé à la chanson Rémy on part dans un délire psychédélique mystico-philosophique que j'ai vraiment adoré.
D'ailleurs, tout au long du livre, les références à divers groupes punks s'enchainent et c'est très bien amené à chaque fois, certaines sont réservées aux connaisseurs (je suis pas sure de les avoir toutes trouvées !), mais la plupart du temps, elles sont assez visibles !
"[...] il faut croire qu'on est obligé de passer par une phase sanglante, pour balayer un ancien régime. La révolution n'est pas un dîner de gala..."

Le livre se lit vite, les chapitres sont, dans l'ensemble, plutôt courts et surtout ils sont bien divisés, ce qui assez rare pour être précisé ! L'écriture est fluide, Karim Berrouka a vraiment l'art de manier la plume et j'avais vraiment hâte de découvrir ses romans et son univers. J'ai été très agréablement surprise par la qualité de l'écriture (non pas qu'en j'en doutais !), car je reproche souvent aux auteurs de vouloir trop en faire dans leurs tournures de phrases et dans leurs vocabulaires. La preuve ici que l'on peut faire de belles phrases et utiliser un vocabulaire riche, tout en étant à la portée de tous.

Il faut avouer que le livre est complètement déjanté, il a un côté très sérieux, sans pour autant être prise de tête, on a d'ailleurs un peu l'impression que l'auteur a un petit côté schizo ^^
L'histoire est riche, les personnages ont des personnalités bien marquées et très différentes, tout en étant assez proches les unes des autres et l'évolution de nos keupons est d'ailleurs très cohérente.
L'histoire prête aussi à réflexion, c'est parfois bon de se poser un moment et de réfléchir à l'évolution de notre société et même s'il y a quelques clichés sur la société de consommation et sur les punks, l'auteur sait aussi se montrer très lucide sur notre société.
"[...] ce n'est pas l'anarchie, c'est le chaos. Ils confondent tout, encore et encore , n'ont aucune conscience des réalités de la lutte sociale, l'anarchie ce n'est pas péter des rotules de CRS et brûler des commissariats [...]"
"Si la certitude n'a rien à redouter de la tolérance, la foi crée des enragés."

Ce livre est difficilement classable mais je l'ai adoré ! Les bouffeurs de cervelles sont excellents, les personnages principaux sont à la fois drôles et attachants et les perso secondaires sont tops aussi. Et la fin... comment dire... elle complètement WTF ?!! Je ne m'y attendais tellement pas, elle m'a fait beaucoup rire !
Bref, on en viendrait presque à rêver de vivre une apocalypse zombie comme celle-là !
Commenter  J’apprécie          20
Le club des punks c'est l'histoire du Collectif du 25, une bande de punks qui découvrent du jour au lendemain que le reste de la population parisienne (et peut-être même mondiale) s'est transformé en zombie. Partout dans les rues, les gens s'attaquent, se dévorent et se contaminent. En plus de chercher à survivre, nos (anti)héros vont profiter de ce chaos pour essayer de faire flotter le drapeau de l'anarchie sur ce nouveau monde.

Si le résumé (et ce titre évidemment) m'attirait beaucoup, j'étais un peu inquiet avant de me lancer dans ce roman. de base, je ne suis pas très porté sur les histoires de zombies mais ce n'est même pas tellement le problème. J'avais surtout peur que ce soit trop barré, trop délirant, trop trash, trop tout en fait ! Ça aurait donc pu aussi bien me rebuter qu'être un coup de coeur absolu. Spoiler, le bilan est plutôt positif mais j'ai quand même des petits reproches à faire au roman.

Commençons par le ton du roman. Comme prévu, on est sur quelque chose de très délirant mais j'ai été surpris de voir que ça n'était vraiment pas aussi trash ni vulgaire que ce que je craignais (peut-être que ma lecture récente de Underdog Samurai m'a aussi permis de mettre les choses en perspective à ce sujet). Surtout, derrière ce ton très décalé, on retrouve une écriture très agréable, intelligente et travaillée. Comme quoi il ne faut pas avoir trop de préjugés.

Ce livre est aussi bourré de références, principalement musicales (un peu philosophiques aussi), mais je ne les ai évidemment pas toutes captées puisque beaucoup étaient des références punks. C'est un peu dommage pour moi (même si je pense que la majorité des lecteurs de ce livre sont un peu dans la même situation que moi) mais je pense que ça doit apporter un vrai plus pour les gens qui sont plus familiers de cet univers. En tout cas, même sans trop connaître, ça fonctionne très bien.

Une des petites difficultés que j'ai rencontrées, c'est l'aspect punk et anarchique du roman qui, s'il est logique dans le contexte du livre, est parfois un peu trop présent. Je m'explique. Contrairement à ce qu'on a l'habitude de voir/lire quand on a à faire à des punks, les personnages sont (dans l'ensemble) plus profonds qu'on ne pourrait le croire. Bien sûr il y a un côté rebelle éternel et provocateur mais ça ne se résume pas à ça. On voit de vrais idéaux chez nos personnages et c'était très intéressant de découvrir ça. En revanche, je dois reconnaître qu'après 400 pages à lire certaines formules toutes faites comme « fuck the system », ou même juste le mot « keupon » qui est quand même vachement moche, ca devient parfois un peu lassant. C'est plus que cohérent avec les personnages mais je pense que ça aurait pu être un poil moins présent. Ça reste un détail ceci dit.

Au niveau du déroulé de l'histoire, il a fallu attendre le deuxième acte pour que je rentre vraiment dans l'histoire, le premier servant surtout à présenter les personnages et à mettre la machine en route. A partir du deuxième, on commence à voir un peu plus la partie survie, mais surtout on commence à découvrir des éléments un peu plus mystiques qui sont plutôt bien amenés. le rythme est super bien géré, et on a notamment de nombreux flashbacks centrés sur les différents personnages qui viennent enrichir l'histoire.

Pendant la majorité de l'histoire, j'étais vraiment hyper enthousiaste, jusqu'au drame : le dernier chapitre. J'ai détesté ce dernier chapitre. Pas dans sa forme qui est plutôt sympa mais vraiment dans le fond. Il est cohérent avec certains éléments mystiques qu'on a rencontré pendant la lecture mais il ne m'a vraiment pas plus pour la simple et bonne raison qu'il est très lié à une thématique que je n'aime vraiment pas beaucoup. Ça participe évidemment au côté décalé et même un peu provocateur du roman mais personnellement ça ne m'a pas plu et même un peu déçu. Ça reste cependant très personnel et ça ne remet pas non plus complètement en cause toute l'expérience de lecture. C'est juste dommage de ne pas finir sur une note plus positive après avoir passé un très bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (681) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4899 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}