Le dernier message

Grace Campbell ,inspectrice de police de l'unité de Glasgow ,est réduite aux tâches administratives suite à l'échec de l'arrestation d'un meurtrier quand son patron lui demande d'enquêter sur un homicide dans un monastère d'une île écossaise ,faute de personnel .La victime qui se cachait à priori est un brillant astrophysicien à qui le meurtrier a retiré le cerveau. Grace va se retrouver sur la piste d'une mystérieuse société aux desseins douteux.Un bon thriller.

Le début de ce roman est excellent, une sorte de version moderne du « Nom de la Rose ». Pourquoi pas ? Les séjours de retraite au calme dans des monastères sont à la mode. le rythme est bon, pas l'ombre d'un temps mort. Les paysages de l'île écossaise d'Iona crée une belle atmosphère avec une météo bien froide et pluvieuse. Mais les dialogues sont creux et insipides. Au fil des pages je me dis que le rythme rapide est un peu là pour me donner envie de tourner les pages sans trop réfléchir aux incohérences qui s'accumulent et aux ficelles un peu grosses. Quand on se retrouve dans le froid extrême du Groënland, je crois que l'auteur est en train d'essayer de me congeler le cerveau : on dirait du Da Vinci Code, mais sur un sujet autrement plus sérieux. D'un meurtre particulièrement horrible dans une abbaye on est passé à un vaste complot international visant à rendre les gens plus stupides. Rien que ça ! Heureusement que c'est un roman (mais pas supposé de science-fiction). En fait tout repose sur des extrapolations de l'auteur, des failles de raisonnement qui elles-même reposent sur des biais cognitifs. Consternant.

L'auteur nous dévoile sa nouvelle héroïne, Grace Campbell, une inspectrice écossaise. Un meurtre dans un monastère de l'île d'Iona au large des côtes Ouest de l'Ecosse. Et c'est parti pour Grace qui va tout mettre en oeuvre pour retrouver sa place à la criminelle et sortir du placard où on l'avait gentiment rangée. Ça pourrait être un meurtre "classique" mais que nenni, ça va se révéler bien plus compliqué et nous entraîner dans des aventures rocambolesques, des Highlands au Groenland.

J'ai trouvé le début un peu poussif puis peu à peu l'histoire trouve son rythme de croisière, me sortant de ma léthargie. Comme souvent, l'auteur se base sur des faits réels et fait un travail documenté afin de poser les bases de son thriller. Dans ce roman, il est tout de même question d'épidémie de bêtise, fallait y penser. QI en baisse en Occident depuis plusieurs années, abus d'écran en tout genre, réseaux sociaux, addiction liée à cela ... Quelques invraisemblances, utilisation parfois de ficelles un peu trop grosses mais une idée originale, un décor dans des pays que j'aime bien et une héroïne attachante. Si on passe sur certaines choses, une lecture globalement agréable.

Je l'avoue tout à fait honnêtement, j'ai commencé « Le dernier message » avec quelques appréhensions… Dans la bibliographie de Nicolas Beuglet, j'avais beaucoup aimé « Le cri », adoré « Complot », pas franchement aimé « L'île du diable ». Pour ce dernier, j'avais eu la dent un peu dure, tellement j'avais été déçue de la tournure qu'avait prise cette fin de trilogie. C'est vrai qu'il m'avait manqué ce petit supplément d'âme pour le personnage de Sarah, et un vrai message auquel réfléchir, comme l'auteur m'y avait habituée. J'ai donc attaqué « Le dernier message » sans rien en savoir, ne lisant jamais la quatrième de couverture. Je ne vais pas vous mentir : la lecture des premières pages a été difficile. Il m'aura fallu un moment pour entrer dans le roman et me laisser porter. Je ne vais certainement pas blâmer Nicolas Beuglet d'avoir pris son temps cette fois-ci, le lui ayant reproché la dernière fois. L'atmosphère de ce roman singulier se construit pas à pas et c'est à partir de l'arrivée de Grace dans les Highlands que celle-ci devient de plus en plus oppressante.

Effectivement, au début plane quelques réminiscences du film « Le nom de la rose » et l'auteur ne s'en cache pas. J'ai eu besoin d'une centaine de pages pour totalement m'immerger dans le récit, 100 pages nécessaires et indispensables pour crédibiliser la suite. le lecteur doit prendre ce temps-là (et donc l'auteur aussi) pour plonger dans le roman, faire la connaissance de Grace, le nouveau personnage central créé par l'auteur, une femme blessée, au passif lourd tenu secret, mais déterminée à retrouver sa place, à dompter ses démons et à réussir sa mission : trouver l'assassin d'un homme, pensionnaire dans un monastère écossais. Sa mort n'est pas banale, vous le découvrirez avec effroi. Vous vous demanderez aussi comment une telle chose est possible. Anton, c'est son nom, travaillait sur un projet secret, dans un cabinet de travail caché derrière les murs de sa cellule. Grace devra batailler pour résoudre cette énigme : contre elle-même d'abord, contre sa hiérarchie qui n'a plus confiance en elle, mais aussi contre des ennemis inconnus qui feront tout ce qui est en leur pouvoir pour préserver les conclusions auxquelles Anton était arrivé. Anton est un scientifique « Ces calculs sont d'une complexité exceptionnelle, mais surtout, ils sont exécutés par un esprit d'une agilité remarquable et d'une élégance mathématique… émouvante. » Ces calculs vont mener Grace dans une caverne préhistorique nommée « Traligill caves », au coeur des Highlands, là où « De plus hautes sphères des espaces infinis, une main invisible avait saupoudré le ciel d'encre d'une neige de diamants, d'émeraudes et de saphirs dans le spectacle le plus enchanteur qu'il fut offert à l'homme sur terre. » Vous y êtes ? Là, j'y suis !

En dire plus sur ce que Grace découvre dans cette grotte serait pur affront pour ce roman, car ce que l'auteur développe ensuite défie l'entendement. Sachez que la carte des données qu'il déploie et explicite est tout sauf imaginaire : Nicolas Beuglet se fait un devoir absolu de vérifier toutes ses sources et de ne parler que de faits scientifiques contrôlés, mais souvent inconnus du grand public. Je ne suis pas une scientifique dans l'âme. Je comprends rarement les concepts, et m'intéresse très peu aux grandes découvertes scientifiques. Cela a même très vite tendance à m'ennuyer. Il faut donc m'expliquer les choses avec passion, et ferveur pour susciter mon désir d'en savoir plus.

Pari gagné puisque j'ai été littéralement soufflée par ce que l'auteur développe dans « Le dernier message », des contenus glaçants d'un avenir proche, et une découverte qui révolutionne notre savoir actuel dans un domaine particulier. Oui je sais, j'écris les choses de manière très cryptiques, mais je ne veux surtout pas dévoiler quoi que ce soit qui puisse gâcher votre plaisir de lecture. Ce que je peux vous dire c'est que vous allez être abasourdis, pétrifiés quelquefois par la portée des informations que vous allez découvrir, interloqués, car vous vous poserez mille et une questions pendant la lecture et une fois le livre refermé votre esprit ne cessera de bouillonner. Ce roman va vous hanter, car il est obsédant, il ne vous laisse pas en paix, il bouleverse vos certitudes et votre vision de l'avenir. Il va vous tracasser, faire monter votre taux de dopamine parce que vous en voudrez encore. Il va vous délivrer un message… un vrai message que vous serez en droit d'écouter ou pas.

Ce thriller est tel que je les aime : sous couvert d'une enquête liée à un meurtre, le lecteur peut en tirer une « substantifique moelle » essentielle à un éveil des consciences, témoin des problématiques de notre époque, soucieux de provoquer de profondes réflexions sur notre futur. Nicolas Beuglet m'a happée avec ce récit et il a réussi à écrire un excellent roman noir tel que je les attends : sociétal, engagé, éclairant. Outre ces thématiques, profondes et sagaces, il a su créer en parallèle une atmosphère dense et anxiogène associée à de beaux portraits de femmes. Grace est une femme plus forte qu'elle ne le croit malgré son passé mystérieux qui l'a profondément blessé. L'auteur a eu l'intelligence de ne pas révéler tous ses secrets, si bien que le lecteur en ressort avec l'envie d'en savoir plus, de la connaître mieux : il en redemande. La rencontre de Grace avec un autre personnage féminin accentue cette force insoupçonnée qui grandit en elle à mesure que les pages défilent. C'est bien vu, très bien amené, et formidablement abouti.

Vous trouverez à la fin du roman des pistes de réflexion pour en savoir plus, de quoi cogiter cet hiver au coin du feu. Et croyez-moi, ce qui nous attend est suffisamment angoissant pour que l'on s'y penche un minimum.

Je remercie Nicolas Beuglet d'avoir « osé » m'envoyer son livre, malgré ma chronique précédente, de me l'avoir dédicacé avec humour, sans rancune, de s'être souvenu du reproche que je lui avais fait pour « l'île du diable ». Je m'incline Nicolas devant « Le dernier message », un message terrifiant, mais bien arrivé jusqu'à moi. Une réussite totale. Un roman que je ne suis pas prête d'oublier.
Lien : https://aude-bouquine.com/20..

Destination la fin du Monde.

Dans le Dernier Message, Nicolas Beuglet nous invite à suivre l'enquête de Grace Campbell dans une Ecosse glaciale et emplie de légendes et de mystères.

Grace est une enquêtrice mise au placard pour son échec dans une arrestation, du à son surpoids (elle n'a pas pu rattraper le coupable).

Son supérieur lui confie une enquête sur l'assassinat d'un homme, Anton, réfugié dans un monastère perdu sur l'île d'Iona, à l'ouest de l'Ecosse.

Elle va vite découvrir que cet assassinat atroce, dans cet univers fermé, a été perpétré grâce à un moine...

Que faisait ce jeune homme réfugié en ermite dans ce monastère, loin de toute civilisation ?

Elle découvre le cabinet de travail caché de la victime et va s'attacher à résoudre non seulement l'énigme de cet assassinat mais aussi à découvrir les recherches qu'Anton poursuivait...

Elle sera aidée par Naïs Conrad, une enquêtrice de la Défense Intelligence Agency américaine.

Que vont découvrir ces deux femmes et quels dangers vont-elle subir pour découvrir de terribles machinations contre les humains ?

J'adore les romans de Nicolas Beuglet !

Tout d'abord, parce qu'ils sont complètement immersifs dans la descriptions des paysages, des situations, des protagonistes qui ne sont pas faits d'une seule pièce !

Et ensuite, parce qu'ils cachent ou révèlent plutôt des mystères vrais de notre univers !

Vous aimez les thrillers, l'Ecosse, les enquêtes policières à rebondissements, alors précipitez-vous sur "Le dernier message" !

Ce livre est le premier que je lisais de l'auteur en effet je n'ai pas lu sa trilogie donc je n'ai aucun points de comparaison.

Je vous le dis tout de suite, j'ai adoré !!!!!

Ce livre commence par une enquête classique. Un homme a été assassiné sauvagement et il faut trouver le coupable, jusque là rien de très original. Mais croyez moi, cette histoire va vous embarquer là où vous ne l'auriez jamais imaginé !

L'auteur nous parle d'énormément de sujets tel que la religion, les réseaux sociaux, le quotient intellectuel des humains et l'univers.
Alors oui vue comme ça on se dit qu'il n'y a aucun rapport entre tous ses sujets mais si si croyez moi !

L'enquête se révèle beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît tant il y a des rebondissements et des révélations . On comprend vite que ce meurtre repose sur l'avenir des humains, du monde et même de notre univers !

L'histoire est bien écrite , l'écriture est très fluide malgré des sujets compliqué et l'enquête est très bien construite. L'auteur a fait beaucoup de recherches pour ce roman et ça se voit car la qualité est là. Cette lecture m'a permis d'apprendre beaucoup de choses.

J'espère revoir prochainement Grace le personnage principal que j'ai vraiment apprécié. Peut-être une suite ?!

Je conseil fortement ce livre à toute personne prête à vouloir augmenter son QI (vous comprendrez) !

Ceci est mon Dernier Message 😉

Au large de l'écosse, sur l'île d'Iona, petite île battue par les vents et la pluie, un monastère a été le théâtre d'un meurtre abominable. L'un de ses pensionnaires est retrouvé assassiné d'une manière des plus sordides.
C'est en pleine tempête que va débarquer sur cette île, l'inspectrice GraceCampbell pour tenter de comprendre ce qu'il s'est passé. Pourquoi la victime s'est-il retranché dans ce monastère isolé de tout et de tous ? Que représente tous ces schémas tracés sur les murs d'un cabinet de travail tenu secret ? Quel risque représentait la victime, pour être assassiné dans un tel lieu emprunt de calme et de sérénité ?
Ce qui au départ ne semblait-être pour Grace, qu'une simple enquête de routine en vue d'être réhabilitée, va se révéler être une véritable quête, une course contre la montre et une révélation.

Un roman vraiment captivant. de par son intrigue bien évidemment mais également par toutes ces questions qu'il suscite. Un roman haletant, avec du rythme et des rebondissements. Un roman de fiction bien sûr mais calqué sur des recherches appuyées.
Avec son héroïne un peu enrobée, qui manque de confiance en elle mais pas d'empathie, l'auteur sort des clichés et stéréotypes habituels. Mais Grace est pleine de ressources et va se révéler. Elle va puiser au fond d'elle même sa détermination et sa force pour faire face malgré les épreuves.
Mais malgré tout, ce n'est pas non plus une blanche colombe. Elle cache une part d'ombre qu'elle maintient enfouie dans son passé. Que peut-elle bien dissimuler derrière cette porte blindée dans son appartement ...? Que représente pour elle cet anneau à son pouce ? Tant de questions sans réponses... Mr Beuglet, vous avez piqué ma curiosité, j'aimerai savoir, et surtout j'aimerai suivre cette héroïne atypique dans de nouvelles aventures.

Je remercie ma fille pour ce cadeau de noël, car pour ma part, c'est un véritable coup de coeur. J'aimais beaucoup cet auteur pour avoir suivi les aventures de Sarah. Mais avec ce roman, l'auteur se hisse sur le haut du podium, et je n'ai qu'une seule envie continuer à le suivre et voir jusqu'où va t-il pousser ses investigations scientifiques si justement étayées et jusqu'au va t-il pousser ses lecteurs dans leurs retranchements.

J'aime les polars de Nicolas Beuglet, celui ci aussi m'a plu.
On a affaire ici à une nouvelle héroïne la policière Grace Campbell. Elle a été placardisée pour avoir fait échouer l'arrestation d'un serial killer. Elle semble avoir de gros secrets et une tendance à la boulimie.
Cette enquête est pour elle le moyen de regagner sa place dans la police.
Tout commence par le meurtre d'un pensionnaire qui se cachait dans un monastère pour faire des recherches scientifiques et en astrophysique très avancées. Il a été exécuté de façon ignoble, on lui a retiré son cerveau.
Grace va commencer l'enquête dans ce monastère écossais puis très vite elle devra partir dans d'autres lieux écossais et même au Groenland. Elle va croiser sur sa route une agente de la DIA avec qui elle va collaborer et sympathiser.
Cette enquête les emmènera très loin. Je n'en dirai pas plus mais les thèmes abordés par l'auteur sont actuels et les faits avérés et c'est terrifiant.
Un très bon polar, supérieur à la moyenne je trouve car il fait réfléchir.

Deux théories développées, sur l'origine de l'humanité, et, sur l'évolution des hommes face à la technologie, qui sont basées sur les dernières données scientifiques, et qui rendent l'intrigue fort intéressante. Une (en)quête vers une réponse qui rend les 100 dernières pages impossible à lacher.. Un (tout) petit bémol sur une écriture des caractères et/ou des personnages (je ne sais trop !) simpliste. Quant au dernier message, il nous dit...
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Deuxième roman de Nicolas Beuglet que je lis, j'ai été agréablement surprise par le dernier message alors que j'avais si peu accroché à son premier roman le cri. Je ne sais pas pourquoi, mais je sentais qu'il ne manquait pas grand chose pour que j'adhère à sa plume et j'ai donc décidé de récidiver avec cet auteur et je m'en félicite.
Grace est une jeune fille solitaire, enquêtrice de métier, qui suite à l'échec d'une enquête criminelle a été mise au placard, se contentant de tâches administratives barbantes. Elle part donc au travail tous les matins avec la même culpabilité et rentre le soir chez elle, retrouver ses bouquins.
Un jour, son chef décide de lui redonner une nouvelle chance et lui confie une enquête un peu particulière, un meurtre a eu lieu dans une abbaye. Débute une enquête palpitante, qui va mener Grace à faire de nombreuses rencontres au fil de l'avancée de ses investigations, l'évolution de cette enquête va vite nous amener à nous questionner sur notre façon de vivre et d'élever nos enfants et surtout nous allons parcourir les grands froids du nord où se cachent les réponses à certaines questions de l'humanité.
J'ai aimé l'originalité de cette histoire, l'écriture de l'auteur est plaisante, les personnages crédibles, bref un bon moment de lecture que je ne regrette pas, à quand la lecture d'un prochain Nicolas Beuglet.