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3,86

sur 2174 notes

Je suis une grande fan de sa fameuse trilogie et j'étais ravie de découvrir une nouvelle héroïne, cet auteur aime les femmes fortes. ⁣

Nous découvrons pourtant ici une femme à qui l'on a fait croire qu'elle était faible, que son physique ne convenait pas et qui a subi tant de stress qu'elle s'est rabattue sur la nourriture. ⁣
Grace prouve en un an que ces gens là ne la connaissent pas et se confine à un régime drasrique et du sport quotidien (elle est trop forte, c'est mon modèle cette nana) ⁣

Voici pour le personnage principal. ⁣

Le deuxième personnage pourrait être le deuxième rôle féminin que nous rencontrons mais pour moi, ce deuxième personnage est l'Écosse. ⁣
Un pays que je rêve de découvrir et dont Nicolas Beuglet m'a permis d'imaginer grâce à ses magnifiques descriptions. ⁣
Un pays sauvage que l'on dirait inaccessible mais qui sait être généreux avec les bonnes personnes. ⁣
Et puis, cette ville, Inverness, seuls les fans d'Outlander peuvent comprendre ! ⁣

L'histoire en elle-même ne m'a guère emportée mais les 100 dernières pages ont été lues en retenant mon souffle. ⁣

Les thèmes et la conclusion abordés font froid dans le dos. Leur réalité en est, d'autant plus, terrifiante. ⁣


L'avez-vous lu ? Qu'en avez-vous pensé ?
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Nicolas Beuglet trace son sillon et figure désormais en " tête de gondole " de nombreuses librairies ( si , si ...) lorsque paraît son dernier ouvrage . Assurément un grand succès populaire donc et loin d'être usurpé si l'on en croit de nombreuses critiques très favorables à défaut d'être dithyrambiques,quoique. Pour ma part , je n'ai pas encore tout à fait franchi ce cap qui ferait de moi un inconditionnel . Certes , j'ai bien fait d'aller au delà du " cri " qui m'avait déçu mais je reste encore un peu sur la réserve après avoir découvert " le dernier message " en livre de poche .
L'image de l'héroïne, Grâce, me gêne un peu puisqu'elle semble associer une " caractéristique physique " moquée , une incompétence " supposée " et , "cerise sur le gâteau " , une orientation sexuelle pas toujours bien acceptée, hélas, dans les milieux policiers .... La voir " lancée " , seule , dans cette enquête d'ordre mondial ne m'a pas convaincu , même s'il est vrai qu'au début, l'histoire ne semblait pas devoir prendre une telle ampleur . J'ai du reste beaucoup apprécié cette ambiance de départ. Une ambiance certes assez récurrente dans nombre d'ouvrages mais toujours mystérieuse et angoissante . Pour terminer quant à notre héroïne, est - ce habile de lui attribuer un statut présenté comme dévalorisant et de la prénommer....Grâce. Il est des coïncidences parfois gênantes.
Bref , ceci dit , l'histoire commence dans une ambiance intime , angoissante , anxiogène et ...décollage pour le Groenland ....On quitte le Moyen Âge pour le pays des Inuits , portés par des événements de plus en plus " glaçants ". Ça s'emballe et ça devient " chaud - bouillant " pour Grâce et sa collègue américaine lancée sur la même enquête. Tout pour attraper " un chaud effroi ".
Les 100 dernières pages sont époustouflantes, quant à la fin ....Pas gai tout ça quand on sait de quoi il s'agit , mais ne comptez pas sur mes aveux . du reste , parfois , certaines " explications scientifiques " s'avèrent un peu fastidieuses et freinent l'action . Il est vrai que le sujet ne " coule pas de source " et doit donc être expliqué. Certains dialogues , trop longs pour moi , n'ont pas forcément l'efficacité voulue .
Oh , me direz - vous , vous êtes bien sévère, cher ami , vous qui n'avez jamais produit le moindre texte . C'est vrai et j'en suis navré mais je ne révèle que mon ressenti . de plus , je n'ai pas " détesté " ce roman , loin de là .
Un bon scénario pour un film ? Pourquoi pas ? La promesse d'extraordinaires effets spéciaux .....Mais cela est une autre histoire .
Nicolas Beuglet a du talent et une imagination fertile , il a aussi " un public " et nul doute que nombre de ses fans seront heureux de le retrouver à défaut de retrouver Grâce. Serai- je de la partie ? Franchement ? Ben , Oui, pourquoi pas ? A bientôt.
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Dernier message en date, mais certainement pas dernière lecture d'un écrivain devenu incontournable et qui surprend à chaque fois par le choix de ses thématiques incroyables (mais vraies).

Le roman commence comme un thriller « standard », sur l'île d'Iona en Écosse, avec un meurtre étrange dans un monastère. Dit comme ça, on a l'impression d'une intrigue lue et relue.

Mais ce serait mal connaître Nicolas Beuglet, capable de mêler comme personne thriller d'action et profondeur du propos. Et, croyez-moi, ce livre va vous stupéfier.

L'auteur pose ses pions, au travers d'un récit impossible à anticiper, le lecteur se retrouvant en plein brouillard. Mais il le tient par la main, ne se disperse pas, avance avec lui dans l'obscurité.

Assez peu de personnages, et uniquement de nouvelles têtes. Pas de Sarah Geringën, l'héroïne de ses trois précédents romans. Quel plaisir de découvrir ces nouveaux protagonistes, avec encore des femmes fortes de leurs failles, avec du caractère et des valeurs, des doutes et de la volonté. L'inspectrice écossaise Grace Campbell vaut largement la place laissée par Sarah (et elle n'est pas la seule…).

Pas facile de se renouveler, tout en gardant son ADN, sa vision des choses, sa patte. Avec le dernier message, l'objectif est pleinement atteint. Tout au long de ces 400 pages, et après la dernière page tournée, j'en suis venu à penser que c'est le roman le plus maîtrisé de l'auteur.

Complot, son deuxième livre, avait été pour moi une révélation, par son thème d'une richesse, d'une dimension et d'une puissance inédites. Je peux utiliser les mêmes mots pour cette nouvelle histoire.

Les romans de Beuglet vont à mille à l'heure, sans temps morts. Des thrillers ébouriffants, au rythme endiablé. Mais ils sont tellement plus que ça !

La somme de recherches pour développer ses idées ahurissantes (mais toujours crédibles) ne peut qu'impressionner. Parce que tout est minutieusement travaillé, les concepts les plus fous sont tous basés sur des investigations et des arguments pointus. C'est l'énorme valeur ajoutée de son univers. Et le mot « message(s) » du titre n'est pas un vain mot.

Cette intrigue est à la fois intemporelle et totalement ancrée dans notre temps. Il serait criminel d'en dire un mot de plus. Parce que résumer en quelques mots la richesse du propos et dévoiler de telles surprises ne pourrait que gâcher l'énorme plaisir de lecture qui vous attend.

Quand le divertissement vous pousse à la réflexion, pendant la lecture et longtemps après le point final… L'auteur pousse loin les théories et ses spéculations très étayées. le champ des analyses donne le vertige et on se sent véritablement enrichi.

Ce roman me fait penser à ceux de l'américain Glenn Cooper, des romans diablement distrayants mais follement ambitieux. L'écrivain français n'a rien à lui envier, tant il contrôle cet équilibre précaire à la perfection.

Cette invitation sur les terres écossaises (mais pas que), n'est à rater sous aucun prétexte. Vous voilà prévenus, le dernier message qui vous est adressé risque fort de changer votre vision du monde. Une aventure réjouissante, inédite et surprenante, menée par un Nicolas Beuglet dont le talent et l'intelligence ne peuvent vous laisser de marbre.
Lien : https://gruznamur.com/2020/0..
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Difficile de parler de ce premier volet « Grace Campbell » sans divulgâcher, les surprises et les rebondissements surviennent dès le départ. Roman d'ambiance à suspense, je me suis laissé envouter par l'ambiance mystérieuse de cette île des Hébrides ou vivent quelques moines et une population restreinte dans un milieu dont l'hospitalité se discute. C'est dans cette d'Iona que commence l'aventure qui mènera Grâce à Glasgow, puis au Groënland ou l'enquête se poursuivra dans un milieu plus hostile encore.

Grâce Campbell, est une femme énergique dont on admirera le courage, une femme capable de laisser de côté ses soucis, et ils ne sont pas des moindres pour se lancer à la recherche de la vérité. Une femme à laquelle on ne peut que s'attacher et dont on a envie de découvrir le secret caché dans cette pièce de son appartement fermé par une porte blindée. Cela ajoute un mystère que l'on a envie de percer et qui, avec l'action grandissante, font de ce roman un bon page-turner.

Question culture, on y apprend beaucoup, C'est un peu la griffe d'un auteur qui propose d'aller plus loin en citant ses sources et en explicitant les problématiques abordées dans sont récit. C'est une des raisons pour lesquelles j'apprécie vraiment cet auteur bien que les thèmes étudiés dans ses roman amènent à réfléchir, voire à s'inquiéter pour l'avenir.

Si la majeure partie des investigations aboutit dans ce premier tome, attendez-vous à ne pas pouvoir vous empêcher de lire les deux autres volets qui réservent bien des surprises.

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Mise sur la touche depuis un an après un gros ratage, l'inspectrice Grace Campbell est envoyée par son chef sur l'île d'Iona enquêter sur un crime commis dans un monastère. L'affaire qui peut relancer sa carrière.
L'enquêtrice arrive sur l'île en pleine tempête et doit recueillir seule les premiers indices autour d'un meurtre qui n'a rien de banal, d'autant qu'il semble avoir été commis par l'un des cinq moines qui habitent les lieux. Qui était Anton, la victime, et quels sont les calculs qu'il réalisait dans un cabinet pas si secret que ça ?
Poussées par les nécessités de l'enquête et le besoin d'être enfin reconnue, Grace se laissera entraînée dans les profondeurs de la terre et dans les froids extrêmes du Groenland, où elle retrouvera des sentiments perdus depuis longtemps, l'estime de soi et l'amitié.

Commençons cette chronique par les aspects positifs : il y a une vraie intrigue, avec du rythme et des rebondissements ; l'environnement géographique, l'Écosse et le Groenland, est bien exploité (même si cela ne donne pas très envie d'y aller en villégiature...) ; c'est bien écrit et la lecture est fluide. On obtient donc un thriller plutôt agréable à lire ; mais c'est à peu près tout.
L'auteur essaie bien de nous convaincre dans une sorte de postface que tout ce qui est écrit est plausible, mais la ficelle apparaît un peu trop grosse, et surtout comportant trop de noeuds incohérents. Pour ne prendre que trois exemples :
- Pourquoi une organisation aussi puissante que celle en cause irait elle s'embêter à stocker des cercueils dans des gouffres écossais ? Certes, elle sait qu'il va y avoir beaucoup de morts, et on peut faire des profits en vendant des cercueils, mais cela semble bien mesquin et pas à la hauteur des enjeux...
- Comment Grace Campbell et l'enquêtrice américaine qui l'accompagne peuvent-elles réussir si facilement a retrouver la trace d'un fugitif là ou la puissante organisation a échoué ?
- Enfin, pour revenir au début de l'intrigue, la somme de coïncidences qui conduisent l'enquêtrice écossaise à devoir se débrouiller seule est telle qu'on n'y croit pas un instant...
Tant qu'à faire, j'aurais préféré que l'auteur force encore plus le trait et verse dans la science fiction...

A près le cri, que j'avais bien aimé, le dernier message est pour moi une déception : un livre agréable à lire mais sans intérêt sur le fond...
Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
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Thriller qui a vocation à être transformé en blockbuster Hollywoodien, on a l'impression qu'il est écrit pour cela.
Tous les poncifs du genre s'y retrouvent : sexualité à la mode, métaphysique pour ne pas dire pataphysique, scènes d'action qui feront la bande annonce, religion moderne (sans religion donc)...
Dans un Nord à la mode.
Ah, j'oubliais les moments d'explication, genre scène de film qui font comprendre tout au spectateur...
Ah j'oubliais aussi le vraiment méchant Terminator (jamais mort).
Ah j'oubliais la séance de psy sur le crétinisme programmé.
Ah j'oubliais il doit y avoir une suite pour explorer la sexualité, euh non, la modernité de cette nouvelle inspectrice.
A voir en film lorsqu'il sortira. En vidéo. Un soir de pluie. L'hiver.
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J'ai enfin lu mon premier roman de Nicolas Beuglet et mon impression, en refermant ce livre, est mitigée. J'ai choisi "le dernier message" car il s'agit de la première enquête de Grace Campbell. Et donc l'occasion pour moi, de suivre l'évolution du personnage roman après roman. J'ai trouvé que Grace avait un petit quelque chose de différent des autres enquêtrices (peut être un rapport avec son lourd secret) mais ce n'est pas assez pour me redonner l'envie de la suivre dans ses enquêtes.

L'histoire semble assez solide et plutôt crédible. D'ailleurs l'auteur se base sur plusieurs lieux ou faits réels mais je n'ai pas aimé plusieurs "sorties de pistes", un peu trop faciles et bien souvent en faveur du personnage principal.

Je me suis vite dépêché de le terminer car le plaisir n'était pas au rendez-vous et pour une première rencontre avec un auteur c'est toujours frustrant pour le lecteur...
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J'ai été,  je l'avoue, une très mauvaise lectrice de ce polar intelligent, bien orchestré,    montant lentement en puissance et fondé sur des théories scientifiques inconnues de mon petit niveau en la  matière-  mais tout à fait passionnantes.

Une succession de semaines éprouvantes ont mis à mal mes capacités de concentration et d'immersion dans ce livre plein de qualités structurelles et intellectuelles, que j'ai lu poussivement, je l'avoue,  le cerveau en vrac et le reste en capilotade, quelques pauvres minutes avant de sombrer dans un sommeil de manutentionnaire surexploité...

J'ai retrouvé un bout de cervelle et de ténacité vers la fin.

Aussi puis-je affirmer que le dernier message a sûrement bien des choses à délivrer à  des  lecteurs plus performants, plus concentrés,  plus assidus que votre servante. ..

Big bang ou big bound? Régression intellectuelle due a l'extinction de la race humaine  ou à une déprogrammation de q.i. orchestrée en haut lieu? Ce thriller , commencé comme une version moderne et écossaise du "Nom de la Rose" - un meurtre atroce commis dans une abbaye-  embraye  progressivement vers une vaste problématique scientifique.

Le duo d'enquêtrices qui se forme,  improbable et bien trouvé,   rend la quête de ces deux femmes que tout oppose aussi  attachante que leur amitié. 

 Bref il y a tous les ingrédients d'une lecture palpitante.
Je  n'étais juste pas la bonne lectrice.
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Pour faire baisser ma Pal, je me suis plongée dans le dernier message de Nicolas Beuglet.
Île d'Iona, à l'ouest de l'Écosse. Des plaines d'herbes brunes parsemées de roches noires. Et au bout du "Chemin des morts", la silhouette grise du monastère.
Derrière ces murs suppliciés par le vent, un pensionnaire vient d'être retrouvé assassiné... son corps mutilé de la plus étrange des façons.
C'est l'inspectrice écossaise Grace Campbell qui est chargée de l'enquête. Elle joue sa carrière, elle le sait. Sous une pluie battante, elle pousse la lourde porte du monastère et affronte les regards fuyants des cinq moines présents.
La victime se prénommait Anton, c'est tout ce que la communauté sait de lui ! Et aussi le fait qu'il possédait un cabinet de travail secret aménagé dans les murs. Un cabinet constellé de formules savantes...
Que cherchait Anton ? Pourquoi l'avoir éliminé avec une telle sauvagerie ?
Alors qu'elle tente encore de retrouver confiance en elle, Grace ignore que la résolution d'une des énigmes les plus vertigineuses de l'humanité repose tout entière sur ses épaules...
Le dernier message est un thriller scientifique très bien conçu, et sacrément bien documenté.
On sent que Nicolas Beuglet a fait de nombreuses recherches pour mener à bien son roman. Les théories qu'il avance sont surprenantes, accessibles même si comme moi on ne connaît pas grand chose aux domaines soulevées. Il m'a vraiment bluffé.
L'histoire est passionnante. Cela commence dans un monastère en Écosse, sur une petite île perdue, avec un meurtre particulièrement abominable. Très rapidement, nous apprenons que la victime, Anton, avait un cabinet d'aménagé dans les murs.. constellés de drôles de formules.. Mais quelle est donc la clé de ce mystère ?
Grace, chargée de cette enquête, est une inspectrice différente de celles qu'on a l'habitude de suivre. Elle a des fêlures, un passé qu'on ne connaît pas plus que ça et une addiction à la nourriture. Elle a un sacré caractère, avec elle ça déménage même s'il lui manque quelque chose d'important par moment : la confiance en soi. Il y a du mystère autour d'elle et j'ai hâte de lire ses prochaines aventures car elle m'a beaucoup touché.
Autour d'elle, il y a un personnage fort mais je ne dirais pas son nom. A vous d'en découvrir plus si vous le souhaitez en lisant à votre tour ce très bon livre :)
J'ai aimé l'histoire, les personnages. le coté scientifique est passionnant.
Pas tout à fait un coup de coeur mais une très bonne surprise.
Ma note : 4,5 étoiles.
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Nicolas Beuglet, après trois romans avec l'inspectrice norvégienne Sarah Geringen, introduit dans le Dernier message un nouveau personnage principal, l'inspectrice écossaise Grace Campbell. Il y a un an, elle a un peu raté une intervention et, depuis, mise de côté, elle se morfond en regardant avec désespoir sa silhouette un peu enrobée.
La voilà appelée par son chef pour mener discrètement une enquête sur un meurtre commis dans un monastère. La voilà à affronter les tempêtes de l'ouest écossais jusqu'à l'île d'Iona, où un inconnu qui faisait retraite depuis un an et demi dans une petite communauté de moine a été trucidé d'une manière horrible.
Qui était cet inconnu qui avait manifestement trouvé refuge dans cette abbaye ? de quoi s'entretenait-il avec les plus érudits des moines locaux ? A quoi correspondent les équations mathématiques découvertes dans sa cellule ?

Les thrillers de Nicolas Beuglet cachent sous leurs dehors mystérieux des données scientifiques exactes et un état des théories qui y sont liées. le succès suit et ce quatrième roman semble très apprécié, si on en croit les critiques publiées sur Babelio. de fait, la partie scientifique, développée essentiellement à partir du quatrième quart de l'ouvrage, est très intéressante.
Pourtant ce roman pèche un peu, voir beaucoup, sur l'aspect thriller. Beuglet enchaîne les scènes, déplace son héroïne d'un pays à l'autre (remerciant au passage un de ses collègues qui a déjà écrit une série sur le même pays), développe une amitié qui tient vraiment à coeur à son inspectrice… de quoi attirer et captiver le lecteur. Certes... Mais quand on écrit un roman policier de ce type, la moindre des chose est de rester un minimum crédible. Là, nous trouverons une policière qui parcours des kilomètres, suite à l'appel de son chef, arrive avant tous les autres, et intervient seule dans un lieu fermé. Où sont le reste de l'équipe, médecins légistes, officiers de police, agents techniques ? Ne vous inquiétez pas, ils arriveront quand ils seront utiles à l'intrigue, mais pas avant.
Spoilions un tantinet. Grace va faire de la spéléologie là où personne n'est passé, alors qu'elle n'avait jamais pratiqué ce genre de sport. Elle va rencontrer le fils de l'ambassadeur américain en Écosse. L'idée d'indépendance écossaise est à la mode, mais pour le moment M. Beuglet, les États-Unis se contentent d'un Consulat général à Edinbourg. Je vous passe quelques autres réussites sur les conditions d'admission dans un avion dans un aéroport, les conditions des trajets sur la glace… Autant d'incohérences qui passent dans un film d'action, lorsque le spectateur reste scotché sur ce qu'il voit à l'écran. Dans un livre, le lecteur un minimum attentif se dit qu'on lui fait avaler n'importe quoi.
Et c'est vraiment dommage, car il y a de l'idée dans ce roman. de quoi faire réfléchir aussi. Bref, en terme de fond, la présentation faite par Beuglet vaut le détour, mais la forme est discutable.
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