La troisième centurie de ce poète indien du VIIe siècle (?) a quelques traits communs avec les Rubayat d'
Omar Khayyâm : le scepticisme mystique d'un épicurien touché par le doute, et la forme brève, souvent pastichée, ce qui rend incertain le nombre des poèmes authentiques. Outre la plus grande ancienneté, les différences sont une conviction sincère de la vanité du monde, pas vraiment vécue par
Khayyâm, et le jeu des métaphores, les références sacrées au sage silencieux, à l'ascète, au Maitre yogi, à Shiva.
Une édition bilingue soigneusement traduite et présentée par Alain Porte, l'un de nos grands sanscritistes.