Qui a dit que les contes étaient seulement destinés aux enfants ?
Oui, je l'avoue, j'avais commandé le premier tome un peu par hasard. La couverture m'avait séduit et j'avais le pressentiment que cette bande dessinée sortirait du lot. J'ai eu un véritable coup de foudre pour l'univers conté par Baba Mola, guide, conteuse et surtout garante du savoir qu'elle distille grâce aux histoires qu'elle raconte aux enfants, le soir.
L'auteur a créé un univers riche, avec sa cosmogonie, son panthéon, ses peuples, ses légendes. Mais par-dessus tout, c'est sa prouesse artistique qui m'a soufflé : chaque conte des trois tomes est illustré différemment des autres, tantôt au fusain ou dans des tons sépia, tantôt sous forme de vitraux ou sans texte ! Chaque histoire a marqué mon esprit, chaque leçon à en tirer a été mémorisée.
Alors vous aussi, laissez Baba Mola vous conter les terres d'Hînim !
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La petite histoire
Nous retrouvons Baba Mola qui poursuit ces récits sur les dieux et déesses qui ont façonné Hinim : Ygg, les déesses jumelles, la déesse des saisons et j'en passe.
Mon ressenti
Entre amour, haine, mort, oubli et mémoire c'est l'histoire de nos vies qui est réinventée, inchangée et mouvante à la fois, à travers une mythologie qui parle à tous. Je crois que j'ai encore plus aimé le graphisme de ces pages soit toutes douces soit tranchantes. Un plaisir visuel et un délice de mots.
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- Baba... Créativité et mémoire sont intimement liées... Et la création est dépendante des souvenirs...
- Mais l'inverse est bien moins vrai, n'est-ce pas ?
Une famille, ce ne sont pas tant les êtres qui engendrent que ceux qui abreuvent de l'amour indispensable à toute existence.
Sachez, mes enfants, que face à l'adversité, un geste insignifiant, s'il est empreint de sacrifice, peut générer le plus grand des exploits.
Josselin Billard et Mobias en interview pour PlaneteBD.com .