Il y a un feu qui brûle en elle. Inavouable.
Il y a quelque chose en elle qui attire. Irrémédiablement. Chaque homme qu'elle croise la désire.
Henry Miller, son éditeur, son professeur de danse…
Elle sait quel effet elle provoque chez eux, comment pourrait-elle l'ignorer.
Pour calmer ses fantasmes, en imaginer d'autres ou garder intact ses expériences, elle écrit dans son journal mais pour plus de précautions, elle le divise en deux : une partie que son mari peut lire et une autre secrète. Elle y évoque les hommes mais aussi June, la femme de
Henry Miller pour qui Anaïs brûle de désir.
Si vous êtes connaisseurs de l'oeuvre d'
Anaïs Nin, vous savez sûrement qu'elle a aussi écrit sur la relation incestueuse avec son père, (et d'ailleurs est-ce réellement arrivé… ) Anaïs disait s'amuser avec la réalité.
Léonie Bischoff ne passe rien sous silence, elle offre le visage de cette écrivaine dans toute sa complexité.
Le propos est brillant, le dessin l'est tout autant. le charme opère dès les premières pages de cette bande dessinée qui je pense sera en bonne place dans mon palmarès personnel.
Moi, admiratrice du travail d'écriture d'
Anaïs Nin, je vois ici un merveilleux complément aux livres de l'autrice car
Léonie Bischoff a su retranscrire la véritable personnalité de cette femme aux multiples facettes. Pendant une partie de sa vie, Anaïs aura du mal à cohabiter avec toutes ses pensées, une fois qu'elle comprendra que l'écriture la sauvera, elle pourra continuer à vivre en étant en paix.
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