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j ai beaucoup aime
j ai voyage dans ces immenses forêts sibériennes
la rencontre juste improbable du vieux russe voulant voyager et le pianiste français qui éprouve le besoin de se poser m'a seduite.
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Un très beau roman qui commence d'une façon banale presque ennuyeuse. Un homme pauvre au fin fond de la Sibérie ramasse les ordures des autres. Il veut rester sobre et ne boit pas de vodka comme son cousin qui se saoûle sans arrêt. Et puis un jour, Colin arrive de France et bouleverse sa vie. Colin est pianiste mais handicapé. Un de ses main refuse de jouer. Aucun médecin français n'a pu le guérir et il n'a pu faire carrière à cause de cela. Alors tout commence si je puis dire. L'amitié naît entre l'éboueur et l'artiste. le rien aide le tout. C'est cela qui est beau dans ce livre. Lisez-le. Ce n'est pas facile. Il faut s'accrocher au début mais ça vaut le coup.
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C'est l'histoire de Colin, un pianiste français qui se retrouve au fin fond de la Sibérie, à Mourava où il fait la rencontre de Vladimir, un éboueur. Colin est accompagné d'un piano trouvé, le piano est toute sa vie, il a tenté d'en faire son métier. Mais Colin a un problème, un concerto dont il n'arrive pas à finir car quelque chose est comme cassée... Avec son nouvel ami, ils vont tenter de la réparer.

On découvre les paysages de la Sibérie, le froid, la faune...
Une histoire légère fortement sympathique!
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La musique, la Sibérie, l'amitié, les vies antérieures, tels sont les thèmes de ce livre qui nous entraîne au fin fond de la Russie, aux côtés d'un pianiste dont une main refuse d'interpréter le fameux concerto pour piano n° 2 de Sergueï Rachmaninov. Pourquoi ce problème? Une plongée dans son passé, dans ses désirs, aux côtés des "autochtones" et de l'environnement plutôt hostile du lieu vont lui permettre non seulement de régler son problème physique mais aussi de reprendre en "main" son destin.
Une renaissance, qui se traduit également par la numérotation des chapitres, en compte à rebours vers cette nouvelle vie.
Un conte moderne, la rencontre de deux hommes à un carrefour de leur vie, la confrontation de deux modes de vie, font de cette lecture une parenthèse fort agréable.
Lien : http://lecture-spectacle.blo..
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"Il n'y a que deux façons de passer le temps, ici. C'est l'alcool et les histoires." Ici, c'est Mourava, un trou perdu en Sibérie centrale. L'alcool, Vladimir veut s'en passer ; les histoires, il n'y en a guère à raconter. Alors, il rêve de partir, au moins pour la ville la plus proche, Krasnoïarsk. Mais pour prendre le bateau, il faut de l'argent. Et Vladimir n'en a pas. Son délire, à lui, est d'accumuler tous les déchets, tous les rebuts, les sacs en plastique abandonnés, au point d'être surnommé l'éboueur. Or, un jour, un étranger débarque avec de l'argent et... un piano. Il prend pension chez Vladimir, qui voit renaître ses rêves de départ.
Colin n'est pas un pianiste raté, c'est un bon technicien sans génie, et affecté d'une timidité paralysante qui l'a toujours empêché de faire carrière. Et, surtout, une de ses mains refuse de lui obéir dès qu'il attaque le deuxième concerto de Rachmaninov. Pourquoi ? Mystère. C'est dans l'espoir de guérir cette curieuse affection qu'il est venu s'enterrer en Sibérie pour préparer un concert.
Sur cette mince trame, Olivier Bleys a construit une fable plaisante et optimiste, qui nous rappelle que les rêves ne sont jamais perdus, tant qu'on continue à y croire. "S'il s'en croit capable, c'est probablement qu'il l'est", résume un des personnages. L'entraînement ne suffira pas, ni les pommades répugnantes de la rebouteuse. Alors, un personnage étrange, astronaute devenu ermite et passionné d'hypnotisme, va conduire Colin dans ses vies antérieures,jusqu'à ce qu'il comprenne pourquoi sa main est morte.
Une fable repose sur des personnages simples, à la limite de la caricature, attachants par leur bonhomie ou révoltants par leurs obsessions. le cousin ivrogne invétéré ; l'ermite trop sage ; la mère torturant son gamin pour qu'il devienne un pianiste prodige ; l'éboueur au parler truculent ("Ma barbe est plus propre que le con qui t'a vomi sur terre !", "je festonnerai mon toit avec ses tripes !"), mais qui ne manque pas de poésie quand il évoque l'hiver sibérien ("Quand il y aura de la neige, tout sera effacé. Comme si une gomme passait dessus !")... Olivier Bleys a surtout l'art de la mise en scène : le roman, très visuel, s'attarde avec complaisance sur les moments les plus forts, les plus émouvants ou les plus drôles. Acheter une valise devient une épopée. le concert improvisé qui soudain fait frémir le village, ou la rencontre initiatique avec un ours, sont des moments forts évoqués avec une main sûre.
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Il y'a plusieurs mois, alors que j'avais délaissé la lecture depuis plusieurs années, faisant exception à San Antonio, je me suis remotivé à renouveler mon inscription à la bibliothèque. Armé de quelques références j'ai flâné dans les rayonnages à perte de vue m'arrêtant au hasard de la section "Marche et randonnée". J'ai été attiré par le petit ouvrage Manifeste de la marche de Olivier Bleys. L'auteur y raconte son tour à pieds de la limite administrative de sa ville à l'instar du tour du Mont Blanc.
Séduit par son style je me suis mis en recherche d'autres ouvrages de sa plume . Pas né de la dernière pluie, il a sorti une trentaine de romans, essais, récits de voyages, BDs...
C'est ainsi que j'ai lu les romans L'île, Pastel et maintenant Concerto pour la main morte. le récit tient un peu du conte et nous emmène ici au fin fond de la Sibérie et de son ambiance noyée dans la vodka au milieu de la nature glacée. Teinté de symbolisme, d'une morale et avec comme thème principal le concerto n°2 en do mineur de Rachmaninov, on entre vite dans les moeurs de cette société rurale repliée sur elle même. Celle ci voit son quotidien bouleversé par l'arrivée d'un drôle de pianiste.
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Je ne dois pas avoir l'esprit assez russe et ne pas assez aimer la vodka pour apprécier ce livre autant qu'il a pu l'être....
Si ce n'est la dernière partie, après la rencontre avec Oleg, mais qui m'a semblé bien courte par rapport au début.
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Concerto pour la main morte est un livre singulier qui relate, dans un style très poétique, la rencontre improbable de deux personnages et de deux mondes que tout oppose.
L'humour, l'absurde et le tragique se mêlent dans ce roman qui relève du conte où il est question de musique, de solitude, mais aussi d'entraide et d'amitié.
Tous les personnages sont extrêmement attachants. On y croise un pianiste, un éboueur, un ours, un ivrogne, un ermite.

Laissez vous embarquer à bord de l'Alexander Matrosov et remontez le fleuve Iessinev pour aller à leur rencontre, en plein coeur de la Sibérie, dans ce village de Mourava, seulement relié à la civilisation par ce bateau, trois ou quatre fois par an.
Dans cet isolement, installez vous aux côtés de Serguei et écoutez.

"De ce moment, Sergueï fut assidu aux concerts de Colin Cherbaux. A toute heure du jour, de la musique filtrait des rondins mal joints de la cabane de Vladimir. Son cousin venait écouter, flanqué ou non d'une bouteille vide à l'oreille. Trop timide pour heurter la porte, il restait dehors mais jouissait d'un semblant de confort depuis qu'il avait installé une vieille chaise en plastique moulé, son "strapontin de concert", veillée aussi jalousement qu'une place payante."

http://www.youtube.com/watch?v=uJRHht55E1M

Et finalement aurez vous envie de reprendre le bateau. Accompagnerez vous Colin Cherbaux ou Vladimir?

En tout cas, pour moi, ce roman fut une très belle rencontre avec Olivier Bleys que je n'avais jamais lu et une jolie découverte de cette rentrée littéraire.
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Un vrai bonheur que ce nouveau roman d'Olivier Bleys. Après avoir fait voyager un piano-forte dans le Brésil du début du 19ème siècle dans le très beau le colonel désaccordé, voilà qu'il fait voyager un piano brinquebalant dans un village perdu de la Sibérie. Si j'avais émis quelques -toutes petites- réserves sur son dernier roman le maître de café, là, je fonds véritablement. Tout est là pour plaire aux lecteurs : paysages enneigés, grands espaces, personnages typiques, caricaturaux parfois comme Sergueï alcoolique notoire qui noie sa solitude et sa tristesse dans la vodka qu'il distille lui-même, situations absurdes, comme cette main qui refuse totalement de jouer cet air de Rachmaninov (que j'écoute en écrivant ce billet), flirt avec le conte ou la fable, humour et belle écriture. Que demander de plus ?
Pour la belle écriture, les belles phrases, les amateurs seront servis, avec en cerise sur le gâteau un lot d'imparfaits du subjonctif fort à-propos qui, loin d'être pompeux enjolivent la phrase
Le style est léger, alerte, très accessible même s'il ne cède pas à une facilité de mauvais aloi ; on peut plaire au plus grand nombre avec de l'exigence littéraire, ce que prouvent Olivier Bleys et très récemment (chez le même éditeur d'ailleurs), Eric Pessan avec Muette. Pour l'humour, il est présent tout au long du livre, dans des situations, dans des personnages (le portrait de Colin est un peu long, sinon je l'aurais cité bien volontiers, je l'ai lu à voix haute à la maison et il a fait sensation) ou des répliques. Il est tout à tour léger ou plus noir. Tout cela pour dire que j'ai pris grand plaisir à lire cette aventure de Kolincherbo comme dirait Vladimir, qui parle également de l'amitié, de retrouver ses vraies valeurs, du partage, du sens de la vie, ... enfin que des sujets universels dont Olivier Bleys s'empare joyeusement et finement. le souffle de Sibérie est présent du début à la fin, loin d'être glacial, il réchauffe les corps et les esprits (surtout si l'on y adjoint de la vodka), et donne sourire et enthousiasme aux lecteurs. Un vrai très bon roman de cette rentrée littéraire.
Lien : http://lyvres.over-blog.com/
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Concerto pour la main morte, voilà un titre qui a de quoi attiser ma curiosité du fait de mon passé pianistique du dimanche. de plus, la photo présente sur le bandeau entourant le livre a fini de me convaincre et donne immédiatement le ton de ce roman écrit par Olivier Bleys, écrivain aguerri puisque déjà auteur d'une vingtaine de livres, dont un récit d'anticipation, quelques essais, des romans, des biographies et même des bandes dessinées. Cette photo, parlons en, représente les touches d'un vieux piano gelé. Et lorsqu'on sait que l'histoire porte entre autres sur l'histoire d'un musicien français qui a emmené son piano en Sibérie, on ne peut qu'approuver le choix de cette image.

Mais commençons par le début. L'étonnement ne tarde pas, puisqu'il arrive avant même le premier mot du roman. Et en effet, les chapitres sont numérotés en sens inverse. C'est-à-dire que le premier chapitre est annoté par le numéro 7, et qu'ils vont ensuite en décroissant. Est-ce simplement une manière de se démarquer du style classique et conventionnel ou y a-t-il une raison plus profonde ? Conso-Mag n'a pas trouvé de réponse.

Par contre, plus important, nous pouvons vous parler du contenu de ce livre. Ce roman concerne Vladimir Golovkine, éboueur de la commune de Mourava, un village perdu au fond de la Sibérie centrale. Celui-ci réussit à résister à la tentation de la vodka, alors que l'hiver approche et que tous ses compagnons s'y adonnent à foison afin d'oublier. Cet homme des bois voudrait changer de vie en partant à Krasnoïarsk, une ville importante de la région. le seul problème est qu'il n'a pas les moyens de s'offrir ce nouveau départ. C'est à ce moment que Colin Cherbaux débarque, avec son piano. Ce français, médiocre pianiste, est marqué d'une particularité qui donne son titre à ce roman. Ainsi, sa main droite ne répond plus lorsqu'il joue la concerto n°2 de Rachmaninov, pièce de musique par ailleurs réputée pour sa complexité. Une amitié profonde va alors naître entre les deux hommes, qui sera le coeur du récit.

L'auteur de ce livre, Olivier Bleys, récemment primé au Grand Prix SGDL du roman pour son livre le Maître du Café publié aux Editions Albin Michel début 2013, profite de ce nouvel ouvrage pour aborder avec réflexion des sujets tels que l'amitié, la musique ou encore « l'alcoolisme » via le prisme de la vodka, bien que cet état en Sibérie soit compréhensible, de notre point de vue.

Nous conseillons donc ce livre à tous les connaisseurs de la Sibérie et de la vodka. de même, les mélomanes passionnés, et notamment les pianistes, se retrouveront totalement dans ce livre puisque le thème de la musique est régulièrement évoqué à travers cette histoire. Un roman qui ne conviendra pas à tous les goûts, mais dont l'écriture fine, fluide et travaillée ravira les lecteurs exigeants et leurs yeux aiguisés.

Plus d'informations sur Olivier Bleys sont disponibles sur le blog de l'auteur. Un mot sur l'éditeur : il s'agit d'Albin Michel, maison d'édition depuis les années 1900 qui confirme actuellement qu'elle fait partie des plus grands spécialistes de ce domaine en France. Vous retrouverez sur son site internet énormément d'ouvrages réellement intéressants et enrichissants.
Lien : http://www.conso-mag.com/rev..
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