I don't wanna live in a world of darkness.
Ceci est un envoi Masse Critique.
Alors, quid ? C'est un très bon ouvrage de développement personnel qui vous invite à devenir le ou la protagoniste principale de votre histoire en vous posant les bonnes questions. On cherchera à focaliser votre regard sur le centre de votre monde, votre nombril, et à vous libérer des injonctions limitantes, d'où qu'elles viennent. Bien que ce livre s'affiche féministe en grosses lettres d'or, il vous guidera pour que vous traciez votre propre route sans cocher des cases à valider pour se prétendre d'une idéologie. La validation est personnelle. Arracher les étiquettes qu'on se colle, sortir de la boîte où on s'est souvent rangé soi-même, bref, trouver son équilibre par soi et pour soi. On ne cherchera à vous convertir à aucun dogme absolu. Il y a des faits et c'est tout. On propose un regard bienveillant sur la différence. Alors je valide.
( Edit 12/08/2022 : Même s'il y a un point qui me dérangeait quand j'ai lu ce livre et que je n'arrivai pas à concevoir clairement pour bien l'exprimer au moment de poster la critique à cause du délai à tenir. le voici ce point qui gratte : le but du livre repose sur un paradoxe entre vouloir se revendiquer féministe à tout prix pour x ou y raison ET envoyer balader toutes les injonctions idéologiques qui ne plaisent pas MAIS sans renoncer à s'accrocher à sa caution de personne engagée dans le combat féministe. L'ultime prison ? C'est un message de déculpabilisation et pas de libération. Si on est libéré(e), délivré(e), savoir si on fait partie de la bande féministe, masculiniste, animaliste, peu importe la catégorie, on fait sa vie relax sans se demander comment "bien vivre" avec tel ou tel mouvement comme on subit une maladie. Et tu verras Bouddha te sourire au bout du chemin. :) )
J'ai des observations à rajouter : le style m'a ramené au temps de mes lectures adolescentes sur mademoiselle.com. Je sais que c'est fait pour donner une impression de proximité avec le lecteur et pour banaliser l'ampleur du projet qu'est la découverte de soi, genre on se met à l'aise entre potes, mais je ne suis pas rentrée dans le "mood". J'ai le droit de faire des anglicismes, parce que ce livre en contient une petite tripotée. C'est un franglais pas très beau. Ex : Say hello to le concept d'injonction. Say hello to ton biais de négativité. Welcome ta triade tête, coeur, corps.
Fallait bien que ça déplaise à quelqu'un, ce quelqu'un c'est moi.
Je suis aussi tombée sur des coquilles à plusieurs reprises. Dès l'introduction, des mots sont collés ensemble : "des injonctions sexistesou [...]."
P78 / "Ne pas trop peur ressentir car [...]"
J'ai envie de dire, Hello Maître Yoda ! Et il manque des mots la phrase juste après.
"Ne pas trop ressentir car ça fait nymphomane." Ressentir quoi ? Des envies sexuelles ? Des phallus ?
Je ne les ai pas toutes notées. le livre n'en est pas archi truffé non plus, mais il y en a suffisamment pour que je le fasse remarquer.
Dernier élément : la roue des émotions du chapitre 3 n'est pas très lisible avec ces couleurs bleu sombre. Dommage.
Quoiqu'il en soit…
I wanna live in a world of light.
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[Tout d'abord, merci à Babelio pour l'envoi dans le cadre d'une masse critique]
Un peu d'Histoire féministe, des références culturelles actuelles et beaucoup de développement personnel. Y a du bon et du moins bon, faut trier. Je n'ai pas franchement accroché et j'ai même parfois décroché, dommage...
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