Café sans filtre

CHORAL
A la sortie du confinement, la café Tom's rouvre ses portes. Les habitués reviennent.

On y croise Chloé 31 ans qui trace des esquisses, ajoute des détails, des traits de couleur et écoute des conservations à la dérobée. Elle observe les gens, assise au fond du café.

On fait connaissance avec Fabrice le nouveau patron à son insu, José le serveur caractériel, puis la charismatique Jocelyne qui craint de passer le relai et de la solitude.

-Le récit donne la parole aux clients à tour de rôle, à la manière d'une pièce de théâtre.
"Café sans filtre", un roman choral dans lequel on plonge avec délice !

Ce roman,un moment à part, glisser au fond du bar je regarde, je savoure, j'attends.
Ces êtres plus ou moins cabossés qui passent par la case café et qui revisitent leur passé proche ou lointain.
Des non-dits qui font réfléchir parce que c'est la vie.
Une renaissance pour certains cette fin de confinement, un dernier tour de piste pour d'autres, le bilan d'une vie, des amours, des regrets.
Mais tout est bon à lire......
Je retournerai bien au Tom's, pas vous?

J'aime quand un roman continue de m'habiter alors même que je l'ai terminé. C'est ici la cas. le thème : une journée dans un café, à l'heure du déconfinement, quelques protagonistes, des tranches de vie qui se croisent... un sujet assez tentant mais on pourrait facilement tomber dans l'ennui. Jean-Philippe Blondel amène des personnages simples, qui ne sont pas caricaturés et leurs histoires sont plaisantes. J'ai passé un très bon moment (court) avec Café sans filtre.

Que du bonheur de lire ce petit bouquin ! Je ne sais jamais trop comment qualifier ce genre littéraire...nous sommes dans un lieu unique, ici un café, dans lequel se retrouvent plusieurs personnages, parfois liés, parfois étrangers, qui prennent la parole tour à tour. Les récits de vie se superposent, parfois s'entremêlent pour nous livrer une histoire multiple, qui se finit à une seule voix.
L'auteur revient avec délicatesse sur la réouverture des bars après la crise du covid, les petits commerces de quartier qui ont tenu bon tant bien que mal, et puis les entropiés de la vie qui se retrouvent au même endroit.
Une jolie fresque qui fait du bien et donne espoir !

Beau roman qui prend place sur le ski vieilli d'un café. Histoires de vies racontées au fil des heures d'une journée qui s'égrène. Les vies de Chloé qui dessine au fond du café et qui revient de Finlande. José le bougon fidèle en amitié qui sert dans ce café. Fabrice qui a repris ce café après Jocelyne et son lourd passé personnel. Tout se dénoue à la fin, c'est bien écrit, simplement. LIre d'autres livres de cet auteur.

Une journée dans le café-brasserie « le Tom's ». Timidement, les clients reviennent après la période de confinement due au COVID. Au fil des heures, nous allons faire la connaissance d'une série de personnages qui y passent, ainsi que du numéro de table et de l'endroit où ils sont assis.
Chloé Fournier, jeune femme triste de trente et un ans, a tout quitté en Finlande où elle vivait depuis une dizaine d'années et où elle tenait un salon de thé. Elle a réintégré le pavillon familial, libre depuis que sa mère est partie vivre dans le sud de la France avec son jeune amant. Elle observe les rares personnes fréquentant le Tom's. Écoute les conversations et crayonne les lieux et l'endroit dans un carnet de croquis. Au fil du roman nous prendrons connaissance de sa vie, de ses amours et de ses déboires.
Thibault Detressant, cinquante-sept ans. C'est un écrivain renommé assez imbu de lui-même. Il a accepté de revoir un ancien copain de Lycée, Pierre Villiers, dont il était secrètement amoureux. Restons-nous comme identiques à nos souvenirs d'enfance ? le désappointement sera au rendez-vous.
Françoise, soixante ans, a donné rendez-vous à son fils, Guillaume, un jeune égoïste qui ne lui a jamais accordé beaucoup d'attention ni de reconnaissance. Il la trouve changée. C'est normal. Françoise a décidé de reprendre sa vie en main. Abandonnant son métier pour se consacrer à temps plein à sa famille, elle se sent maintenant à l'aube de la vieillesse comme une potiche négligée de tous et surtout de son mari. Elle confie à son fils la mission de prévenir son père qu'elle le quitte pour se reconstruire.
Jocelyne, soixante ans, est la propriétaire du café. Toute sa vie, elle a travaillé dur. D'abord à l'Atlantis qui débordait de joyeux étudiants, mais qui, avec les nouvelles générations, finissait par péricliter. Elle l'a revendu à la banque mitoyenne en réalisant une belle plus-value. C'est cette vente, ainsi que l'argent gagné en boursicotant, qui lui ont permis de racheter un nouveau café mieux situé qu'elle a baptisé le Tom's en souvenir d'un épisode très douloureux de sa vie. Fatiguée, usée, elle décide de remettre son commerce et d'aller vivre dans un coin reculé de l'Écosse. Un étudiant très gentil et fidèle, Fabrice, (trente et un ans) lui a consacré du temps pour l'accompagner dans un périple. A l'issue de celui-ci, elle choisit de lui confier la reprise et la gestion de son bar, qu'elle finira par lui donner à une seule condition : ne jamais en changer le nom.
Fabrice engage un serveur, José, son tortionnaire du lycée, sorti de prison. Il va en faire son ami après avoir été son ange gardien. Sous sa carapace sombre, violente et bougonne, José cache une sensibilité et une soif de vivre qui ne demandent qu'à éclore.
Manon, quarante-deux ans, a été abandonnée par Étienne, son fiancé. Elle avait tout quitté pour le rejoindre en Australie où il avait décroché un travail. Dès l'aéroport , il lui avait signifié leur rupture. Cette blessure est restée vive tellement longtemps, alors, lorsqu'elle le revoit au détour d'une rue de Paris, tout son passé et sa colère la submergent. Elle se réfugie, encore tremblante et choquée, à la terrasse du Tom's.
Très joli roman offrant des portraits psychosociologiques fins et attachants. Jean-Philippe Blondel brosse des vies abîmées, mais aussi des joies et de la résilience. Ce sont des personnages qui nous ressemblent et auxquels on s'attache. J'ai beaucoup aimé.

Avec les beaux jours quoi de mieux que s'installer en terrasse avec un bon livre, Café sans filtre, pour moi merci ! le nouveau roman de jean-Philippe blondel est parfait pour cela. Nostalgique sans être dégoulinant, amoureux sans être mièvre, triste sans pathos!
Après le premier confinement, Fabrice est content d'ouvrir son bar, le Tom's que Jocelyne ancienne propriétaire a élu pour lui succéder. Ce trentenaire est secondé par José, ami d'enfance qui rêve de partir et de voyager.
Parmi les clients attitrés, nous croisons Chloé qui revient de Finlande où elle s'était installée quelques temps mais qu'une rupture amoureuse a donné envie de retourner dans sa ville natale. Thibaut , quinquagénaire qui doit retrouver un ami d'enfance devenu écrivain. J'ai beaucoup de sympathie pour Françoise, qui a 60 ans ose se libérer de son mari et qui découvre que son fils de 25 ans est un "sale type"!
Roman polyphonique où l'on apprend par petites touches l'histoire de chaque personnage, fidèle à l'ambiance post-confinement.
Refermer ce roman c'est comme quitter ses amis. L'auteur sait habilement créer des personnages sympathiques que l'on a l'impression de connaitre depuis toujours, dans la réalité. Un agréable moment de lecture.

« Café sans filtre » est un livre post-Covid… le Tom's rouvre, c'est le moment de retrouver les amis et de concrétiser les décisions prises pendant le confinement. Nous suivons Fabrice, le patron, José le serveur et Jocelyne, l'ancienne propriétaire. Les clients observent, sont observés… Chloé dessine et livre son parcours. Françoise se confronte à son fils. L'auteur, Jean-Philippe Blondel, dévoile les histoires personnelles. Ces « morceaux de vie » donnent au roman une tonalité humaine, sympathique, sans filtre …. La vie reprend. Un roman plaisant.

Juste après le confinement, le Tom's – un nom qui fait référence à une chanson de Suzanne Vega -, un bar dans une petite ville de province rouvre ses portes. Chacun reprend sa place, derrière le bar, au comptoir, à une table près de la fenêtre ou en terrasse. Il y a d'abord le patron, Fabrice, qui a repris l'affaire après que Jocelyne ait pris sa retraite après une longue carrière passées à servir et à écouter les clients. À ses côtés, il y a le serveur, José, qui seconde au pied levé son patron, il y a aussi Chloé, une jeune femme assise à la table du fond, de retour de voyage et qui dessine sur son petit carnet des croquis qui intriguent un peu. Il est aussi un écrivain local, une mère et son fils qui semblent plongés dans une conversation, et bien sûr, Jocelyne qui passe de temps en temps. au Tom's… On ne quitte pas une vie de “patronne de bistrot” si facilement.

Dans son nouveau roman en forme de huis-clos, Jean-Philippe Blondel imagine un récit choral dans lequel l'histoire personnelle des différents protagonistes s'imbrique dans celle des autres. Au fil des pages, on va apprendre à connaître chacun et chacune, se rendre compte que certains sont liés avec d'autres, qu'ils partagent un bout d'histoire commune. le roman est ponctué de souvenirs, mais fait aussi référence très directement à la période actuelle, aux réseaux sociaux et surtout à ce confinement vécu plus ou moins bien par les uns et les autres, ce moment où tout s'est arrêté et où il a fallu apprendre la solitude avant de retrouver la vie en collectivité.

Le récit avancé au gré du récit des différents protagonistes, chaque chapitre donnant tour à tour la parole aux hommes et aux femmes présents dans le café. A leur manière, ils évoquent leurs rapports aux autres et leur histoire personnelle. On lit tout ça comme si on était au milieu de tout ce petit monde, écoutant les souvenirs, les confidences, les anecdotes, mais aussi les doutes, les envies, les projets de chacun et plus généralement tout ce qui fait le sel d'une discussion entre les clients d'un café.

Avec la délicatesse qu'on lui connaît, l'auteur de Un hiver à Paris tisse une galerie de personnages à l'écoute les uns des autres, tous assez attachants et sincères rassemblés dans un lieu unique.
Un roman plein de tendresse et de simplicité qui se déroule le temps d'une journée de l'ouverture à la fermeture du bar, qui se lira avec beaucoup de plaisir et que l'on verrait très bien adapté en pièce de théâtre ou en film par la suite.

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les cafés, c'est tout un monde de contradictions entre intimité et curiosité. qui ne s'est jamais posé dans un café, dans la solitude et en même temps entouré d'inconnus, et à imaginer leurs vies. Jean-philippe Blondel nous invite au Tom's à la réouverture des bars pour rencontrer des personnalités magnifiques, des histoires émouvantes. Ce livre peut être un recueil de nouvelles mais pourtant toutes les nouvelles se retrouvent dans ce petit café. allez installez vous et écoutez la voix du Tom's