Le Tom's. Un café , juste après le confinement.
L'on n'y refait pas le monde. Pas de brèves de comptoir. Pas de
Jean-Michel Ribes aux manettes ni de
Jean Carmet pour la rigolade !
Au fond, à gauche, Chloé, qui squatte les lieux, qui n'y attend rien ni personne, mais qui gribouille et observe les quelques réguliers.
Ainsi Jocelyne, l'ancienne tenancière, Fabrice, son successeur, José, le serveur; et quelques autres qui interviennent tour à tour et s'offrent un petit chapitre.
Le Tom's, point d'ancrage de destins échoués. Des vies que l'on découvre au fil des confidences de chacun. Des solitudes qui finissent par s'apprivoiser...
Pas de réel emballement pour ce roman qui surfe sur les désastreuses conséquences du Covid.
Trop de lenteurs, de poncifs, des personnages consensuels et peu attachants.
Mais peut-être ne suis-je pas la cliente idéale pour les "feel good books" ?
Bref, "
café sans filtre" plus proche du Nescafé que du Robusta.
Du lungo que du ristretto !!