AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782729108519
Editions de La Différence (21/10/1992)
3.67/5   3 notes
Résumé :
s.Coll. "Orphée". N°138 In-16 broché, 127 pp;
4ème de couverture :

Il se voulait simplement « enfant de la terre » : mais peut-on ne pas entendre d'abord les échos de l'humanisme et cet appel de l'ailleurs qui hante la poésie des errants, deux décennies avant la guerre ? À partir du « Nègre de Chicago » (1958), puis de la route du sel (1964), livre majeur de Roger Bodart, la pensée et l'écriture s'accomplissent, comme si le poète était « arrac... >Voir plus
Que lire après Route du Sel & Autres Poemes N 138 (la)Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Simplement beaux ces poèmes sur la solitude, sur le moi du poète éternel exilé dans un monde de « longue marche » et ce n'est pas rien :

« Suivant vos pas sur la piste
d'un pays aérien
je vous crie : amis le Rien
est-ce que le Rien existe ? »
(p. 120)

La boucle est bouclée avec ce mot de la fin, car le tout commence par l'épigraphe à « La Route du sel », p. 29 :

« ce que vous avez pris pour mes oeuvres n'était que les déchets de moi-même, ces raclures de l'âme que l'homme normal n'accueille pas » (Antonin Artaud).

J'ai pu également apprécier la présentation de René Lacôte, ainsi que la préface d'Anne Richter (apparemment la fille du poète) a qui l'on doit également le choix (judicieux) des poèmes de cette anthologie.

Je vous conseille vivement ce poète.
Commenter  J’apprécie          731

Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Paysage avec pont et rivière

Courbe est ton chemin Courbet
cernant la courbe colline
La roche au sommet courbe est
comme au fond de la ravine
la rivière Le pont qui
la domine est courbe aussi
Plane pourtant rectiligne
vertical est tout le vert
de ce parfait univers
dont on ne sait s'il désigne
le fermé ou bien l’ouvert

(p. 110, « Miroirs »)
Commenter  J’apprécie          220
Dans la soute d’avant exister. Au plus noir.
Pas homme. Même pas enfant. Rien qu'une épreuve.
Des songes d'ailes et des bras font ce qu'ils peuvent.
Des yeux s'ouvrent sur la hantise d’enfin voir.
(p. 31, « La Route du sel », 1964)
Commenter  J’apprécie          160
Quand je fermerai la porte sur toi,
ma petite vie,
que s'envoleront le mur et le toit,
la croûte et la mie ;
(p. 90, extrait de « La Corne des brumes »)
Commenter  J’apprécie          120
en raison de ma nature


Il me semble que, soudain,
ce vent casse en moi des chaînes.
J'ose être simple. Je viens
vous apporter des mains pleines
de choses sans apparat,
et celle qui m'aimera
en raison de ma nature
conservera dans ses bras
une vérité qui dure.
Commenter  J’apprécie          40
Quand le psaume d'or, le plomb du blasphème,
tout aura fondu ;
quand la grande voix au-delà des plaines
m'aura répondu ;
(p. 91, extrait de "La corne des brumes")
Commenter  J’apprécie          40

autres livres classés : poésieVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus


Lecteurs (3) Voir plus



Quiz Voir plus

Testez vos connaissances en poésie ! (niveau difficile)

Dans quelle ville Verlaine tira-t-il sur Rimbaud, le blessant légèrement au poignet ?

Paris
Marseille
Bruxelles
Londres

10 questions
1228 lecteurs ont répondu
Thèmes : poésie , poèmes , poètesCréer un quiz sur ce livre

{* *}