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sur 3553 notes
Que dire de ce livre sinon que je ne partage pas l'enthousiasme général? Attiré par le mélange des genres et le côté foutraque du roman, je m'attendais à passer un moment « jubilatoire » comme le dit si bien la quatrième de couverture. Autant dire que je suis tombé de haut. Je n'ai pourtant rien contre les thrillers, ni le fantastique et plusieurs de mes livres de chevet pointent à la Série Noire.
Malgré tout, (cela n'engage que moi) la mayonnaise n'a pas pris.
On m'avait vendu un ovni littéraire sous amphètes: malheureusement, je n'y ai vu qu'une sorte de gloubi-boulga indigeste au style plat, répétitif et souvent maladroit.
Il y a trop de « trop » dans ce roman. Trop de clichés d'abord. Les méchants ont tous la voix rocailleuse, tous un physique de déménageur et tous un langage de charretier. D'ailleurs, parlons-en du langage. Je n'ai pourtant pas le sentiment d'être un enfant de choeur, je ne mets pas un euro dans la tirelire à chaque mot de travers, et à titre d'exemple, Bukowski ne me rebute pas...
Bien sûr, on comprend aisément que l'auteur cherche à reproduire au mieux le langage des truands, à accentuer encore la noirceur d'âme des protagonistes. Mais à la longue, les putain-bordel-de- merde- enculé -je-vais-te-buter finissent par devenir un tantinet lassant, voire carrément lourdingue.
Trop de situations vues et revues. Trop de violence gratuite (même si c'est l'effet recherché).
Le problème c'est qu'à vouloir jouer à fond la carte de la surenchère, l'auteur finit par écoeurer le lecteur, alors même que l'idée initiale était prometteuse. L'intrigue en elle-même reste d'ailleurs tout à fait correcte.
Alors oui, il y a aussi pléthore de références et d'oeillades appuyées au cinéma et à la culture de masse. Oui, il faut prendre ce roman comme un divertissement et le lire au vingt-cinquième degré.
Mais le second degré ne doit pas excuser la médiocrité. Il y existe aussi du divertissement bien écrit.
On compare souvent ce roman aux films de Tarantino ou Rodriguez. Mais la force des deux réalisateurs, c'est de jouer avec les codes de la série Z, les détourner, sans jamais se vautrer dans la facilité.
Encore une fois, ce billet n'engage que moi, mais si vous voulez du bon second degré et de la violence gratuite revoyez plutôt « C'est arrivé près de chez vous ».
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Santa Mondega n'est décidément pas une ville comme les autres : seule au monde à accueillir une éclipse de soleil tous les cinq ans, elle semble attirer tout ce qu'il y a de moins recommandable dans les environs. Malgré la rude concurrence, quelques malfrats parviennent à se faire un nom, comme le Bourbon Kid, bien connu pour éradiquer la population d'un bar chaque fois qu'il vide un bourbon.

Et ce fameux Bourbon Kid semble bien remontrer le bout de son nez, peu de temps avant la prochaine éclipse. Il n'est d'ailleurs pas le seul : deux moines envoyés en mission, une jeune fille qui s'éveille après cinq années de coma, des tueurs à gages, ou encore un inspecteur spécialisé dans les affaires surnaturelles. Ces fortes personnalités s'entrechoquent en faisant des étincelles, ce qui n'est jamais bon dans une ville qui vit par la poudre et les balles...

Ce thriller part dans tous les sens et ne fait pas dans la dentelle : les protagonistes sont des gros durs qui roulent des mécaniques et qui ne reculent devant rien pour arriver à leurs fins. Deux regrets cependant : l'aspect fantastique n'était à mon sens pas nécessaire, les personnages sont suffisamment déjantés pour s'en passer. Il n'est d'ailleurs pas vraiment exploité et donne un côté « too much » qui pourra rebuter certains. Et ensuite, le manque de personnages féminins dans l'histoire : une Bonnie Parker ou une Calamity James aurait été du plus bel effet.
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Un univers completement déjanté , un plaisir maximum !

Si ce bouquin devait etre porté à l'écran ( ce qu'il sera assurément un jour ! ) , plusieurs prétendants à la réalisation . Les freres Cohen , Tarantino ou bien encore son compere Rodriguez s'y sentiraient tres à l'aise ! Rodriguez , d'ailleurs , à qui l'on a ( honteusement ) pompé l'une des scenes du grandissime El Mariachi (celle de l'etranger solitaire et taciturne faisant le vide autour de lui , dans un bar , à coups de sulfateuse ) , pas bieeeen...

Situation géographique : Santa Mondega , petite ville d'Amerique du Sud à l'espérance de vie tres réduite .
Objet : retrouver l'Oeil de la Lune , pierre ayant la faculté de conferer à son possesseur le pouvoir de bannir à jamais la lumiere du jour . Mais qui cela peut-il bien interesser ? Allez , au hasard , un vampire peut-etre...
Pour trouver ce joyau , suivre les indices semés ici et là dans un livre sans nom et sans auteur . Petit détail qui peut avoir son importance , chaque lecteur ou détenteur de ladite pierre se voit immanquablement assassiné , dépécé , énucléé , décapité..De quoi calmer le plus avide des rats de bibliotheque !

La chasse au trésor est lancée ! La pierre passe de mains en mains , balisant ainsi son parcours d'un monceau de cadavres ! Les morts en sursis sont tous plus hétéroclites et barrés les uns que les autres . Leur point commun : je tire d'abord , je discute ensuite..Ça défouraille à tout va ! Et c'est jouissif !
Ce bouquin , c'est un peu les bonbons que je dégustais ( dont je me gavais serait plus exact ! ) étant gamin et qui , une fois en bouche , vous explosaient les papilles ! Ici , ce sont les corps qu'on explose et ils sont nombreux , les hectolitres de sang qu'on répand sur les murs et les plafonds pour donner une idée de la poésie de ce récit ; les merde , putain , enculé sont légion ; les univers qui se croisent et se percutent sont aussi nombreux qu'improbables : kung-fu , vampire , western , thriller...c'est un joyeux bordel au pouvoir étonnamment euphorisant sur le lecteur ! L'humour noir y est omniprésent ! Les références cinématographiques et musicales pullulent . L'histoire rebondit de chapitres en chapitres , les dialogues sont d'une éfficacité redoutable ! Ça n'est certes pas de la grande litterature mais qu'est ce que ça fait du bien ! L'auteur s'est fait plaisir en m'en procurant énormément , que demander de plus ?

Si vous cherchez un bouquin rock'n roll , tordant , completement barge et qui ne se prend pas au serieux , lisez le Livre sans Nom ou craignez la vengeance du Bourbon Kid !!
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L'auteur de ce livre (anonyme soit disant passant) est un fou. Mais un fou génial. Je n'avais encore jamais lu une oeuvre pareil. C'est complètement barré et assumé. l'auteur ne cache pas ses inspirations aux films de Robert Rodriguez et Quentin Tarantino (pour n'en citer que les plus influents). D'ailleurs peut-on vraiment parler d'inspiration à ce niveau là? J'ai vu une bonne partie de la filmographie des ces deux réalisateurs, et je peux vous assurer que certains passages du livre sont des copier/coller de quelques scènes cultes de leurs nombreux films. Rien que la scène d'ouverture, on est en plein Desperado de Robert Rodriguez. Hommage? Facilité?
Aucun des deux! C'est tout simplement un immense délire. En effet, qui n'a pas rêver un jour d'écrire sa propre histoire avec le (ou les) héros (de cinéma, de littérature ou de BD) qui nous ont tant marqué?! Et bien c'est justement ce qu'a fait l'auteur (anonyme...je vous l'ai déjà dit?), car ce livre est en fait un petit plaisir personnel. D'ailleurs il faut savoir qu'à l'origine, ce livre était diffusé sur Internet. Ce n'est que plus tard qu'il est devenu "culte" et qu'il a été publié. L'auteur n'avais donc aucune contrainte et s'est amusé (comme un gamin) à façonner cet univers rempli de références et de clichés.
A partir de là, deux choix s'offre à vous;
- Soit vous prenez ce livre au premier degré et passerez surement à côté, restant bloqué sur le "plagiat" du livre et son manque de sérieux;
- Soit vous le prenez (au deuxième voire au troisième degré) pour ce qu'il est et acceptez les délires de l'auteur, et dans ce cas...accrochez vos ceintures parce que vous venez de prendre un ticket pour la planète du kiff (inoubliable pour moi).
le seul point noir selon moi (s'il faut en trouver un) se trouve dans le style de l'auteur. C'est simple (pas simpliste). Aussi, ne vous attendez pas à de la grande littérature parce que vous risqueriez d'être déçu. de plus, si vous n'aimez pas les grossièretés, passez votre chemin!
de tout façon, on ne lit pas le livre sans nom pour s'attarder sur la noblesse de son écriture (inexistante), mais pour passer un bon moment, pour en prendre plein la tronche. Lire ce livre, c'est comme regarder un film. Ça va vite. Tellement vite qu'on a l'impression d'avoir passé 1h30 devant sa télévision plutôt que le nez plongé d'un un bouquin;
- le rythme est soutenu;
- les scènes d'action sont intenses, bien décrites et très imagées (on a parfois l'impression d'avoir un storyboard sous les yeux);
- et certains dialogues sont dignes d'un Tarantino.
Les personnages ne sont pas en reste. Aucun n'est mis à l'écart et bénéficient tous d'une histoire et d'une raison de se trouver dans ce trou pommé qu'est Santa Mondega, la ville la plus dangereuse du monde. Tous intéressants et attachants voire même pour certains, charismatiques, tel le Bourbon Kid. A condition encore une fois d'accepter l'univers de l'auteur, sinon les personnages vous paraîtront d'une banalité déconcertante et affreusement cliché.
L'histoire en elle même n'a rien d'extraordinaire, c'est du déjà lu et vu. Mais on peut reconnaître un certain talent à l'auteur pour avoir su donner une cohérence à cet immense foutoir.
J'ai passé un très bon moment avec ce livre, et j'ai vraiment hâte de lire la suite en espérant qu'elle soit aussi bonne que ce premier tome des aventures du Burbon Kid. Un livre inclassable que je recommande à tout les fans de Quentin Tarantino et Robert Rodriguez, ainsi qu'aux amateurs de livres cinématographiques à l'univers violent et barré.
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Bienvenue à Santa Mondega, petite ville des Etats Unis, à la frontière mexicaine. Si vous y êtes arrivés, vous êtes très malins, car ce trou perdu ne figure sur aucune carte.
Poussez la porte de l'unique bar qui a pour nom « Tapioca ». Ne vous attendez pas à un accueil chaleureux. Personne ne vous dira bonjour. Sanchez, le taulier vous servira un verre d'urine en guise de bienvenue et il vous le facturera 3 dollars.
Si vous la ramenez, gare à vous !
Quelques piliers de bar viendront sûrement vous chercher des noises. Vous aurez alors deux possibilités : la fermer ou tirer dans le tas.
La plupart tire dans le tas, ajoutant de l'hémoglobine et de la cervelle sur les murs déjà bien crasseux. Vous enjamberez les cadavres avant de repartir tranquillement… ou presque.

C'est bête, c'est méchant et cruel mais qu'est-ce que j'ai ri !

De l'horreur et de la violence, il y en a à toutes les pages dans ce roman complètement barré que j'ai découvert grâce aux nombreuses critiques de « Babeliotes » probablement aussi barjots que moi.

Ce livre est un concentré de tout ce que je déteste et pourtant … J'ai adoré !

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Pour entrer dans l'univers atypique du Livre sans nom, il suffit de pousser les portes du fameux Tapioca Bar, lieu de beuverie et repère des malfrats les plus en vue de la petite ville oubliée de Santa Mondega..

Dès les premières pages, on a l'impression d'être dans une parodie de western avec des personnages pour le moins classique comme le chasseur de prime ou le pistoleros étranger qu'il ne faut pas chercher car il s'avère le plus souvent être un flingueur chevronné et sanguinaire. A coté, nous avons d'autres personnages pour le moins étonnant qui débarquent dans ce bar mais ne collent pas avec le décor. On a d'abord deux moines en provenance d'une île perdue en tenue de moines shaolin ou encore un tueur à gage sosie du king Elvis.

Si a cela on ajoute la quête d'une pierre à la valeur inestimable et aux pouvoirs surnaturels, on obtient un cocktail qui se boit beaucoup plus facilement qu'un verre de bourbon...

Alors barman j'en redemande!
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Si comme moi, tu es féru de lecture et que tu aimes bien te balader sur Internet, tu as forcément entendu parler du Livre sans nom. Non ? Cet ouvrage est un véritable phénomène d'édition pour deux raisons. Déjà c'est un best-seller. Un vrai. Ensuite, son auteur préfère garder l'anonymat. Ce qui, forcément, excite les imaginations du public et des journalistes. J'avoue que j'ai un peu hésité avant de me plonger à mon tour dans ce roman. Comme tu le sais peut-être, je ne suis pas une grande amatrice de thriller. Et puis, un tel succès a tendance à me rendre méfiante. Je ne suis pas du genre à dénigrer tout ce qui peut avoir du succès -je ne bosse pas à Télérama- mais j'ai plus souvent été déçue que l'inverse. Il aura suffi d'une promenade dans ma librairie préférée -et la critique de Hugo sur Babelio- pour que je craque.

Il aura fallu un seul petit chapitre pour que je tombe dans le récit. Même que je m'y suis vautrée avec délectation. Je comprends parfaitement le succès de ce roman. Je serais même capable de l'encourager. Comment décrire ce western noir et fantastique ? C'est sombre, c'est complètement jubilatoire, c'est très bien mené et c'est drôle. Oui, tout ça. le roman est tellement complet que je me suis demandée s'il pourrait me faire un petit café. Tout le monde a comparé l'ouvrage en question avec du Tarentino. Il est vrai que c'est un récit qui fait immanquablement penser au cinéma de part son rythme haletant et le talent de l'auteur à nous plonger dans un univers visuel. Au fil des pages, les personnages défilent, tous plus déjantés les uns que les autres. Les répliques fusent et les références à la pop culture, au cinéma, aux séries TV sont légions. Un roman sans doute générationnel, un roman surtout tellement bien ficelé que ça en est énervant. Il faut dire que c'est rare de tomber sur un livre qui soit du pur divertissement dans le bon sens du terme. Furieusement réjouissant tout ça. Bref un coup de coeur.
Lien : http://altervorace.canalblog..
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Il me manque certainement un tas de références cinématographiques pour pouvoir apprécier ce polar déjanté à sa juste valeur mais qu'importe, j'ai tout de même passé un très bon moment en compagnie de cette bande de fous furieux !
Les amateurs du genre ( Tarentino et compagnie) en parlent très bien et je ne saurai faire mieux...
Un petit mot sur les personnages, peut-être...

Qu'il soit flic ou truand, voyante ratée ou tenancier de bar qui en pince pour une belle créature amnésique, moine ou champion du ring, ils sont tous un peu frappadingues et complètement loufoques mais néanmoins attachants.
J'ai surtout aimé Dante et Kacy, qui m'apparaissent un peu comme des Bonnie and Clyde, bien malgré eux.

En espérant retrouver ces deux-là dans le tome 2 s'il me prend l'envie de le lire un de ces quatre matins ... Après une soirée bien arrosée peut-être ??
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Le bourbon Kid c'est (dans l'ordre) une capuche, une voix rocailleuse, un verre de bourbon sur le comptoir d'un bouge infréquentable, la vidange du verre en seul shot, un gros flingue dans chaque main et... le carnage. La méthode la plus efficace pour faire baisser le nombre d'affreux pas beaux de Santa Mondega. Quoique, il y a de la concurrence.

« Le livre sans nom » au départ c'est une couverture qui m'intrigue. J'aime beaucoup la photo, une sale gueule, mal rasée, clope au bec, les traits en partie dissimulés par le manque de lumière, par le noir qui couvre au minimum 50% de la couverture.

Puis viennent les premières pages lues. Je suis désarçonnée. le roman est surprenant, inclassable et au début j'ai du mal avec le style. Je tourne les pages et hop je suis happée, noyée. Clairement ce livre n'est pas de la grande littérature. Âmes sensibles s'abstenir, ça saigne. Coincé(e)s du popotin, merci de passer votre chemin.  

L'écriture est rythmée, crue, visuelle, cinématographique, bourrée d'humour noir, très noir même. C'est décalé, décadent, absurde. Une série B sur papier ? Un hommage à Tarantino ? Ou un western spaghetti des temps modernes ultra-violent et macho ? le tout servi avec une touche de fantastique (des vampires, des vrais, pas de la Bit-lit pour fillettes).  L'histoire en une phrase? "Santa Mondega" est le trou du cul du monde, un bled peuplé d'un ramassis de "raclures" qui dégomment comme elles respirent.

Les personnages sont de vraies caricatures, mais c'est fait pour. L'auteur n'a pas peur des surenchères, de l'excès. Des mâles avec de gros .. flingues. Des personnages féminins insignifiants, des cruches... mais bonnes, bien gaulées. C'est le principal non ? (Mesdames il faut du second degré j'ai dit hein ? Sinon on passe son chemin.) Mon petit préféré ? Putaxxx Elvis quoi !!! Elviiiiiis ! He's back!! Bon OK, pas pour très longtemps, mais c'est l' jeu ma pauvre Lucette.

Quant à la fin du roman, j'avoue que je n'ai pas vu venir le seigneur des ténèbres!!! Surpriiiise! Mais pour être franche cela me rassure. Vu que c'est du grand n'importe quoi, pour deviner la fin il faut avoir l'esprit sacrément dérangé à mon humble avis. Enfin, je suis assez curieuse de lire la suite, la fin de celui-ci est juste une invite pour le tome 2.

Pour conclure, ce n'est pas un grand chef d'oeuvre, l'écriture est plutôt moyenne, les personnages des caricatures déjà vues au ciné, mais l'histoire est rythmée et addictive, l'auteur nous balade et pas besoin de siffler un bourbon pour avoir le tournis. Et ça me plaît bien comme ça. Quant à la fontaine d'hémoglobine, de boyaux et de cervelles explosées, elle provoquera rapidement des haut-le-coeur aux plus sensibles !

PS : Pas très châtié mon langage pour cette chronique, c'est une tentative d'hommage à Elvis, que voulez-vous !!
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Je l'ai depuis quelques temps dans ma pal mais je ne m'étais toujours pas risquée à le lire, n'étant pas sûre de l'apprécier. Il aura fallu que je le trouve en audiobook pour tenter l'expérience. À l'époque de sa sortie, mon ex avait dévoré les 4 tomes. Pour ce premier tome, il s'agit de 6 audios de 1h30 à 2h chacun.

À l'écoute de ce roman, je comprends mieux pourquoi je n'avais pas sauté le pas plutôt. C'est vulgaire et grossier à foison. du fait du bar du début, j'ai cru être dans un western jusqu'à ce qu'un des personnages mentionne L'arme fatale et Mel Gibson. L'histoire se déroule donc dans une période plus proche. Mais elle est étrange, on change souvent de narrateur et les bonds dans le temps sont fréquents, un peu trop à mon goût. Malgré tout, l'histoire m'intrigue, mais je ne sais que penser du reste. Après une écoute de 3h de ce roman inclassable, c'est certes très violent et vulgaire à souhait. Pour certains, ce genre est jouissif. Pour ma part, je m'y ennuie entre tous ces tueurs à gages à la poursuite d'une pierre de légende et deux flics qui essayent de résoudre les enquêtes liées aux meurtres et aux cadavres sanguinolents que les premiers laissent derrière eux. Comment dire que pour moi, c'est trop exagéré pour être un minimum crédible. J'aime le mélange des genres mais celui-ci n'en fait pas partie (burlesque, policier et fantastique). Mais dans cette histoire, c'est surtout le loufoque qui me gêne car je ne le vois pas… Je ne constate qu'une exagération des faits et gestes de chacun mais l'histoire n'avance que par le fait des flots de sang et des tueries… Pas trop mon kif… J'avais 3 des 4 tomes en ma possession, je crois qu'ils vont partir à l'échange, en boite à livres ou autre.

Comme vous l'aurez compris, ce roman aura été une déception mais je ne suis pas plus surprise que ça. Depuis sa sortie, je ne m'y étais pas intéressée. Il a donc été abandonné au bout de 3h d'écoute. Si vous êtes amateurs de ce genre de romans (loufoque et dans l'excès), je vous conseille donc de le découvrir pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, je change de registre.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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