Guère volumineux pour pouvoir le glisser aisément dans une poche et plaisant à lire, voilà deux critères recherchés lorsque que je me suis retrouvé devant cette boîte à livres, adossée à une école publique où des chères têtes blondes, penchées de manière studieuse sur leur pupitre lisaient peut-être un roman jeunesse, prémice de l'amour de la lecture, que nous partageons tous ici sur Babelio.
Une anecdote n'apportant rien à mes impressions sur ce livre, ce recueil de nouvelles dont je n'ai même pas eu besoin de consulter la quatrième de couverture, me contentant simplement des informations notées sur la tranche. Suffisantes à mes yeux, car ayant vu différentes éditions des "13 à table !" dans la liste de lecture d'une Babeliote, qui les avait appréciées à chaque fois. J'ai donc bien fait de faire confiance à ses impressions, passant un agréable moment de lecture en compagnie de 15 auteurs aux divers styles d'écriture, couchant sur papier 14 nouvelles plus ou moins courtes sur le thème du “premier amour”.
Un format très appréciable permettant de retrouver des auteurs déjà lus – tel
Philippe Besson dont j'avais grandement apprécié avec “
Vivre vite” et dont le style d'écriture me plaît – et de découvrir des nouvelles plumes, des auteurs inconnus pour moi ou que je ne connaissais que de nom.
Si j'ai vite décroché avec
Maxime Chattam et “Big Crash ou le Sens de la vie”, guère compris où voulait en venir
Véronique Ovaldé avec “Mon premier amour” et été quelque peu déçu par l'histoire “Une si jolie nuit” d'Olivia Ruiz – sans que cela ne m'ôte l'envie de lire " La Commode aux tiroirs de couleurs " - la lecture de certaines nouvelles m'a donné envie d'en découvrir plus sur l'univers de quelques auteurs.
Notamment celui de François d'Epenoux dont l'appréciable nouvelle "1973, 7e B" fut émouvante, et qui pourrait me toucher avec son roman " le réveil du coeur ". Et pourquoi pas découvrir également l'univers d'
Alexandra Lapierre, auteur reconnue pour ses grandes biographies romancées dont “
Fanny Stevenson” et qui a su au travers de sa nouvelle “Le correspondant autrichien” me mener avec agilité sur une fausse piste avant de clore par un final à l'opposé de ce que je m'attendais.
Pour résumé, "13 à table ! Version 2021", c'est 137 pages lues (moins les 14 pages de la nouvelle de
Maxime Chattam) sans voir le temps passé. A conseiller, d'autant que c'est pour la bonne cause, les recettes du livre permettant de financer des repas aux Restos du Coeur. Et me voilà quelque peu honteux d'avoir déniché ce plaisant recueil de nouvelles dans une boîte à livres...