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EAN : 9782266319966
528 pages
Pocket (07/07/2022)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
VIe siècle avant Jésus-Christ.
La rumeur gronde dans Babylone…
Devant chacun des temples de la cité millénaire, des cadavres mutilés sont découverts.
Punition divine pour châtier les babyloniens ou crimes abjects ?
Ces meurtres incompréhensibles réveillent les passions enfouies, alors que la peur, la suspicion et l’angoisse traversent les ruelles de cette capitale en proie à de terribles luttes de pouvoir.

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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
« Alors que Nungal, à la tête des troupes d'élite, arrivait en vue des remparts de Babylone, un sentiment de puissance s'empara de lui. Les fortifications aussi inviolables que majestueuses proclamaient la domination de l'empire dont il était l'un des glorieux artisans.
Entre les remparts extérieurs et les murailles intérieures, les armées chevauchèrent à travers les magnifiques palmeraies pour atteindre la porte d'Ishtar. Des huit portes qui permettaient de pénétrer dans la Cité, celle d'Ishtar, dédiée à la déesse de l'Amour et de la Guerre, était incontestablement la plus somptueuse. Les dragons et les taureaux reprenaient vie sous la lumière du soleil montant. Les briques émaillées étaient d'une couleur bleue si intense, qu'on pouvait s'imaginer qu'elles avaient été recouvertes de lapis-lazuli. Les abords étaient envahis par une foule en liesse, massée là pour acclamer le retour des troupes victorieuses.»

Babylone, le réveil des passions - Catherine David et Françoise Bouron @editions_pocket

Qui n'a jamais rêvé de voir Babylone, la grande, la majestueuse? de déambuler dans ses rues mais surtout ses jardins suspendus, une des 7 merveilles mythiques de l'Antiquité?

À travers ce roman, voilà qui est chose faite et je peux vous assurer que j'ai pris plaisir à découvrir la ville sous la plume talentueuse de ces deux autrices!

Nous sommes en 557 avant JC, Nériglissar s'est emparé du pouvoir après avoir fait assassiner le fils de Nabuchodonosor II qui devait lui succéder à sa mort…

Entre intrigues et complots, bruits de palais et rumeurs de ville, guerres et alliances, ce roman foisonnant est une sublime immersion dans la vie de l'époque en Mésopotamie.

Les personnages ne sont pas en reste: Kassaia la reine intrigante et son fils à moitié fou, Lâbâsi-Marduk, ne sont pas sans rappeler Agrippine et son fils Néron; le valeureux guerrier Nungal nous rappelle un autre guerrier mythique, le redoutable Achille…

« Il fit le tour du camp. Sa silhouette haute était connue de tous. Il avait la démarche rapide et fluide d'un félin. On murmurait qu'il possédait les qualités d'un lion: puissant dans ses attaques, prompt à la détente, c'était un guerrier redoutable.»

Mais ce qui nous tient en haleine tout au long du récit, au-delà du côté historique, ce sont les manigances de la Cour de l'époque qui ne sont pas sans nous évoquer quelques cours des siècles derniers…

« C'est ainsi que Yasîm comprit qu'il s'agissait d'ourdir une conspiration visant à s'emparer du pouvoir. En aucun cas le prince ne devait succéder à Nériglissar. C'est la raison pour laquelle ils s'employaient à réunir les forces stratégiques de Babylone autour de Nabonide, le père de Bel-sar-usur. »

L'histoire de Babylone comme vous ne l'avez jamais vécue et qui se déroule sous vos yeux pour votre plus grand plaisir!
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J'ai eu une époque où j'étais très fan de romans historiques et où je lisais un peu tout ce qui sortait, du coup, j'ai eu la chance de faire un peu le tour des lieux et époques proposés. Après une longue pause, je m'y remets et je suis ravie de constater que j'ai encore des lieux à découvrir comme c'est le cas avec le Babylone de Catherine David et Françoise Bouron, même si certains petits défauts m'ont empêchée de pleinement apprécier cette lecture.

Avec lui, c'est la première fois que Catherine David écrivait un roman historique visant un public adulte, elle qui est habituée aux rayons jeunesse, et c'est peut-être pour cela qu'elle est allée vers une écriture un peu datée comme celle qu'elle a dû elle-même longtemps côtoyer et qui rompt avec la mode actuelle qui met les personnages féminins au coeur de l'histoire de manière positive et revendicatrice. Ici bien qu'elles soient des moteurs de l'histoire, elles sont malheureusement bien écornées par l'autrice et ça fait un peu mal au coeur de lire cela.

Le dépaysement est en revanche parfaitement réussi. L'autrice nous plonge dans une Babylone antique plus vraie que nature avec le successeur du célèbre Nabuchodonosor II, le méconnu Nériglissar et le fil bien encombrant de ce dernier Lâbâsi-Marduk, nous décrivant par le menu leur vie, leurs rites, leur politique, leur rapport aux femmes et à l'amour, etc. A l'aide de lieux connus comme la porte d'Ishtar et son allée processionnelle qui lui fait suite, du palais du roi et des demeures des riches personnages que l'on suit, on s'immerge vraiment dans ce lieu et cette époque lointaine, comme on a pu le faire sur des romans mettant en scène l'Egypte ancienne.

J'ai ainsi aimé suivre les soucis dynastiques qui sont au coeur de l'histoire et qui nous font découvrir la royauté de Babylone, des hommes qui ont pris le pouvoir à d'autres et qui ont bien du mal à le conserver face à la fronde grandissante contre le successeur bien maladroit du souverain actuel. C'est passionnant de voir la reine-mère tenter de se dépêtrer de ce piège et d'attirer, maladroitement, le pouvoir à elle, tandis que son fils, en grande partie fou, fait de drôles d'expériences avec les animaux sauvages de sa ménagerie. On a l'impression d'être à la fois dans un asile de fou et dans les coulisses des complots visant à prendre le pouvoir.

Cela met en scène des personnages intéressants comme la reine-mère que je viens de citer, qui est loin d'être bête mais qui est peinte comme une femme vénale et manipulatrice, un cliché de reine à la Marie Médicis que j'affectionne peu. Il y a également Nungal, un jeune général prometteur, qu'on enverra à plusieurs reprise au front, et qui aura son rôle à jouer dans le futur de son pays. Sans compter, la jeune et belle Laliya, fille d'un notable de la cour, qui sait lire et écrire, et qui aimerait bien échapper au destin que son père lui prépare afin de lui gravir les échelons du pouvoir. Là aussi, elle est fort maladroitement écrite, comme toutes les femmes de cette histoire et ce malgré ce désir de liberté et cette instruction dont elle dispose. Elle est bien trop vite réduite au portrait d'une petite fille pure qui s'amourache du beau général et fait tout pour se faire remarquer. Bof.

Le récit oscille donc entre potentiel et maladresse. C'est intéressant de suivre le basculement de ce régime dans une ville où les plus forts l'emportent à chaque fois et non les héritiers présomptifs. C'est rageant de voir les femmes réduites à des portraits clichés d'un autre âge. C'est énervant de voir les scènes de sexe pulluler et être terriblement mal écrite, avec un érotisme qui ne sert à rien au final.

J'avais vraiment envie de faire la découverte d'un bel univers méconnu pour moi à travers ce récit richement sourcé d'après ce qu'en disent les autrices. Je me retrouve au final face à une oeuvre à la conception datée et ne correspondant plus à mes attentes. J'ai aimé l'écriture de sa dimension politique, j'ai presque détesté celle des personnages et de leurs relations. Entre promesses et maladresses, je ne sais que choisir quand à l'avenir de cette série chez moi…
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Babylone, VIe siècle avant J.-C., des meurtres devant les temples, un complot pour renverser le futur roi, C'EST LE BAZAR xD
Bienvenue dans « le Réveil des passions » !

Si au début j'étais plutôt sceptique, j'ai finalement j'ai bien aimé ce premier tome !

J'ai trouvé la mise en place des personnages et des différentes intrigues un peu longue (200p), mais une fois tout ça installé, j'ai adoré l'intrigue politique et le complot ! J'suis une comploteuse moi xD
Ce qui m'embête aussi un peu, c'est que pendant ces 200 premières pages on n'a pratiquement pas d'histoire de Babylone et d'éléments historiques ! Ils arrivent plus tard et c'est ce qui rend cette première partie de roman un peu essoufflante. Mais tout devient bien plus intéressant grâce à une partie de chasse aux lions dans le désert, et des cérémonies religieuses super immersives ! Preuve qu'il y a de l'historique !
J'ai quand même été un peu déçue que la partie polar ne soit pas plus traitée, mais c'est sûrement un problème de la 4e de couverture qui joue trop sur ça, on connaît.

Au final c'était un premier tome peut-être inégal mais avec des thèmes super intéressants et bien traités quand ils arrivent, et après cette mise en place, j'ai hâte de lire le second tome !
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A𝖛𝖎𝖘 :

Je remercie encore Françoise Bouron pour l'envoi et pour la découverte de ces derniers rois de babylone. Mais malheureusement, je n'aurai pas adhéré à mes lectures...

Dans le tome 1 :

Il y a trop de personnages, trop de sujets (meurtres, complot, rêve d'amour, prince fou, reine ambitieuse..) et je m'y suis vite perdue. Il y a eu aussi trop de scènes de sexe et vous me connaissez, trop c'est trop.

J'ai manqué cruellement de descriptions sur les lieux, hormis les passages avec les jardins suspendus, pour moi l'histoire pouvait se passer n'importe où.

Oubliez l'histoire des meurtres qui sont peu présent et dont je n'en ai pas compris l'intérêt. Et il n'y a ni "angoisse, peur et suspicion" comme le dit la 4ème.

Côté positif, j'ai accroché sur le dernier tiers avec le complot mis en action, les chapitres sont très courts ce qui donne du dynamisme. Les autrices ont su transmettre l'histoire des rois de Babylone, comme les croyances et offrandes faites au dieu Marduk et les rituels d'enterrement d'un roi.

Mais au final je n'ai accroché à aucun des personnages ce qui a rendu les choses compliqués...
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Un roman passionnant du début à la fin. Une intrigue à la mode "Game of thrones".
Des complots, des combats, de la romance...
J'ai été plongée dans les magnifiques paysages de Mésopotamie.
Le style d'écriture est beau et fluide, on ne s'ennuie jamais.
Je recommande ce livre !
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Cela n'était pas la première fois que la tête lui tournait. Son front devenait brûlant, sa vue se brouillait. Heureusement, les symptômes ne duraient pas. Il réussissait encore à maîtriser ses défaillances. Personne ne devait être mis au courant de ses crises, car il savait qu'un roi affaibli devient vite vulnérable.
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Kassaia avait réussi à cacher son existence, même aux espions du roi. Quiconque avait des intérêts importants à défendre possédait un réseau plus ou moins étendu d'informateurs en tous genres.
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