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3,9

sur 1610 notes

Aux Doges là-bas dans les Cévennes
La solitude libère la haine
Et Gus dans cet âpre décor
Ne peut empêcher le passé
de saigner et saigner encore
Les souvenirs comme un couperet
Lacèrent ses noires pensées
Rien que son chien Mars à aimer
Une seule affection: Mémé
Il y a bien Abel le voisin
Taciturne,le corps éteint
Mais ses mystères et ses silences
Gus éperdu décontenancent

Jusqu'au sang des violences
Jusqu'au feu révélateur
Un secret dévastateur
Et une seule délivrance

Au profond de mon coeur éclaté et meurtri
Les souffrances de Gus mot à mot ont grandi
Eblouissement d'une écriture , flot d'étincelles
Grossir le ciel de chagrins fous, de vies cruelles.
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Un pur bonheur de lecture.
"Grossir le ciel" est un extraordinaire roman, huis clos étouffant au coeur d'une nature et d'un hiver omniprésents.

D'une plume épurée, Franck Bouysse tisse une intrigue crescendo où la profondeur réveille l'espoir.

Au-delà, "Grossir le ciel" est un chant, un hymne à la Nature sauvage, une célébration de l'Homme par l'homme.

En filigrane: la nostalgie, l'angoisse du temps qui s'écoule.

Que dire lorsque le talent de l'auteur nous laisse sans voix, une seule chose : LISEZ-LE.
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Franck Bouysse
Sa marque de fabrique : un univers glauque, noir et pourtant illuminé d'une poésie charnelle, humaine !
J'aime son style, la force de son écriture qui traite de l'essentiel. le témoignage de ce monde qui disparaît.
Il creuse les sillons de l'âme humaine :
"Il creuse l'obscurité pour donner du travail à la lumière"
Il creuse toujours au même endroit mais de plus en plus profond.
Grossir le ciel
L'auteur nous conte merveilleusement la rugosité des paysages Cévenols, le monde paysan traditionnel qui se meurt lentement, silencieusement.
Il fait entendre la voix de gens qui n'ont jamais la parole.
De ces hommes rustres qui foulent, travaillent cette terre austère depuis la naissance.
Dans cet univers : "la vie ne fait pas de cadeau"
Un hameau perdu, les Doges : deux fermes éloignées de quelques centaines de mètres, de grands espaces, des montagnes, des forêts ...
Gus, figure centrale de ce roman, son regard, vit ici depuis plus de cinquante hivers, pas malheureux, pas vraiment heureux non plus.
Le récit commence avec la mort de l'abbé Pierre :
La tristesse l'envahit, sans prévenir ! Il est impressionné par la vie de cet homme.
Et puis il y a Mars, son chien, son meilleur compagnon
Il n'a que lui à qui parler !
Mais Gus aussi taiseux soit-il, a de l'humour, de la répartie quand il rencontre "des grands airs", des banquiers, des institutions ...
Un moment savoureux entre Gus et "le pingouin" du crédit des agriculteurs :
" - Une banque comme la nôtre, c'est bien plus qu'un endroit où on dépose son argent, surtout pour les agriculteurs.
- ça tombe plutôt mal, parce que moi, je suis paysan...

Abel, plus âgé, rugueux et mystérieux vit dans l'autre ferme.
Aucun des deux hommes n'est causant,
Il s'entraident :
Des coups de main et des coups de rouge !
Gus et Abel, deux ours mélangeant leurs solitudes en buvant un coup, chez l'un ou chez l'autre.
Ce moment de fraternité, ils le vivent à trois, le troisième, leur fidèle ami : le rouge ! alcoolisé et sans modération !
Car ces instants sont propices aux mots, phrases, conversations ... Mais avec modération !
"Buvons puisqu'il est l'heure
Buvons rien que pour boire
Je serai bien dans une heure
Je serai sans espoir
Ami, remplis mon verre
Encore un et je vas
Encore un et je vais"
Ces êtres au passé lourd, cabossés par la vie, par leurs souvenirs crasses sont peu enclin à exprimer leurs souffrances et leurs émotions.
Les face à face entre Gus et Abel, faits de silences et de soupçons insidieux, sont superbement orchestrés.
Car ce roman est puissant, chaque mot est à sa place dans une proximité de ces deux solitudes qui s'affrontent, celle des hommes et leurs orages intérieurs !
L'écriture est impressionnante de maîtrise, sobre, juste
magnifique !
A consommer Nature Brut ! D'une traite !



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Grossir le ciel de Franck Bouysse est indéniablement un roman noir.
Dans une sorte de huis clos, où nos protagonistes sont coincés en plein dans les Cévennes, nous découvrons deux personnages atypiques en quête de tranquillité et de réponses, les deux n'étant pas compatibles….

Gus s'occupe seul de sa ferme héritée de ses parents. Seul quotidien connu, il passe son temps à s'occuper de ses bêtes et à aller boire un coup chez son voisin le plus proche, lui aussi paysan, Abel, son seul véritable contact extérieur en dehors de son chien. Ce quotidien bien rodé va être chamboulé le jour de la mort de l'Abbé Pierre qui sans aucune raison apparente, va chambouler notre Gus, pourtant protestant. Mais cette actualité va être le top départ à de nombreux autres chamboulements…

Totalement happée par ce récit, j'ai eu énormément de mal à lâcher le roman avant le grand final. le terme « roman noir » a-t-il été inventé pour ce roman ? Grossir le ciel n'est pas un roman sanguinolent ou graphique de quelque manière que cela soit, et pourtant, il est rempli de noirceur et de crasse. Ce quotidien de paysan d'un autre temps rempli de secrets et de non-dits malsains nous intrigue et ne nous lâche pas. Franck Bouysse nous propose un roman addictif porté par une ambiance singulière. Ambiance servie par une écriture particulière et qui sert parfaitement cette atmosphère. Grossir le ciel est un roman qui a su rencontrer un succès important, mérité amplement. J'ai découvert aujourd'hui un auteur qui, j'en suis sûre, me réserve encore des pépites !
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En 2002 j'ai séjourné à Pont-de-Montvert, dans les Cévennes. Peut-être ai-je croisé dans les alentours, sur un chemin, Gus et son chien Mars dans leur tracteur, ou peut-être ai-je aperçu de loin la ferme des Doges.

Je n'ai pas réussi à la trouver sur la carte. Mais ce genre de détails contingents n'empêche pas certains lieux d'avoir une existence bien à eux. Gus vit donc une vie de marginal aigri, seul dans sa ferme, avec ses animaux et son gros rouge, traînant derrière lui un passé tragique et douloureux, non loin d'Abel, son voisin et seul ami, entourés d'une nature majestueuse.

Pourtant j'ai eu du mal à y croire, à ce paysan sans compte en banque, qui vit en 2006 comme en 1960, ni au trait rural forcé. Un certain nombre de petites invraisemblances qui ne m'a pas aidé. Est-ce parce que je suis moi-même fils de paysans éleveurs ?

Mais nous sommes en janvier 2007. L'abbé Pierre vient de mourir. Un coup de feu éclate. Un mystère qui pousse à avancer, une série d'événements tragiques d'où resurgit le passé. Un style particulier, âpre et riche en métaphores. Roman noir sur le blanc de la neige tâché de rouge.
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Je me suis plongé dans un univers rurale pendant un court trajet livresque. Entrecoupé de solitude et de secrets.
Deux voisins paysans qui s'entraident sur leurs terres agricoles et Gus le plus jeune va découvrir des secrets cachées mais pas que …
J'ai apprécié le récit, les personnages et la fin.


Je n'ai pas aimé un livre de cet auteur, surtout le final. Depuis j'ai toujours peur d'être déçu, je m'attends toujours à une fin manqué… je dois être hanté puisque les autres ouvrages ne m'ont jamais déçu…. Mais mes pensées sont depuis, focalisé sur se mécontentement.

Je continuerais à lire avec plaisir cet auteur.

Bonne lecture !

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On va finir par croire que j'ai une tendresse toute particulière pour les histoires qui ont lieu dans des coins reculés, dans les trous du cul du monde où le temps semble s'être figé.

Venant d'un milieu rural j'aime y retourner via la littérature. le terreau est toujours propice pour y semer des mauvaises graines qui donneront un récit flamboyant avec des gens simples.

Fin janvier 2007. Les Doges, un lieu-dit perdu dans les Cévennes, deux fermes isolées, deux hommes seuls, des paysans qui possèdent peu mais ne demandent rien de plus qu'avoir la paix et à manger dans leur gamelle. Deux hommes séparés par vingt ans de différences, deux hommes qui parlent peu et apprécient cette solitude.

Gus, la cinquantaine, vit avec son chien, s'occupe de ses vaches et traite la terre avec respect. Abel, vingt ans de plus, s'occupe des siennes et, de temps en temps, ils se rendent des menus services avant de s'envoyer un coup de gros rouge, un ch'ti canon…

La terre est âpre, imbibée du sang des vieilles guerres qui eurent lieu dans des temps reculés et elle forme les caractères des hommes qui la travaillent car chez eux, la tendresse, ça n'existe pas… Pas de place pour ça ou bien souvent, ils l'ont perdue à force de recevoir des coups – de pieds ou du sort.

Malgré son peu d'instruction, Gus a compris bien des choses dont "L'habit ne fait pas le moine". Même si le décès de l'abbé Pierre lui retourne les sens, bien qu'il ne soit pas catholique mais protestant.

Gus, c'est le personnage principal, il a beaucoup souffert et je l'ai trouvé très attachant sous sa carapace.

La vie rurale et les petits travaux de la ferme décrits m'ont rendue nostalgique parce qu'ils m'ont fait penser à mon grand-père. Les vaches, les vêlages, réparer une clôture… J'y étais de nouveau ! Les descriptions des paysages ou des travaux de la ferme sont bien rendus, sans appesantir le récit.

Peu de personnages, un huis-clos neigeux qui m'a rendu la gorge sèche et les mains moites tant l'auteur a su distiller son suspense et ses situations angoissantes. Avec peu, l'auteur sais nous activer le palpitant.

Des non-dit, des secrets de famille, des souvenirs qui, tels des flocons de neige, pleuvent doucement sur l'histoire, nous en apprenant toujours un peu plus sans nous en dire trop, éveillant notre curiosité sur ce qui a bien pu se passer lorsque Gus allait tirer les grives et a entendu un autre coup de feu ainsi qu'un cri…

La plume de l'auteur a réussi à rendre poétique cette violence latente, cette apprêté de nos deux paysans, leur caractère bourru et leur envie de ne pas trop fréquenter leurs semblables, tout en restant humain et en cherchant tout de même le contact entre eux.

Cela a rendu la lecture simple, évidente, tout en la remplissant d'une beauté d'écriture qui m'a subjuguée. L'utilisation de quelques métaphores "fortes" a rendu le style encore plus empreint de tristesse mâtinée de poésie.

C'est riche, c'est élégant, sans jamais être lourd, sans jamais en faire trop. Bref, c'est d'une rare noblesse. Une vraie pépite, ce roman.

Les trente dernières pages se dévorent avec précipitation, tant on veut savoir ce qu'il va se passer, mais le coeur est serré.

C'est ce que j'appelle un "putain d'excellent roman" tant l'équilibre entre tout est parfait. Il est court, mais puissant et vous laissera un goût métallique dans la bouche durant un long moment.

Un roman qui marque.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Premier contact littéraire avec F Bouysse, découvert par les nombreux retours positifs sur babelio.
"Grossir le ciel" donc, choix non prémédité, simplement parce que mis en exergue en librairie, pour découvrir le style Bouysse après quelques échanges ici même.

Une description âpre, noire, d'un modèle paysan isolé, reclu, physiquement et mentalement, en voie de raréfaction mais encore persistant au fond de nos campagnes françaises. L'on ressent que l'auteur, corrézien, région agricole d'élevage bovin, maitrise le sujet, que ce n'est pas seulement un décorum de scénario.
Les descriptions de ces vies de reclus taiseux, viscéralement accrochés à leur terre ancestrale, aux caractères méfiants et madrés, avec leurs lots de secrets, de silences, de rancunes, soldant les comptes en quasi consanguinité familiale et sociale, sonnent terriblement vraies ; ils se démènent, se battent, jusqu'au drame, à l'absurde, pour protéger et faire vivre leur terre, qui les possède autant qu'ils la possèdent.

Le roman se lit bien, rapidement vu son petit format si l'on y plonge, et donne l'envie de poursuivre la découverte de l'auteur, peut-être à doses modérées dans un premier temps.
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J'ai découvert il y a quelques semaines l'écriture de Franck Bouysse avec son magnifique roman "Glaise " et devant ma chronique enthousiaste, mes amis lecteurs m'ont fortement conseillé d'autres titres de ce même auteur.
Mon choix s'est donc porté sur Grossir le ciel, choix judicieux, une fois de plus.
Au travers de ce roman noir, au coeur des Cévennes, la vie de Gus, ce paysan taiseux, a remonté à ma mémoire des souvenirs d'enfance. Mon enfance bressane au milieu de ce monde paysan, moi le fils d'ouvrier sidérurgique, j'ai retrouvé ces gestes, ces odeurs, ces images qui m'ont enchanté et que je regrette aujourd'hui avec nostalgie, d'autant que ces braves gens, côtoyées à l'époque, ont pour la plupart quitté cette terre qu'ils aimaient tant.
La Bresse, ce n'est pas les Cévennes, certes, mais le monde paysan, il n'y en a qu'un, une histoire commune, une vie identique où qu'on se trouve géographiquement parlant.
Franck Bouysse trouve les mots justes, pour raconter simplement les vies simples.
Gus, Abel, destins croisés, destins partagés. Souvenirs, mensonges, non-dits dans la rigueur de l'hiver cévenol. Des hommes, des bêtes, la neige... acteurs d'un drame qui tisse sa toile au fil des pages.
Oui, Monsieur Bouysse, je me suis régalé de ce récit et j'en veux encore. Comme une bonne soupe, j'en reprendrai une louche, et un verre de bon gros vin rouge qui tache, parce que c'est aussi ce qui relie les hommes, les hommes de la terre, mais aussi les hommes de lettres avec leurs lecteurs.
A bientôt donc, à Lyon déjà où j'ai bien l'intention de vous rencontrer en avril prochain...
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«Une saison avec un soleil dans le ciel qui ne parviendrait pas à trouver sa place entre les nuages. du froid jusque dans les os. Au plus profond.»

«Grossir le ciel», c'est mon premier livre de Franck Bouysse. Je le remarque grâce à mes amis, sur ce site. C'est ainsi que je fais une rencontre magique avec l'auteur, je découvre une pépite. Je vois qu'en plus, il gagne des prix :
- Prix Polar Michel-Lebrun 2015
- Prix Polar Pourpres 2015

Poignant, Saisissant, Bouleversant



Quand je commence à lire l'histoire, je me sens dépayser par cet endroit isolé, qui est en retrait du village. On fait la connaissance de Gus, avec son chien Mars, ainsi que d'Abel, son voisin. Ils sont deux fermiers, qui s'occupent de leurs terres. Ils font chacun leurs affaires, ils se rencontrent parfois, mais on ressent un étrange malaise.
Le lieu se passe en Dodge, au coeur des montagnes. J'entends clairement le vent fouetté les arbres, je m'imagine l'étendue des champs et je revois les flocons tombés, à travers cette nature froide et hostile.



On se sent alors vulnérable et impuissante, dans cet espace limité, et on partage la vie de Gus, sur son territoire, on fait également un retour dans le passé. On s'attache à cet héros solitaire, où il ne l'a pas eu facile depuis il est né. Dans son entourage, il y a juste son chien, et son voisin. Il y a bien sûr l'abbé, qu'on voit à la télévision mais pour Gus, c'est une présence familière, dans son cercle restreint. Lorsqu'il annonce son décès, rien n'est plus pareil. Il se passe par la suite des événements inexplicables dans cet environnement tendu et malsain.



Au cours du récit, on voit de plus en plus Gus, préoccupé. Son chien Mars est également nerveux et on fait aussi la rencontre des visiteurs inattendus. Ils veulent lui parler de Dieu, de sa terre et lui il n'a rien demandé. Quand il descend au village, il reçoit aussi une proposition, qui le rend encore plus amère. C'est un peu à cause de ces incidents, que Gus et Abel auront des interactions ensemble. On ressent également que le fil est mince, que leurs rapports sont fragiles au cours de leurs échanges. On ne peut pas rester indifférent, c'est deux héros différents mais qui se ressemblent. À mes yeux, ils ont une chose en commun : Ils ont un grand coeur, sous leurs carapaces. Tu ne peux pas t'empêcher de les aimer, de ressentir ce qu'ils vivent et à travers eux, ton coeur saigne.



L'auteur Franck Bouysse sait maintenir ton attention. Tu te laisses happer par sa plume à la fois magnifique et dure. Il prend des mots rudes et ardus pour être près des personnages. On s'aperçoit que le mal de l'âme existe, que les blessures ne sont pas guéries, elles sont encore vives. Ils restent encore des secrets inavoués. Dans ce cadre sauvage, la nature ainsi que les animaux détiennent une place importante. J'avertis qu'il possède des passages qu'ils peuvent être dérangeants. On hume dans l'air, au-delà des cieux, on soupçonne que le mal est caché, en ces lieux. C'est subtil, ça ne s'explique pas.



Au niveau de son écriture, c'est fluide, c'est facile à suivre. Je ne trouve pas de temps mort, tu ne veux pas lâcher ton livre, car tu veux voir ce qui va arriver. L'auteur maîtrise bien son intrigue et il manipule bien ses personnages. Il sait mettre également une touche d'humour sarcastique, quand il le faut, il sait aussi ajouter une touche d'humanité, lorsque c'est le temps. C'est une rencontre entre voisins, lorsqu'on se fréquente, on ne sait pas, ce qui peut arriver. L'auteur joue alors habilement avec le lecteur, jusqu'à la finale. Je n'ai pas de mot pour décrire la fin, quelle claque !

«On fait parfois des choses qui sont plus fortes que nous, quand l'instinct seul dicte sa loi.»

Pour terminer, c'est un excellent moment de lecture, que je n'oublierai pas de sitôt, ses deux héros. C'est une histoire triste, intense et émouvante. Elle peut être difficile à lire. Je suis conquise par son talent de conteur, quel coup au coeur ! C'est un récit qui vient te toucher, ton coeur se déchire. Au fil de l'histoire, tu vois les confidences se dévoiler et les mystères se résoudre. L'auteur possède ce don, de te déstabiliser. C'est pour toutes ses raisons, que c'est une belle trouvaille. Il faut également bien choisir le moment pour le lire. Et vous, écoutez-vous toujours votre instinct ?

Sia
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