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" Vie rurale, paysans, ouvriers de la terre !..."
Liste créée par fanfanouche24 le 22/01/2017
28 livres.

Un Polar récemment lu, qui se déroule dans le monde rural et paysan, dans un coin reculé des causses, "Seules les bêtes" de Colin Niel m'a donné envie de récapituler les lectures (fictions, témoignages, essais, etc) faites ou croisées sur le sujet...

*** le 22 janvier 2017- actualisé le 16 septembre 2017



1. Seules les bêtes
Colin Niel
4.15★ (1913)

Voir ma chronique de janvier 2017....[extrait]"Une lecture inhabituelle que ce roman policier; un genre que je ne lis quasiment jamais !! Les impulsions d'achat ont parfois des voies impénétrables !!! Là, le déclic fut des plus imprévus et insolites... Fouinant dans une librairie de ma ville, je me suis dirigée vers la caisse où la personne en fonction était plongée dans un ouvrage dont la couverture a attiré mon regard... J'ai questionné la caissière qui m'a exprimé l'agréable surprise que ce policier.... la variété des personnages, le lieu inhabituel de l'intrigue: un coin reculé des Causses... Je me suis laissée tentée... et je ne le regrette pas: un polar, certes mais qui se passe dans le monde rural, et paysan. 5 personnages qui racontent leur quotidien, leur existence, leurs déceptions ainsi que leurs rêves , et qui d'une manière plus ou moins directe ont croisé la fameuse Evelyne Ducat, bourgeoise et femme de la ville qui a réintégré cette province à l'écart, avec un gars du cru qui a réussi...Celle-ci a subitement disparu....et le mystère s'épaissit progressivement... il ne s'éclaircira qu'aux tout derniers moments..."
2. Le pain blanc
Daniel Crozes
3.58★ (77)

"Antonia a douze ans lorsque sa famille quitte l'Espagne, fuyant la misère des pueblos, pour s'installer dans le sud de la France. Placée dans une ferme, puis accueillie par un couple d'instituteurs, elle refuse de retourner dans son pays natal après la mort accidentelle de son père et épouse un paysan de l'Aveyron, François. Ensemble, ils mènent une vie difficile : d'abord mineur à Carmaux, François retrouve la ferme familiale à la mort de son père. À force de travail et d'obstination, il connaît la joie de manger du pain blanc dans un pays de crève-la-faim et fait fortune dans le négoce des grains, au moment où l'Europe sombre dans la Grande Guerre. La tragédie n'épargnera pas le bonheur d'Antonia et François... À travers leur destin, se dessinent les réalités d'une société en plein bouleversement : le monde des mines à Decazeville et Carmaux, le monde des paysans dans le Ségala aveyronnais qui connaît sa première révolution agricole, le monde des hommes du chemin de fer qui se lancent dans de gigantesques chantiers comme celui du viaduc du Viaur, le monde de la bourgeoisie et des affaires - le négoce du blé - à Rodez, à Paris et jusqu'à New York. Un roman dans lequel l'espoir et la révolte s'élèvent face à la mort et à l'injustice."
9. Une pomme oubliée - Le tilleul du soir
Jean Anglade
4.62★ (12)

"Joannès Plandieu, dit Valetequerre, meurt. C'était le dernier survivant du Peyroux, petit hameau du fin fond de l'Auvergne, avec la vieille Mathilde, sa voisine d'en face. Le village est-il destiné à s'éteindre doucement avec ses habitants ? Non, tant que Mathilde veille avec amour sur chaque maison, redonne vie à chaque pierre... Comment ne pas l'accompagner dans ses tentatives vaines mais jamais désespérées pour retenir les "héritiers" qui viennent parfois, le temps d'un week-end, ouvrir les volets moisis de ces demeures abandonnées ? Comment ne pas attendre avec elle Louis, ce fils qui ne donne plus de ses nouvelles... depuis combien de temps déjà ? Mathilde, devenue la gardienne de ces lieux hantés par les souvenirs, continue seule, telle la pomme oubliée sur l'arbre..."
10. Rougir d'être paysan
Michel Gicquel
3.33★ (9)

"Deux enfants, fils de paysans, nés dans les années cinquante, au coeur du Morbihan, dans un monde en plein bouleversement. Pas toujours facile à vivre quand on est rivé à la terre, quand on envie en secret le confort des camarades citadins, quand on rêve des filles de la ville. Dur quand on voudrait dire tant de choses à son père qui ne dit rien, qu'on souhaiterait tant se confier à sa mère qui n'est plus là. Quarante ans plus tard, Michel et Joseph Gicquel se souviennent. Ils racontent la fierté des racines et la honte des origines. Plus d'un lecteur se reconnaîtra dans leurs itinéraires. Plus d'un revivra la même obstination à tenter de vaincre les frustrations, sociales, affectives, sensuelles, à rompre les tabous. Joseph et Michel révèlent les sentiments et les émotions que nombre de leurs contemporains n'ont jamais su ou pu exprimer."
11. J'ai vu la fin des paysans
Éric Fottorino
4.50★ (15)

"«L'agriculture fut la première grande rubrique qu'on me confia au Monde au milieu des années 1980. J'y ai appris la France vue du sol, avec ses traditions et ses élans de modernité, ses gestes ancestraux et ses révolutions silencieuses, ses bouleversements profonds alliant L'exode rural à une productivité si performante qu'elle fit craindre pour l'environnement. Au moment de publier ce recueil de textes, je suis saisi d'une sensation particulière face à des événements qui se répètent à l'identique, comme si le monde agricole avait le secret du temps qui ne passe pas. Le sociologue Henri Mendras avait fait scandale, en 1967, en annonçant La Fin des paysans. J'ai vu s'accomplir cette prédiction. De crise du lait en crise du porc, c'est un certain visage de la France qui s'évanouit, tandis qu'une agriculture industrielle et financière supplante un ordre éternel des champs désormais révolu.» Éric Fottorino."
12. Jean-François Millet, le peintre des paysans: La nature pour unique bagage (Artistes t. 30)
Eliane Reynold de Sérésin
"Décryptez l'art de Jean-François Millet en moins d'une heure !Surnommé le peintre des paysans, Jean-François Millet se consacre, dans un XIXe siècle définitivement en marche vers l'industrialisation, à peindre le monde rural, peu à peu englouti... Loin de servir une cause politique, il entend simplement rendre toute sa dignité à ces hommes et à ces femmes qui, malgré tout, nourrissent encore la France. Ses toiles, imprégnées de l'odeur de la ferme et des champs, sont empreintes de vérité. Il donne ainsi, aux côtés de Gustave Courbet, ses lettres de noblesse au réalisme pictural"
13. Joseph
Marie-Hélène Lafon
3.78★ (879)

Suggestion de petitchap.
14. Grossir le Ciel
Franck Bouysse
3.90★ (2866)

Proposition de petitchap.
16. Liturgie
Marie-Hélène Lafon
3.94★ (57)

"JEANNE tint dans ses mains des livres dont nul, avant t elle, dans la litanie paysanne des siens, n'avait su, soupçonné, ou espéré l'existence. Quelques-uns, ou quelques-unes, sans doute, avaient, avant elle, mâchonné des lettres indécises, vaguement apprises, lentement dégluties et oubliées, tombées dans la désuétude certaine de ce qui ne nourrit pas. Les livres n'étaient pas dans la mémoire des siens, pas du côté de son sang"
17. Paysans
Frédéric Gana
3.00★ (3)

"Prendre la route, celle des fermes et des estives, des étables et des vergers, des ateliers et des champs. Pendant six mois, nous avons parcouru la France en camionnette à la rencontre de plus de quatre-vingts paysans, producteurs et artisans des métiers de bouche qui exercent leur activité dans le respect de l'environnement et de la dignité humaine. Du maraîcher au céréalier, du boulanger au fromager, du chocolatier au vigneron, nos pas nous ont conduits à l'origine des aliments. Nous avons souhaité rencontrer celles et ceux qui pratiquent une agriculture aussi belle que nous l'imaginions : en accord avec les rythmes naturels, dans le respect des plantes, des animaux, des humains et pour le bonheur des papilles. Cette quête de la relation que l'homme entretient avec sa terre nous a permis d'appréhender la réalité d'une agriculture naturelle, auxiliaire de la biodiversité et du paysage, soucieuse aussi des bêtes, du travail et du consommateur "
20. La terre des paysans
Raymond Depardon
4.26★ (39)

"Le volume est constitué de 120 photos, sur 160 pages, avec une courte préface de l'auteur et des légendes reprenant soit des textes de l'auteur, soit des extraits des dialogues des personnages photographiés (tirés des films et des reportages). Le sujet est celui qui tient le plus à cœur de Depardon : les paysans. On sait que lui-même est né dans une ferme et que son frère est toujours agriculteur. L'album commence par des photos de la ferme du Garet, où il né, et des photos de ses parents et de sa famille. Suivent les photos que Depardon a faites, depuis une trentaine d'années et particulièrement pendant une période de 10 ans, tandis qu'il préparait puis tournait les 3 films qu'il a consacrés aux paysans de moyenne montagne, suivant, d'année en année, les mêmes personnages, certains jusqu'à leur mort. Il se dégage de l'ensemble, outre la grande qualité des photos, l'impression d'un voyage dans un monde tout proche de nous et extrêmement émouvant. "
21. L'homme de terre
Éric Fottorino
3.75★ (3)

"Notre siècle a perdu l'homme de terre. Le Sud paie de sa survie l'élimination massive des paysans. A l'Est, après soixante-dix ans de communisme, le marteau a écrasé la faucille. Et au Nord, les excès de la modernité, des machines et de la chimie préparent l'avènement d'une banquise brune, ces jachères qui cultiveront demain leur gémellité avec la friche, sauf si l'intelligence ou le bitume... Paysans sans terres sous les tropiques, terres sans paysans sous nos yeux, glorification fatale de l'homme de fer dans l'ancien " glacis ", c'est partout le désarroi. Il subsiste cependant une agriculture vivante et diverse, dont les performances n'ont pas gommé l'apprentissage des savoirs, des terroirs, des gestes ancestraux sans cesse améliorés. Cette agriculture, perçue comme un art de localité, existe en France, pays au climat tempéré qui n'ignore pas les passions. Epilogue d'une lointaine hémorragie, la plupart des paysans auront disparu à la fin du siècle. Ceux qui resteront vont connaître un vertige horizontal: occuper, avec bêtes et plantes, plus de la moitié du territoire français. Esseulés et nécessaires funambules, surhommes de la terre. Dix mille ans après son apparition, l'agriculture est-elle encore cet acte d'enracinement qui marqua la fin du nomadisme et rendit tangible le souci du lendemain?"
22. La France et ses paysans
Emmanuel Laurentin
3.50★ (4)

"En un demi-siècle, la France rurale a connu une immense révolution : l'abandon de la traction animale, la mécanisation la transformation des modes de vie aussi, la fin de la cohabitation sous un même toit de trois générations, l'autonomie croissante des femmes. Sans compter les combats politiques qui, de la Bretagne des années soixante au Larzac des années soixante-dix, émaillent cette période. Depuis le pacte signé il y a cinquante ans entre le pouvoir gaulliste et les paysans modernisateurs, l'indifférence de l'opinion vis-à-vis du quotidien rural n'a cessé de grandir, renforçant le sentiment des paysans de ne plus compter pour le pays. Les historiens eux-mêmes, après les best-sellers des années soixante-dix, ont peu à peu détourné leur regard. C'est cet immense bouleversement que ce livre retrace, offrant ainsi la première synthèse sur le sujet, à l'heure où le défi n'est plus de nourrir le pays après les années de guerre mais de parvenir à nourrir le monde."
23. Si tu passes la rivière
Geneviève Damas
4.18★ (515)

"François Sorrente est un jeune homme de dix-sept ans, le dernier d?une famille de cinq enfants. Élevé par sa s?ur aînée, Maryse, à laquelle il voue un attachement sans borne, il vit dans la ferme familiale avec son père et deux de ses frères, Jules et Arthur. Il passe le plus clair de son temps à garder les cochons auxquels il parle et se confie."
24. Relevé de terre
José Saramago
3.85★ (185)

Proposition de PetiteRenarderusee
26. L'amour sans le faire
Serge Joncour
3.72★ (1567)

ajout le 11 février 2017- une très belle lecture du moment, où parmi d'autres thématiques riches, on ressent la perception limitée et négative d'un fils envers ses parents, paysans et cultivateurs !
27. Glaise
Franck Bouysse
3.97★ (1710)

Ajout le 16 septembre 2017---"Au pied du Puy-Violent dans le cantal, dans la chaleur d'août 1914, les hommes se résignent à partir pour la guerre. Les dernières consignes sont données aux femmes et aux enfants: même si on pense revenir avant l'automne, les travaux des champs ne patienteront pas. Chez les Landry, le père est mobilisé, ne reste que Joseph tout juste quinze ans, en tête à tête avec sa mère et qui ne peut compter que sur Léonard, le vieux voisin. Dans une ferme voisine, c'est Eugène, le fils qui est parti laissant son père, Valette, à ses rancoeurs et à sa rage: une main atrophiée lors d'un accident l'empêche d'accomplir son devoir et d'accompagner les autres hommes. Même son frère, celui de la ville, a pris la route de la guerre. Il a envoyé Hélène et sa fille Anna se réfugier dans la ferme des Valette. L'arrivée des deux femmes va bouleverser l'ordre immuable de la vie dans ces montagnes."
28. Nous autres, paysans : Lettres aux Soviets, 1925-1931
Anonyme
5.00★ (4)

Ajout le 16 septembre 2017--" À la fin des années vingt, les Soviets prennent conscience qu'ils n'auront pas la maîtrise de la Russie, tant qu'ils ne contrôleront pas les campagnes. Le pays est alors très majoritairement rural, et le monde paysan vit encore en parfaite autarcie, presque complètement coupé de la civilisation urbaine qui lui semble étrangère, sinon hostile.En 1927, le XVe Congrès du Parti trace la " ligne générale " mise en place et développement d'exploitations agricoles collectives. Deux ans plus tard, Staline décide de brusquer les choses : la collectivisation sera immédiate, totale, forcée. Par vagues, quelque cinq millions de paysans, prétendument " koulaks " vont être déportés, entre 1929 et 1933, vers l'Oural, la Sibérie, le Kazakhstan. Il en résultera une effroyable famine et la destruction de l'agriculture russe pour des décennies. Le recueil proposé ici se compose de cinquante lettres de paysans russes, adressées à des représentants du pouvoir ou à laKrestianskaïa gazeta (le " Journal paysan "). Elles montrent le grand malentendu qui s'est installé d'emblée entre le nouveau pouvoir instauré par Octobre 17 et une paysannerie qui, dans son ensemble, n'était pas hostile au changement, voire le souhaitait. Mais pas de la même façon que les Bolcheviks. On sera frappé par l'écriture de ces lettres. Elles mêlent la maladroite naïveté et la franchise colorée d'individus qui viennent, peu ou prou, d'accéder à l'alphabet (rappelons qu'en 1926, plus de la moitié des paysans russes est encore analphabète). Elles révèlent l'attitude du peuple russe des campagnes à l'égard de toute forme de pouvoir, attitude où se confondent confiance presque enfantine et méfiance quasi viscérale."
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