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4,11

sur 5567 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Sur la 1ère moitié du livre, je suis conquise, vraiment.
Un pauvre hère, sa femme et leurs 4 filles subsistent tant bien que mal dans une ferme campagnarde, quelque part en France, en des temps où l'on s'éclairait encore à la bougie.

Un matin pas fait comme un autre, il vend son aînée à un bourgeois, pensant lui assurer un avenir meilleur et remettre provisoirement sa famille à flots.

La gamine de 14 ans débarque dans un manoir, occupé par le maître de céans (l'acheteur), la reine mère et une épouse fragile qui garde la chambre et qu'elle ne voit ni n'entend jamais.
L'ambiance n'est pas à la rigolade...

Et puis d'un coup : Barbe-Bleue.
On bascule en pleine boucherie (viols, meurtres, maltraitances raffinées... avec un luxe de détails d'une cruauté inouïe)

Franchement, quand j'ouvre un Stephen King, je sais à quoi m'attendre mais là, je suis cueillie.
Limite à lâcher l'affaire, mais je persiste.
Outre une narration pesante et souvent redondante, on termine sur un happy end suggéré, non explicité et totalement improbable.

Heureusement, le bouquin n'était pas très épais.
Pourquoi a t-il reçu tous ces prix ? Pour moi le mystère demeure...
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Il n'est pas impossible que je sois très sévère dans ce jugement car j'en attendais beaucoup.
Devant les critiques assez dithyrambiques, le choix de lecture de cette oeuvre s'est fait naturellement.
Pourtant je n'ai aimé ni le style d'écriture, ni la thématique, ni les personnages caricaturaux au possible.

Les 100 premières pages ont été d'un ennui mortel. Des phrases à n'en plus finir, des figures de styles creuses et inutiles. Je ne comprenais même pas l'engouement pour ce roman ni ce que je lisais. Je n'avais lu que la 4e de couverture et je ne savais même pas à quoi m'attendre, quel type de lecture j'avais entre les mains ... Bref, c'était flou.
Peut-être, qu'à la manière des achats immobiliers, les premières minutes sont décisives sur l'avis final et le ressenti. Car malgré l'action qui finir ENFIN par arriver, mon ressenti n'a évolué qu'en pire.

Le thème est relativement difficile. On parle ici de cruauté et de violence assez effroyable. Mais pour le coup assez justement dosé et pas trop détaillé. Il faut aussi mentionner que je n'ai pas vraiment réussi a m'attacher au personnage tant ils sont caricaturaux. Ils sont des coquilles vides de ce que leur statut/rang/familial leur impose de faire/dire.

Conclusion, je suis peut-être à contre courant mais pour moi ce roman est à oublier.
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Je viens de finir ce livre alors qu'à plusieurs moments j'ai souhaité en arrêter la lecture. Non pas tant parce ce livre était insoutenable, mais j'ai perdu confiance dans l'auteur. C'est du sadisme : la douleur humaine dans ses plus bas tréfonds, et plus ça fait mal, plus l'auteur en rajoute. On réussit à finir le livre que si on arrive à s'insensibiliser aux malheurs du personnage principal, ce qui n'est pas une victoire, loin de là. Je dirai même qu'on devrait pas être fier d'avoir fini ce livre. L'auteur dit que son livre est féministe, car il brosse le portrait d'une femme courageuse. Qu'une femme ait à subir que le personnage subit dans le livre pour pouvoir être complimentée pour son courage, je trouve cela révoltant.
Mais bon, ce livre a eu des prix, y compris de Babelio. Il est à mettre dans la catégorie "Horreur".
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Mais qu'est ce qui m'a pris de m'infliger cette lecture ? Je ne vous résumerai pas l'histoire car de multiples autres lecteurs l'ont fait avant moi … Je veux juste partager mon expérience: j'avais pris ce livre à la bibliothèque car presque tous les Babeliotes auxquels je suis abonnée ont adoré ce livre…
Or pour moi ce fut une lecture extrêmement pénible: pourquoi tant de noirceur, de perversité, de cruauté gratuite ? Je voudrais comprendre ce que l'on peut trouver à inventer et à lire une histoire pareille ! J'aime apprendre des choses, je ne recule pas devant des témoignages authentiques même très durs, j'aime aussi les dystopies pour leurs réflexions sur notre monde mais à partir du moment où l'on a une oeuvre d'imagination, de fiction, la cruauté doit avoir un but, être un ressort nécessaire à l'histoire, et non une pure fantaisie gratuite de l'auteur. J'ai failli abandonner au milieu, j'ai poursuivi malgré tout car j'espérais comprendre l'engouement et à la fin ce livre m'a rattrapée par la manche car il y a un retournement de situation et une lueur d'espoir, mais vraiment « si j'aurais su … » À bon entendeur !
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J'ai mis une note de 2 sur 5, oui c'est un bon livre. Oui en effet Franck Bouysse a une belle plume en tout cas il sait la maîtriser pour nous transmettre les émotions qu'il souhaite. Mais je n'en ressors pas indemne de son livre, durant toute ma lecture j'ai ressenti du profond dégoût, ce livre est cruel, je ne suis pas le public cible pour cette lecture
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Si le premier tiers m'a bien plu ; le reste fut plus laborieux. Alors ok la lecture glisse, le style (étrange) un peu déroutant au départ, donne un effet particulier de "rapidité" .
Le fond m'a laissé completement de marbre. J'ai pas accroché à ces personnages, j'ai quasi rien ressenti durant le roman , à part quelques moments de dégouts.
J'ai ouvert ce livre à la base sans RIEN savoir du livre, je m'attendais à tout ou rien , ce fut donc presque rien.
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le titre et la couverture m'avaient interpelée. Arrivée à un peu moins de la moitié, j'ai refermé le livre.
Le fond est déjà très noir, la violence des mots a eu raison de mes capacités de lectrice. Je ne suis pas certaine qu'un tel niveau de violence soit utile. Tout simplement impossible d'aller plus loin.
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Que diable suis-je allée faire dans cette galère ?

L'autoportrait de Sarah Saudkova, photographe tchèque, femme à l'allure masculine avec des seins généreux qui s'exhibe en train de se faire mordre par un nourrisson, ainsi que le titre, Né d'aucune femme, tiré de MacBeth, m'ont intriguée.

Les éloges dithyrambiques sont légion sur Babélio, si bien ils sont contrecarrés par certains avis tranchés qui dénoncent une violence nauséabonde.

Né d'aucune femme démarre par deux chapitres « l'homme » et « l'enfant » qui ne prennent leur sens qu'à la fin de l'ouvrage. C'est dans le troisième chapitre « Gabriel » que nous entrons dans l'action. Gabriel est un vieux curé qui se souvient du jour où une inconnue est venue le prévenir qu'il allait être appelé à bénir une femme à l'asile de fous, et lui demander de récupérer les cahiers de Rose cachés sous la robe.

Rose est vendue, à l'âge de quatorze ans, par son père à un maître de forges qui vit reclus dans son château avec sa mère. Ils forment un couple de tortionnaires, qui non seulement vont réduire Rose à l'esclavage, mais en plus, vont lui faire subir des sévices sexuels et des actes d'une cruauté inouïe.

Le début est assez plat. La violence n'arrive pratiquement que vers le milieu du livre. J'étais prévenue ! Je m'attendais à affronter l'insoutenable, mais il n'y a pas eu de choc, car pour exprimer la souffrance il faut l'avoir vécue ! J'ai trouvé toutes ces pseudos horreurs excessives et caricaturales !

À la fin, tout prend un sens, ou plusieurs sens, tout s'emboite. C'est, à mon avis, le charme de ce livre : mélange de réalisme social, de fiction et de surnaturel. À ce propos c'est dommage qu'on ne puisse pas discuter, sur Babélio, entre lecteurs qui ont lu les livres.

Né d'aucune femme est construit comme un conte avec un ogre (le maître des forges), une sorcière (la mère de l'ogre), un pseudo prince charmant (Edmond). Il fait référence au Petit Poucet. C'est un huis clos oppressant qui nous ménage quelques bouffées d'air : l'amour, la jument Artémis, les épaules d'Edmond…

C'est un récit polyphonique où s'alternent le journal de Rose, les points de vue des parents de Rose, Onésine, le père, « elle », la mère, les pensées d'Edmond, le palefrenier, et de Gabriel, en introduction et en conclusion. Nous ne saurons, qu'à la fin, qui sont « l'homme » et « l'enfant ».

Contrairement à la plupart des babéliotes, je n'ai pas été éblouie par le style. Rose est inculte, elle écrit comme elle pense, sans négations, sans ponctuation pour séparer les dialogues de la narration. Par contre, le choix des mots est tiré au cordeau, avec une précision d'orfèvre. Plusieurs passages sont une ode au pouvoir des mots qui créent l'histoire, décident, consolent, libèrent, font rêver…

Né d'aucune femme est une expérience dérangeante où Franck Bouysse se met à nu moralement, où il gratte pour enlever le vernis social, creuse jusqu'à exhumer la bête humaine, pour aller au bout du mal (du mâle comme il dit).

Ma curiosité a été satisfaite par cette rencontre singulière mais je ne récidiverai pas avec cet auteur.
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J'ai été déçue par cette lecture. J'avais tant lu de critiques élogieuses que je m'attendais à être transportée.
Ce ne fut pas le cas. J'ai trouvé l'histoire assez prévisible. Les personnages ( maitre de forge et la Vieille) sont haïssables et quand même très caricaturaux.
Rose fait évidemment pitié. Mais je n'ai pas du tout accroché à ce récit.
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"Le mieux est l'ennemi du bien".
Cette citation de Montesquieu prend tout son sens à la lecture de ce roman.
A trop vouloir en faire, l'auteur m'a rapidement perdue. La surenchère des sévices et malheurs qui frappent la pauvre Rose au lieu de me faire compatir à ses souffrances m'a plutôt lassée. Je m'interrogeais plus sur jusqu'où l'auteur pouvait encore aller . Je ne suis pas rentrée dans l'histoire, je n'y ait pas cru. Violeur , tortionnaire et meurtrier, le maître des forges vit en toute impunité, sans que l'on ne sache vraiment d'où vient son pouvoir et son ascendance sur les autres. Il manque pour moi, une psychologie plus fouillée des personnages et de leurs motivations et j'aurais aimé que dans les différents intervenants du récit, il y ait le maître ou sa mère.
Bien que ce roman soit très court, au fur et à mesure de la lecture, je passais des phrases, ce qui est rarement bon signe.
Plusieurs thèmes sont abordés, ( l'importance du fils, de la descendance, la femme qui n'a pour seul but que l'enfantement, la lâcheté des hommes face à ceux qui ont le pouvoir ou l'argent, l'enfermement dans les asiles ...), mais sans qu'il n'y ait de reflexion sur ces thèmes, leur seul but est d'ajouter du malheur et du glauque.
Bref tout m'a semblé trop artificiel, comme si le cahier des charges indiquait des thématiques à aborder pour faire un bon mélo.
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