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3,15

sur 94 notes
Ayant lu et apprécié le précédent roman de William BOYLE, "Le témoin solitaire" le nouveau roman de l'américain c'est retrouvé plus vite que prévu dans mes livres à lire grâce à Babélio et aux excellentes éditions Gallmeister que je remercie pour cette masse critique.
BOYLE continue de nous promener dans le quartier de son enfance "Gravesend" dans les pas d'Amy que sa curiosité mène bien au-delà de l'imaginable. Témoin d'un fait divers, elle doit la jouer subtile d'autant plus que son ex amour, son père reviennent dans le jeu pas forcément au meilleur moment. Polar d'ambiance, ou les lieux sont des personnages à part entière , BOYLE nous amuse avec ce qu'il faut de sympathie pour cette héroïne anonyme d'autant que les rebondissements apportent son lots de surprises. Pas le polar de l'année mais une petite musique plutôt agréable.
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Titre : le témoin solitaire
Auteur : William Boyle
Année : 2018
Editeur : Gallmeister
Résumé : Amy s'est rangée. Fini les sorties, l'alcool et la débauche. Désormais célibataire, elle vit de petits boulots et donne de son temps pour la paroisse et les vieilles personnes du quartier. Un soir, alors qu'elle suivait un homme dans la rue, la jeune fille est témoin d'un assassinat. Alors tout s'enchaîne : le retour d'un père qu'elle croyait mort, d'une maîtresse qu'elle souhaitait oublier, les ragots du quartier et son implication dans une série d'événements tragiques. Bien malgré elle, Amy se retrouve à la croisée des chemins.
Mon humble avis : Premier William Boyle, New-yorkais, jeune auteur de polars à la réputation solide. Edité chez Gallmeister - en général un gage de qualité - le bouquin est court et l'action se déroule à Brooklyn, plus exactement dans le quartier sordide de Gravesend. La précision est importante quand on connait la place donné par cet auteur aux lieux, au nom des rues. Gravesend est le quartier d'enfance de l'auteur et cela se ressent tant il tient lieu de personnage à part entière dans ce livre. Tout au long du périple de son héroïne, Boyle ne nous épargne la description d'aucun commerce, d'aucun parc, d'aucune rue. Fastidieux ? Un tantinet, mais d'un autre côté cela permet une forte immersion dans l'environnement d'Amy, cette fille perdue enchainant les mauvaises décisions et les dangereuses rencontres. Soyons franc, presque trois jours après avoir achevé cette lecture, il ne me reste pas grand chose excepté cette ambiance. le roman de Boyle sent le papier gras et les snacks minables et en y repensant, j'ai presque l'impression d'entendre le passage du métro aérien et les manèges de Coney Island. A part ça ? Pas grand chose si ce n'est une galerie de personnages déjantés extrêmement bien campés et une intrigue que je qualifierais presque de secondaire. le témoin solitaire est un roman de plus sur les bas-fonds New-Yorkais, un roman qui se lit sans déplaisir, où l'on sent l'amour de l'auteur pour Brooklyn et c'est déjà pas mal. Ni inoubliable, ni véritablement marquant, un bon petit polar, sec et nerveux, à lire de préférence, affalé à l'arrière d'une limousine roulant sur le Verrazzano bridge ou sur la plage de Brighton beach.
J'achète ? : Sans doute. Un polar serré, ancré dans une réalité new-yorkaise forte. le témoin solitaire ne révolutionne pas le genre, mais ce n'était sans doute pas son ambition.
Lien : https://francksbooks.wordpre..
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Parce que j'avais bien aimé "L'Amitié est un cadeau à se faire", je me suis lancée dans ce roman et, je m'y suis ennuyée au point d'abandonner vers la page 200 et lire après en diagonale jusqu' à la fin, page 284.
Désolée de n'avoir rien eu à quoi me raccrocher : ni le style ( pas d'humour, aucune poésie ). Ni les personnages, ni l'histoire...


Une jeune femme qui a tourné le dos à son passé est témoin d'un meurtre. Au lieu d'appeler les secours, elle vole l'arme du crime, qu'elle planquera chez elle, après l'avoir nettoyée. C'est que, voyez-vous, elle a déjà été témoin d'un crime dans son adolescence, et avait été fortement invitée à se taire. Ce n'est pas vraiment une excuse, ni une explication car Amy ,si elle se tait, décidera tout de même de retrouver le tueur.

Des réactions bizarres.
Un personnage bizarre à la suite du décés de sa mère et d'une rupture amoureuse, a versé grenouille de bénitier et travaille pour l'église. Elle qui avait du style en s'habillant aux frippes , a choisi de virer souris grise avec serre-tête et toute la panoplie. C'est une gentille fille qui aide les paroissiens et on ne comprendra pas trop son re-basculement vestimentaire suite au meurtre. Elle ne s'est pas remise de sa dernière petite amie, qui répond "présente" dés qu'elle la rappelle alors que c'est cette dernière qui avait rompu cinq ans avant. Ça aussi , je n'ai pas compris... L'errance solitaire et affective d'Amy est assez bien rendue, mais ça donne un aspect malaisant et déprimant à une histoire policière assez poussive et incongrue. Pourquoi décide -t-elle d'enquêter ? Il n'y a pas d'enjeu affectif, pécunière, Trop de flou a eu raison de ma patience.
Le côté policier n'améne aucun suspens. L'histoire est assez plate.
On sent l'auteur précis dans les détails sur le quartier dans lequel évolue son héroïne ( sud de Brooklyn ), mais comme mon voyage New Yorkais est loin, ça ne m'évoque pas grand chose. Ça aurait pu être LE truc qui me sauve de l'ennui, le truc qui m'amuse, une ballade dans la Grosse Pomme ne se refuse pas , mais hélas,♫ j'ai la mémoire qui flanche, j'me souviens plus très bien ♫.
C'est un rendez-vous raté avec un auteur qui m'avait bien plu, avec une maison d'édition que j'affectionne grandement. Il me reste le plaisir de la couverture ( toujours très soignées chez Gallmesteir/Totem ). Un vrai bonheur visuel...
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Quand on a été emballé par Gravesend, le roman auquel l'immense Guerif a attribué le n° 1000 de la collection Rivages Noir, puis conquis par la profondeur nostalgique et mélancolique de Tout est brisé, inutile de vous dire qu'on attend avec impatience le nouveau William Boyle !

Et si vous n'avez pas le temps ou le courage de lire cette chronique jusqu'au bout, le message est simple : le témoin solitaire – traduit par Simon Baril - est de la même lignée !

L'histoire ? Elle est relativement simple et moyennement polardeuse : Amy, jeune New-Yorkaise, voit un soir un homme se faire poignarder en plein Brooklyn avant de mourir dans ses bras. Cet homme (qu'elle suivait depuis quelques temps intriguée par ses visites surprenantes et son comportement chez une vieille dame de sa paroisse) l'intrigue et la pousse à une mauvaise décision : pas d'appel à la police, mais une tentation de remonter le fil de ce fait-divers tragique. de fil en aiguille, elle se retrouve plongée dans une intrigue où le microcosme local de Gravesend, cet atypique micro-quartier de Brooklyn, semble largement impliqué.

Pas de quoi révolutionner le genre donc, mais ce n'est pas grave, car l'essentiel du Témoin solitaire est ailleurs !

D'abord dans cette nouvelle plongée dans Gravesend, quartier d'enfance, quartier de coeur de William Boyle, un endroit où « les vies des gens sont enchevêtrées », pour le meilleur et le moins bon. Un éternel lieu de déambulations à la fois nostalgiques et fascinées, pour Boyle à travers Amy. Boyle, éternel contemplateur de Gravesend, comme s'il redécouvrait ces lieux à chaque pas, à chaque regard, et où chaque phrase, chaque mot est une émouvante déclaration d'amour à ses rues, ses églises, ses commerces… Et ça marche pour le lecteur que je suis, entraîné avec Amy dans ce dilemme d'un quartier qu'il faudrait fuir pour ne pas revenir.

Partir, revenir… il y a du Lelouch chez Boyle (pas étonnant pour quelqu'un dont la culture cinématographique est inépuisable)… C'est ce qu'expérimente Alessandra (prénom déjà vu dans Gravesend), l'ancienne compagne d'Amy dont l'omniprésente absence (j'ose le barbarisme !) plane sur le livre durant toute sa première partie.

Gravesend retient les âmes pour mieux les perdre, Alessandra l'a compris en partant pour L.A. Amy a cru y échapper en s'inventant une nouvelle vie rangée. Mais elle s'y est perdue et a désormais peur de son ombre dans la rue, cultivant un sentiment paradoxal de recherche de sécurité dans sa petite chambre de location, tout en retardant le moment de s'y retrouver seule face à elle-même. Quand Alessandra revient faire un saut de puce à Gravesend, la tentation devient alors forte pour Amy de repartir avec elle. Mais rien n'est simple : « J'ai vu quelque chose que je n'aurais pas dû voir… ».


le témoin solitaire, c'est enfin l'occasion pour Boyle de reprendre les thèmes qui lui sont chers : le départ et la difficulté du retour, on l'a vu ; la réussite ; la tentation du rebond et de la 2e vie ; la religion ; la difficulté de renouer avec ses racines familiales quand elles ont été malmenées ; l'influence et l'attirance des lieux sur nos destinées. Son écriture est douce et limpide, totalement mise au service d'une atmosphère dans laquelle Boyle nous fait immédiatement rentrer et que l'on quitte à regrets.

Un dernier mot enfin : William Boyle ne cache pas son attachement à la France et à sa culture, entraperçue lors de sa visite de l'an passé, mais aussi par des clins d'oeil posés au détour d'une page de ses livres (Flaubert et Camus cités dans Tout est brisé par exemple). Dans le témoin solitaire, ils sont plus mystiques et rassemblés dans le nom complet d'Amy : Lynn Therese Falconetti. Thérèse et Lisieux qu'il évoque ; Falconetti comme l'inoubliable interprète de Joan of Arc qu'il insère au passage dans une de ses jolies pages… Nostalgique on vous dit !
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C'est Amy Falconetti, une jeune femme à la vie quasi monacale à Gravesend, qui va vous servir de guide, et vous faire découvrir ce quartier populaire de Brooklyn, lors de longues promenades. Ne vous méprenez pas. Vous venez d'ouvrir le roman de William Boyle, le Témoin solitaire, et il s'agit d'un roman noir : la promenade sera gâchée car tout comme Amy, vous allez bientôt assister à un crime.
Quelques années auparavant, Amy menait une tout autre vie, elle travaillait au Seven Bar, faisait la fête nuit et jour avec ses amies. A la suite d'une rupture, elle a brusquement tourné la page. Elle a renoncé à sa garde-robe et son look branchés, s'est rapprochée de l'Eglise, a choisi de vivre de petits boulots. Un appartement minimaliste, des visites quotidiennes aux personnes âgées… Amy a teint ses cheveux en brun, ses tatouages sont maintenant cachés sous un pantalon bleu et un chemisier blanc stricts.
Mais jusqu'à quel point peut-on vraiment choisir de changer de vie, de personnalité ? Que se passe-t-il lorsqu'on assiste à un crime violent – écho d'un crime de son enfance - et qu'on a reconnu l'assassin ? Lorsqu'un père absent depuis des années fait surface et demande à être pardonné ? Lorsqu'on retrouve l'objet de ses amours ? La "nouvelle" Amy va devoir reprendre l'allure de celle qu'elle était par le passé - pour se sortir d'une situation qui vire à la catastrophe et met sa vie en danger.

Parcourir les quartiers de Brooklyn en compagnie d'Amy a été une expérience originale. Gravesend, quartier populaire est décrit avec beaucoup de minutie – les personnages que nous rencontrons sont à la marge, vivotent de galères…
J'ai beaucoup aimé ce roman noir, qui fait la part belle au rock et à l'humour - William Boyle sait gérer un suspense.
La traduction de Simon Baril est particulièrement soignée. La couverture, dans les tons de rouge, jaune et noir illustre bien le texte.
Une lecture déroutante, réussie.
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Le témoin solitaire… est-ce Amy, qui assiste au meurtre d'un jeune homme qu'elle suivait, le soupçonnant d'inquiéter une vieille femme du quartier ? Ou est-ce le lecteur, spectateur, au fil des pages, de l'enlisement inéluctable d'une histoire qui ne partait pas sur les meilleures bases ?

Généralement enthousiaste par rapport aux romans publiés chez Gallmeister, j'ai été particulièrement déçu par « le témoin solitaire ». L'histoire est plate, avec une conclusion plutôt navrante (je me suis accroché pour y arriver !). Les personnages sont relativement creux, aucun d'entre eux ne m'a semblé sympathique, certainement pas Amy et encore moins Alessandra, la relation entre elles étant assez pathétique. L'écriture est neutre, descriptive (que d'accumulations de noms de rue !). Elle est habitée d'une sorte de tristesse, plombant lieux, personnages et récit. Pas le meilleur moyen pour l'auteur de nous faire apprécier son quartier d'origine… quant à certaines phrases, comment les qualifier? J'ai fait notamment un blocage sur celle-ci : «Le vent se met à souffler, de cette manière si particulière qu'il a de souffler contre les fenêtres des chambres d'hôtel ». Euh, quelqu'un peut m'expliquer ?!

Mes mots sont plutôt durs, peut-être excessifs, j'en ai conscience… mais c'est à la hauteur de ma déception. Seule la superbe couverture (mais c'est une marque de fabrique de chez Gallmeister !) est finalement à retenir…
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LE TÉMOIN SOLITAIRE de WILLIAM BOYLE
Brooklyn, Amy aide à l'église et va porter la communion à domicile à des personnes très âgées ou handicapées. Elle va régulièrement chez Madame Epifanio, 90 ans, qui s'inquiète de ne plus voir Diane, qui vient lui tenir compagnie et lui faire un peu de ménage. Depuis quelques jours c'est son fils Vincent qui la remplace et Madame Epifanio ne l'aime pas, s'en méfie d'autant qu'il a une clé pour rentrer chez elle. Il rappelle à Amy un garçon de son enfance et elle décide de le suivre, c'est quelque chose qu'elle a déjà fait avec un amant. Amy est désormais lesbienne a un proprio sympa, vit de petits boulots, son seul regret est d'être séparée d'Alessandra. Au milieu de sa filature elle voit débarquer Fred, son père, la dernière fois qu'elle l'a vu, elle avait 12 ans. Alcoolique, homme à femmes, elle s'interroge sur sa présence qu'elle espère brève. Elle continue de filer Vincent qui se prend un couteau dans la gorge et décède. Elle a l'idée de ramasser le couteau et de le garder. Cacher à la police une telle pièce à conviction est très risqué surtout si l'assassin est au courant…
Un roman noir qui ne manque pas de charme dont les principales qualités portent sur les caractères, Amy et Alessandra, mais la trame est quand même bien mince et il y a beaucoup mieux dans le genre.
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Amy s'est depuis peu racheté une conduite. Elle a quitté sa petite amie, a cessé de fréquenter les bars et de de faire la nouba. Désormais elle travaille, et donne de son temps à l'Eglise en visitant régulièrement les dames âgées de son quartier. Son quartier c'est Gravesend, le plus vieux quartier de Brooklyn, à son extrême sud à deux pas de la plage et de la célèbre foire foraine de Coney Island. Nous sommes à New-York, et pourtant à des années- lumière de Big Apple.
Tout pourrait aller pour le mieux pour Amy…sauf que un jour pas comme les autres, elle est témoin malgré elle du meurtre d'un jeune homme croisé la veille chez une des vielle dame à qui elle rend visite.
Amy aurait pu en rester là ! Et bien non !
Quelle mouche a donc bien pu piquer Amy pour s'embarquer dans une cascade de faux pas ?
Amon sens l'intérêt de ce roman noir n'est pas tant la résolution de l'histoire que l'atmosphère si particulière de ce quartier de Brooklyn parfaitement rendue.
L'histoire est intense, les personnages sont bien campés, mais ce que j'ai le plus apprécié c'est l'immersion dans Gravesend, le quartier de l'auteur, et personnage à part entière !
William Boyle dresse un portrait tout en contraste d'Amy son héroïne qui ne parvient pas à se trouver, se laisse influencer par le premier venu, et a du mal à tirer les leçons de ses erreurs. Amy est une looseuse attachante, et cela m'a également séduite.

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J'ai toujours été attiré par les couvertures chatoyantes des éditions Gallmeister et celle du témoin solitaire m'avait autant attiré que le résumé de l'histoire. Une bonne chose ou pas ?

Oui, j'ai apprécié cette histoire car on sent pleinement que l'auteur a été profondément immergé dans le contexte de l'histoire. La description des lieux, les lieux du passé, du présent, les noms, le métro et d'autres éléments donnent une cartographie approfondie des lieux ce qui provoque une immersion des lecteurs dans l'histoire. On voyage depuis son canapé ou lit pour les librocularistes. C'est pour moi l'un des points forts de ce roman.

Quant à l'histoire d'ailleurs ? Pour résumer, Amy un ancienne fêtarde rangée dans la vertu assiste à un meurtre. La base. La voilà t'y pas qu'elle se met à la poursuite du meurtrier. le jeu du chat et de la souris assez dangereux.

Si l'histoire n'est pas une histoire qui va révolutionner le genre donné, je dois avouer que j'ai apprécié la manière dont l'auteur fait vivre tous les personnages de son histoire. J'ai parfois eu l'impression d'être devant un écran de cinéma et de regarder un film se dérouler. C'est quelque chose que j'ai apprécié. Les personnages sont ce qu'ils sont sans vraiment être des caricatures. Chaque personnage porte, pour moi, en lieu une émotion, un état qui le domine. La culpabilité, la haine, l'amour, la nostalgie qui lui sert de moteur de base. La manière dont l'auteur coud son histoire du chat et de la souris est assez agréable et sans rentrer dans le spectaculaire.

Au final, cela fût une lecture qui ne sera pas un coup de coeur, mais qui me laissera probablement un souvenir de lecture.
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C'est l'histoire d'une fille qui deux fois dans sa vie est témoin d'un meurtre et qui deux fois prend la même décision… se taire. Non parce qu'elle y est obligée mais simplement parce qu'elle choisit de le faire.

Cette fille c'est Amy. Elle a des comportements plutôt étranges, elle ne sait pas trop où elle campe. Tantôt déterminée, tantôt influençable, elle donne l'impression d'un manque de personnalité. J'ai malheureusement eu des difficultés à m'y attacher, à la comprendre.

Ce roman est un enchaînement de (mauvaises) décisions qui nous amène à une fin pas forcément heureuse. Je me suis souvent dit « mais pourquoi fait elle ça ? Ça n'a pas de sens ».

On a la sensation que tous les personnages sont en fuite, de quelque chose ou d'eux mêmes. Ils portent des masques leur permettant de fuir la dure réalité. Les masques tombent au fur et à mesure. Pourtant malgré cela je ne suis pas parvenue à cerner la personnalité de la jeune protagoniste, trop fuyante.

Tel le manque de profondeur d'Amy, j'ai moi même eu du mal à me positionner sur ce livre. Une première moitié assez soporifique, une accélération de rythme bienvenue ensuite. Néanmoins, je me suis plutôt ennuyée et les différents personnages ne m'ont pas permis d'y trouver mon compte.
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