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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce livre est le premier tome de la série mettant en scène Oscar Wilde et Robert Sherard menant des enquêtes policières.


Dans ce premier opus, Oscar Wilde découvre le corps de Billy Wood gisant au milieu de bougies et d'encens dans une pièce. Pris de panique, il s'enfuit puis, raconte tout à son ami Sherard et Conan Doyle. Une fois arrivé sur les lieux, le corps n'est plus là, la pièce est propre.... Ceux-ci lui conseillent d'en faire part à la police et, notamment à l'inspecteur Aiden Fraser (un ami de Conan Doyle). L'enquête débute....


J'ai toujours une crainte quand je vois le nom d'un auteur associé à un livre si celui-ci n'est pas une biographie. Eh bien, après la lecture de ce premier volet des aventures d'Oscar Wilde relaté par Robert Sherard, je suis sans hésitation emballée et séduite. J'ai adoré les allusions à l'oeuvre d'Oscar Wilde, à sa vie, à ses penchants. Ajouté à cela un récit où l'on côtoie Arthur Conan Doyle qui commence à se faire connaître après la publication de "Une étude en Rouge" et Sherard, l'un des meilleurs biographes d'Oscar Wilde et vous serez séduits.


En ce qui concerne l'intrigue, c'est purement un mélange de Sherlock Holmes dans les grandes lignes où Sherard incarne Watson avec, dès le début du livre l'annonce que ce récit n'a pas pu être publié en son temps pour ne blesser personnes ; Oscar Wilde en Sherlock Holmes dandy et maniéré et Arthur Conan Doyle ici en tant que donneur de réplique et s'inspirant d'Oscar pour son personnage. de nombreux éléments rappellent Sherlock Holmes, que cela soit l'intrigue mystérieuse, la présence d'espion d'Oscar Wilde qui rappelleront les enfants qu'utilisait Sherlock dans ses enquêtes, les faux-semblants, les déductions....
La seconde inspiration vient un peu d'Agatha Christie avec un final grandiose où Oscar Wilde réunit tout le monde pour relater les faits et résoudre l'énigme.


L'enquête est prenante et assez bien ficelée. J'avais déjà une idée de suspect dès la moitié du livre et Gyles Brandreth a su m'étonner en me donnant raison et tort !! ^^ Oui j'avais trouvé le suspect mais pas pour le bon meurtre. Vicieux cet auteur !!! L'écriture est fluide sans descriptions lourdes. Cela se lit avec plaisir.


Comme toujours avec ce type de série, le cadre historique est merveilleusement décrit. Nous avons ici une Angleterre victorienne très puritaine où l'homosexualité est interdite et où, les grands de ce monde qu'ils soient politiques ou religieux trouvent le moyen de contourner le système pour assouvir leurs penchants.


Pour conclure, totalement conquise par ce premier livre même si Oscar Wilde est caricaturé voire réduit à quelques grands éléments de sa vie. En terminant ce livre, on éprouve l'envie de découvrir ou redécouvrir les écrits de cet auteur. J'ai apprécié l'utilisation que fait Gyles Brandreth de Sherlock Holmes pour apporter une dynamique à son récit. J'espère que le prochain opus confirmera cette impression....
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Avec ce roman léger et pétillant comme un champagne j'ai passé de bien agréables moments en compagnie de trois gentlemen assez extraordinaires: Oscar Wilde et Conan Doyle, les deux irlandais et Robert Scherard, un peu moins illustre et néanmoins journaliste et écrivain, proche ami d'Oscar et pur londonien(il fallait bien qu'il ait quelques défauts!).
Oscar se trouve confronté fin août 1890 à un terrible assassinat mais le cadavre du jeune homme disparaît mystérieusement, un meutre sans cadavre voilà une affaire pour le père de Scherlock Holmes! Mais ce dernier délègue à un ami fraîchement nommé à Scotland Yard.
Où nous parcourons le Londres de cette fin de XIXème siècle alors que la fée électricité commence à pointer son nez. Mais l'enquête paraît presque secondaire face à la compagnie d'Oscar Wilde, son humour à nul autre pareil et son grand appétit des bonnes choses de la vie.
Il nous embarque pour un court séjour à Paris où notre chère tour Eiffel vient juste de s'inviter dans le paysage de notre capitale. le plus parisien des irlandais s'y est installé à la fin de sa vie et on peut lui rendre hommage au Père Lachaise...
Mais revenons à notre affaire, l'enquête quoique secondaire surprendra cependant le lecteur.
Laissez vous embarquer par ce roman très bien écrit, il vous ravira et vous donnera sans doute envie de relire le portait de Dorian Gray!
L'auteur semble en tous cas avoir ressuscité Oscar le temps d'un roman, petit clin d'oeil à l'homme épris de la jeunesse (il portait le deuil le jour de son anniversaire), lui octroyant un moment d'éternité mais dans ce domaine l'auteur Wilde y a pourvu car son oeuvre est intemporelle.
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Londres, août 1889,

Au club L'Albemarle, Oscar Wilde a rendez-vous avec son ami, écrivain et journaliste, Robert Sherard, notre narrateur.
Son accoutrement défie son élégance habituelle. Oscar paraît mélancolique et son exubérance ne cache pas l'embarras, la peine, qu'il tente de dissimuler.
Lorsque Robert lui demande si tout allait bien, Oscar, sibyllin, répond par une affirmative et une négative. Il est ravi d'avoir fait la connaissance de Conan Doyle, un médecin écossais auteur de récits policiers et père du détective Sherlock Holmes, mais cette rencontre est accablée par le décès d'un jeune garçon, Billy Wood.
Oscar a un regard perdu. Dans ses pensées, il monte un escalier, impatient et heureux, il tape discrétement à une porte, l'ouvre et voit…

« – J'ai vu une toile lacérée. J'ai vu une chose de toute beauté détruite par des vandales.
– Je ne comprends pas.
– J'ai vu Billy Wood dans une chambre de Cowley Street.
– Billy Wood ?
– L'un des garçons de Bellotti. Assassiné à la lueur de bougies. Dans une chambre au premier étage d'un garni. J'ai besoin de savoir pourquoi. Pour quelle possible raison. Je veux découvrir qui a pu faire une chose pareille. »

Oscar se fait la promesse de retrouver le meurtrier. Un engagement qu'il veut tenir aussi pour la mère effondrée qui réclame le corps de son fils. Il faut préciser que ce crime a deux particularités. La scène de l'assassinat qui ressemble à un rituel ésotérique ou initiatique avec de l'encens et des bougies et la disparition du cadavre. Lorsque Oscar retourne dans la petite chambre avec ses amis pour constater le drame, tout a été lessivé, encaustiqué et aéré.

Aidé par Sherard et sa troupe de jeunes sauvageons, des rues et d'Oxford, Oscar s'entête à rechercher le corps de l'éphèbe. Sans preuve, l'enquête ne peut s'instruire. Dans toutes les morgues de la capitale, les petites venelles obscures, les lieux de réjouissance, il va user sa persévérance durant des jours et des mois.

Alors que commence l'écriture du « Portrait de Dorian Gray », que Noël chante des cantiques, que le Jour de l'An rassemble les amis et la famille, un présent est apporté chez les Wilde. Pour cette période de fêtes, tous sont présents ; le couple Arthur Conan Doyle et Touie, l'inspecteur Aidan Fraser de la Police Métropolitaine, sa fiancée Mademoiselle VeronicaSutherland et Robert Sherard. Dans un carton enrubanné, est placée une forme lourde et ronde. La tête de Billy Wood roule du carton et vient percuter le parquet de Constance Wilde.

La décapitation offre l'argument tant attendu. le dossier ouvert s'oriente vers un réseau de prostitution masculine où des gentlemen sont impliqués.

« Tempus fugit irreparabile », Oscar célèbre ses trente-cinq ans dans une tenue endeuillée, mais ses années écoulées n'altèrent pas sa force qu'il puise dans la jeunesse et la beauté. Billy Wood en était la quintessence. En sa mémoire, il confondra le criminel sans pitié.

Premier livre d'une série de quatre tomes, j'ai beaucoup aimé lire cette histoire ; époque et personnages. Un trio d'amis qui ont vraiment existé : Oscar Wilde, Conan Doyle et Robert Sherard, écrivain, journaliste et biographe d'Oscar Wilde.
Le narrateur reprend par écrit les histoires qu'il a vécues avec son ami et mentor. A la veille de la guerre de 40, il est le greffier de ces années d'insouciance. Admiratif de l'Irlandais, il met alors en évidence toute la singularité et le génie de l'écrivain, le poète, l'esthète et… l'enquêteur. A coup de déductions faciles ou alambiquées, l'intrigue ressemble à celles qu'élucident Sherlock Holmes et le Docteur Watson. « Elémentaire mon cher Robert ! » une petite phrase qui traduit toute la complexité des raisonnements et laisse ébahi l'assistant.
On traverse la fin du XIXème siècle avec des personnages, des peintures, des expositions, des oeuvres… Oscar Wilde est peint avec amitié, vénération, amour.
Quant à l'écriture de Gyles Brandreth, elle a su me captiver, me surprendre, me faire sourire. Il semble que l'auteur se soit inspiré de Conan Doyle et d'Agatha Christie. La truculente verve du personnage principal, Oscar, oscille entre pitreries et facéties dramatiques, c'est à mon avis la moelle de ce livre.
Nous continuons très prochainement la série et j'espère retrouver le même esprit.
Un livre à recommander.
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Il est évidemment difficile de parler d'un roman policier sans vous en dévoiler certains éléments de l'intrigue, mais j'ai beaucoup aimé. Dans le roman, Oscar Wilde admire le personnage de Sherlock Holmes et tente de résoudre l'enquête en suivant son exemple. J'aimerais avoir son sens de l'observation ! On voit d'ailleurs dans le récit Arthur Conan Doyle qui apporte sa contribution à l'enquête. le personnage d'Oscar Wilde est sous ses airs de dandy un excellent enquêteur et je ne m'attendais pas du tout à la conclusion de l'affaire, ce qui est pour moi un bon critère pour juger un roman policier. L'auteur a fait une enquête approfondie sur Oscar Wilde, ce qui se ressent dans l'épaisseur et la personnalité du personnage. J'ai également apprécié la richesse des références culturelles aux pièces de théâtre, à l'art, j'ai vraiment eu l'impression de me retrouver dans l'entourage De Wilde. Par contre, je pense que quelqu'un qui n'apprécierait pas autant que moi le côté historique de ce roman pourrait s'y ennuyer car il y a énormément de références culturelles (expliquées par le traducteur) et d'explications sur la vie d'Oscar Wilde.
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‘'Je fus stupéfié par son apparence (…)De toute évidence, il ne s'était pas rasé depuis la matin et, (..) il ne s'était pas changé pour le diner. Il portait ses vêtements de tous les jours ». Pour un dandy toujours attentif à son apparence, qu'est ce qui a bien pu arriver à Oscar Wilde pour le perturber au point de se négliger ?
Oscar Wilde, amoureux de la beauté, s'est retrouvé face à face avec une mise en scène macabre et une gorge tranchée. le roi de la procrastination tergiverse, tarde à prévenir la police, ne lui fait pas confiance et se lance dans une enquête parallèle avec ses amis Robert Sherard et Conan Doyle.
Wilde met en oeuvre les techniques d'enquête et de réflexion de Sherlock Holmes, personnage que Conan Doyle vient de créer avec sa première nouvelle (Une étude en rouge). Robert Sherard lui sert de faire-valoir, sa naïveté révélant la perspicacité d'Oscar Wilde. On retrouve ainsi un couple Holmes-Watson, transposé en Wilde-Sherard, ce dernier devenant le biographe De Wilde, comme Watson était celui de Holmes. Mais il ne faut pas oublier Conan Doyle lui-même, fier de voir que ses écrits sont assimilés, et qui, l'air de rien, avait lancé son ami Oscar sur la piste d'un coupable aux moeurs choquantes en leurs temps. Un petit régal documenté sur cette époque et sur les personnages, qui donne à chaque fois envie de se replonger avec bonheur dans les originaux, ce que je fais à chaque fois que je le peux.
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Ce roman est totalement jouissif !

Lorsque Gyles Brandreth fait de Robert Sherard le narrateur de son histoire, on ne peut déjà qu'admirer l'idée. C'est donc par le témoignage de Robert qu'on accède à cette aventure tumultueuse que mène subtilement son grand ami Oscar Wilde. En accompagnant intimement celui-ci durant toute son enquête, on (re)découvre véritablement un personnage fabuleux de cette fin du 19ème siècle ! Des promenades en cab aux receptions mondaines, tout y est ! On est emporté dès la première page autant par les personnages et l'atmosphère londonienne qui nous sont rendus avec un réalisme hallucinant, que par le style et l'intrigue. Les premiers mois d'amitié entre Oscar Wilde et Arthur Conan Doyle sont décrits comme si on y était et quelques bons mots de Sherlock Holmes parsèment le récit... Dans les dialogues, on retrouve des phrases qu'Oscar Wilde a réellement écrites (et que l'on retrouve, pour l'une ou l'autre, dans le portrait de Dorian Gray (qu'il est en train d'écrire au moment du récit)) et c'est avec délectation que je me suis plongée dans les diverses références à Dickens, Wordsworth (dont Robert Sherard est l'arrière petit-fils), Congreve, etc.
A côté de ça, l'intrigue est très bien dévoilée au fil du récit, de sorte que l'on soupçonne tour à tour chaque personnage du roman. Et on a aussi droit à des notes de bas de page très enrichissantes et loin d'être encombrantes.

Gyles Brandreth donne réellement corps au personnage d'Oscar Wilde, dandy et gentleman fascinant et l'enquête est donc d'autant plus captivante que l'auteur a totalement cerné le personnage, rendant le tout d'une crédibilité effarante !
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J'ai été vraiment char-mée par ce roman.


On y retrouve bien entendu Oscar Wilde mais aussi deux de ses grands amis : Conan Doyle, le papa de Sherlock Holmes et Robert Scherard dont le nom nous est un peu moins connu mais qui n'était pas moins un journaliste et écrivain très proche De Wilde. Gyles Brandreth en a fait le narrateur de l'histoire.


L'auteur nous embarque dans le Londres victorien que j'aime tant. Nous sommes en 1890 et l'électricité apparaît peu à peu dans les établissements les plus modernes, et quand notre petite bande débarque à Paris lors d'un court voyage, la Tour Eiffel vient tout juste d'être montée. Personnellement, j'aime beaucoup ce contexte historique mais ça, je le répète depuis de nombreux mois ! (notez que mon enthousiasme reste intact !).


Les fans de polar-pur-et-dur pourront être déçu par le traitement de l'enquête car, si le suspens perdure jusqu'aux dernières pages, la trame policière n'est finalement qu'une toile de fond. Certes, Oscar Wilde enquête mais il n'y a pas que ça dans sa vie. Il y a le champagne, sa femme Constance, son travail et tant d'autres choses encore. En apparence, il semble souvent oublier son cher Billy Wood mais la fin de l'histoire nous prouvera que Wilde a, au contraire, oeuvré dans l'ombre pour mieux coincer les coupables. Pas si indolent que ça, le Wilde !


Tout au long du roman, on s'imprègne de l'époque, de la société d'alors et surtout, on suit Wilde, personnalité haute en couleurs et homme tellement passionnant. L'auteur a suffisamment de subtilité pour peindre le portrait d'un homme riche en contrastes et peut-on le dire, en contradictions. La question de ses amours homosexuelles est également soulevée avec délicatesse, Wilde étant avant tout montré comme un homme amoureux de la beauté et de la jeunesse sous toutes ses formes.
En quelques mots…


Gyles Brandreth a ressuscité Oscar Wilde avec brio. Si l'intrigue se met lentement en place, elle n'en est pas moins intéressante…En effet, même si le coupable apparaît finalement assez clairement au bout d'un moment, les détails de l'affaire sont difficiles à trouver avant d'arriver au discours final De Wilde. du coup, il est clair que je lirai avec plaisir la suite de cette série très originale, agréable à lire et bien documentée.
Lien : http://cellardoor.fr/oscar-w..
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Voici le premier tome d'une série dont le héros n'est autre qu'Oscar Wilde, l'écrivain se fait enquêteur pour élucider un meurtre. C'est en se rendant à un rendez-vous, qui nous paraît très équivoque au début, que ce cher Oscar découvre le corps d'un adolescent étendu sur le plancher, nu, ensanglanté … et entouré de chandelles.

Il prend ses jambes à son coup, puis intrigué par cette image il retourne dès le lendemain sur les lieux où rien ne laisse à penser qu'un crime ait été commis. Pas de corps, aucune trace de sang, juste un espace vide.



C'est donc en compagnie de son ami Robert Shepard que l'écrivain va mener l'enquête dans ce Londres victorien, un genre de duo qui fait très vite penser à Holmes-Watson, une référence pas si incongrue que ça puisque ce n'est autre qu'Arthur Conan Doyle qui va accompagner ces chers messieurs vers le dénouement de ce mystère, le meurtre de son ami Billy Wood.

Personnage doué d'une intelligence et d'un sens de l'observation exceptionnels, Oscar Wilde reste néanmoins l'écrivain qui fascine et qui dérange, l'auteur de manque pas de le souligner.



Une enquête bien menée même si c'est surtout le style du personnage principal, ses déductions et sa présence (qui parfois occulte celle des autres protagonistes) qui font le roman, une atmosphère toute victorienne avec ses rues et ses moeurs, son aspect bourgeois et son aspect pauvre, qui ravie.

Que dire de plus sinon …. A bientôt pour de nouvelles aventures !!
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Nouvelle rencontre avec le "détective" Oscar Wilde, grâce à la générosité d'Arieste, qui a fait venir son livre jusqu'à moi. Premier tome de la série de Gyles Brandreth, ce roman nous emmène dnas l'Angleterre victorienne, à la rencontre du célébrissime auteur et dramaturge irlandais, mais aussi de son cercle d'amis, qui compte bon nombre de personnalités de l'époque, telles que Sir Arthur Conan Doyle, pour ne nommer que lui.
Si l'enquête est intéressante, le décor et l'ambiance l'est plus encore. Des dialogues savoureux, une minutie dans la recherche des détails, un Oscar toujours aussi étonnant,au fil des chapitres, une conclusion assez étonnante également !
Comme lors de ma lecture du second tome (gloups !) j'ai été particulièrement enthousiaste, les pages défilent, sANs s'en rendre compte, et dé&jà il est temps de quitter notre ami Oscar.
Pas de doute, il me faut continuer la lecture de cette série...et connaître un peu plus de la biographie de cet homme exceptionnel !

Lien : http://lesquotidiennesdeval...
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Une série d'enquêtes un peu particulière, puisque le fin limier est aussi grand poète: j'ai nommé le grand Oscar Wilde, le dandy scandaleux, à la fois sensible et méthodique, fantasque et tenace.
Cette histoire nous est racontée par son biographe Robert Sherard, l'ami des bons et des mauvais jours, qui seconde l'écrivain dans ses recherches.
Mais commençons donc par le commencement.
Nous sommes en 1889. Oscar Wilde s'apprête à rédiger le "Portrait de Dorian Gray", il jouit d'une grande renommée, il est heureux en mariage, ses histoires de moeurs lui laissent un peu de répit. Tout va donc pour le mieux , et c'est le sourire aux lèvres qu'il entre dans une petite maison où son élève l'attend.
Du moins le croit-il.
Car en lieu et place du rendez-vous il découvre, entouré de chandelles et baignant dans la fumée d'encens, le cadavre d'un jeune prostitué . Billy Wood, un adolescent de toute beauté, talentueux et aimable, a été tué lors qu'il souriait dans son sommeil, et à présent il baigne dans le sang .
Choqué, Wilde va chercher ses amis les plus fidèles, et leur demande de l'accompagner sur les lieux du crime...
... où ils trouvent une pièce totalement vide, d'une propreté méticuleuse, embaumant la cire d'abeille.
Qui a tué Billy Wood ? Où est son corps ? Wilde est-il fou ? ...
Autant de questions qui traversent ce récit haletant, sans trouver de réponse précise jusqu'à la dernière page. L'enquête d'Oscar Wilde - secondé par Sherard et inspiré par le personnage de Sherlock Holmes - nous fait découvrir les dessous de la société victorienne, sans jamais verser dans la pédagogie. On vit avec le poète, on se fond dans le décor, et on se sent happé par les tours , les détours que suit sa réflexion. L'intrigue est excellente, le style ne l'est pas moins, je me permets de vous recommander ce roman avec énergie ! :)

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