Un rêveur frustré et jaloux broie du noir de l'enfance jusqu'au crépuscule de sa vie, allant de déceptions en déceptions. Le personnage ne m'a jamais paru sympathique et vit des aventures tirées par les cheveux (le 4e Beatles, vraiment?). Quant à l'écriture, bien qu'elle démontre un fort penchant pour la figure de style et la poésie, j'ai trouvé le tout toujours trop enrobé, voire ampoulé.
« avec, dans la pupille, quelque chose du chat se réveillant après un rêve garni à souhait de souris dodus »
« Frangin allait, ma foi, mieux qu'un champ de tournesol par une belle journée d'été »
Je n'ai pas accroché du tout. Dommage. J'avais pourtant aimé La saison des pluies et Quand hurle la nuit.
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