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Freeman n'est pas le nom d'une nouvelle drogue, et pourtant j'en suis tombée accro en dix pages, et j'en veux encoooore !
Non, Freeman, c'est un polar unique, chaud, rythmé, sensuel, et plein d'humour. Freeman vous fait voyager et vous donne envie de faire partie des potes des héros.
C'est noir et c'est trop bon.
L'écriture est juste parfaite au mot près. Rien à dire, juste à plonger dans les pages et se laisser emporter dans l'ouragan.
Il m'en faut encore une dose ! Je ne tiendrai pas. Pas exclu que je le relise en attendant le prochain Roy Braverman.

#Freeman #RoyBraverman #HugoThriller #polar #thriller #lecture #livres #chroniques #NouvelleOrléans #Netgalley

Le quatrième de couverture :

Puissant comme un ouragan sur le bayou
Épicé comme un jambalaya créole
Enivrant comme un Ramos Gin Fizz
Endiablé comme un air de zydeco
Envoûtant comme le parfum des belles-de-nuit
Sensuel comme La Nouvelle-Orléans
Noir comme un roman de James Lee Burke
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Après Hunter et Crow, dont le style se rapprochait de Lee Child, la trilogie s'achève en apothéose avec des relents de James Lee Burke dans cette peinture en odorama de la Louisiane. le meilleur des trois tomes pouvant se lire séparément sans difficulté.
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L'ouragan Noé a décidé de faire un petit crochet par la Louisiane et plus particulièrement par Patterson. Freeman dans sa maison sur piloris observe un homme dans la maison d'en face. Qui est cet individu qui brave les éléments pour pénétrer dans la maison du plus gros mafieux du coin ?
Un autre homme fait fi des éléments : l'Arménien. Il apporte à Freeman une sacoche contenant un million sept cent quatre mille cinq cent vingt dollars. L'Arménien est toujours précis !

L'ouragan Noé a chamboulé les terres, le bayou, même les alligators volent ! Noé a aussi foutu le bordel dans pas mal de vie en commençant par celle de Sobchak. On a volé deux millions dans sa demeure. Deux millions envolés comme des feuilles sous un vent démentiel. Deux millions qu'il compte bien retrouver.
Une scène de crime… un gamin de douze ans tué par balle. Deux flics sur cette affaire : Beauregard et Howard. Duo que très rarement ensemble chacun ayant des choses à régler ! Chief Martineau a fort à faire pour maintenir à flot ce duo atypique.

L'auteur a commencé par nous planter un décor apocalyptique. Après le décor, les acteurs : des flics, le FBI, un collecteur de dettes, une ancienne victime, des petites frappes, un gros mafieux, des gros bras, des indics, des alligators … une belle brochette de personnages évoluant dans une Louisiane ballotée par l'ouragan. Les éléments extérieurs se déchaînent, à l'intérieur on prend son temps, parfois en préparant des cocktail, pour menacer, tabasser, tuer.

Comme toujours l'auteur nous surprend avec la description des lieux. On s'y croirait. On sent le vent déchainé, on évolue sous le poids de cette moiteur constante. A la fois fascinée et effrayée de ce que l'on admire.
Les personnages sont marqués et marquants. Les caractères sont forts, les sentiments ou ressentiments sont puissants. Ne pas toujours se fier aux apparences.

L'intrigue semble des plus simple. Les bons d'un côté, les méchants de l'autre. Une course au fric qui va laisser pas mal de victime sous les eaux du bayou voir au fond de l'estomac d'alligator. Ne pas se fier aux apparences surtout sous la plume d'un auteur. Roy Braverman se fait un plaisir de nous balader au coeur de ces deux intrigues : des millions disparus et la mort d'un gosse. Dans l'une comme dans l'autre affaire la conclusion ne va pas de soi.

Crow est mort, Hunter a disparu. Que pouvait bien nous réserver Roy Braverman dans cette suite et fin tant attendue de cette trilogie ? Encore une fois, on est transporté, subjugué, étonné. En filigrane, surnage un sentiment puissant : l'amour. Celui d'un frère, d'un père, d'un mari.
Dans un peu plus de cinq cent pages, j'ai voyagé, j'ai eu peur, j'ai suspendu ma respiration, j'ai eu du mal à respirer, j'ai été surprise, j'ai été touchée. Voilà tout ce que j'attends d'un bon, très bon, livre : être suspendu à ses pages…

Merci aux Editions Hugo thriller pour cette balade guidée par Monsieur Braverman au coeur d'un ouragan.



Lien : https://collectifpolar.com/
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Après « Hunter » et « Crow », Roy Braverman propose dans « Freeman », une histoire qui relie des personnages disparates mais ayant un lien particulier. Ce n'est pas une suite, c'est beaucoup plus, un concept à la sauce cajun pour ce troisième opus.

Dès les premières pages, on suffoque sous le ciel sombre et la tourmente du climat de la Nouvelle-Orléans. L'auteur met directement les lecteurs au diapason d'une météo destructrice, on sent qu'on entre dans une histoire apocalyptique. Et tout au long du roman, il ne cesse de mettre en parallèle les travers et la violence des hommes et de la nature. Mais il sait aussi en montrer la beauté et le charme. Les odeurs tapissent le récit pour mieux planter l'ambiance. À plusieurs reprises, le terme « fracas » surnage au milieu du bayou et parmi les hommes.

La musique et les rythmes de la Louisiane sont omniprésents. S'y mêle le goût de l'alcool et de la fête. Débauches et enchantement se déchaînent du début à la fin de cette histoire hautement attachante. de la sensualité donc qui tranche à vif sur le crime. Un cocktail délirant qui vaut bien ceux concoctés tout au long de « Freeman ». Ainsi le tout est à consommer sans modération !

J'ai appris beaucoup sur la Nouvelle-Orléans. J'étais déjà fascinée par cette ville mais maintenant je suis complètement accro. Je meure d'envie de découvrir ces lieux colorés.

« Et les oiseaux en profitent : jaune paruline orangée, en fait jaune vif comme un poussin, vacher à tête brune, passerin indigo, piranga écarlate. Sous un ciel bleu de cyan... »

On est tenté d'en connaître encore davantage sur les traditions de la région. Pourtant, ce livre n'a rien d'une virée touristique. On y croise le sud profond et Roy Braverman nous met en garde contre un folklore pré-fabriqué. Il insiste à juste titre sur les dégâts encore présents laissés par Katrina qu'il compare à « une armée en marche très féroce ». Il montre aussi ses effets sur la société avec la misère dispersée ça et là tout en offrant une intrigue policière de grande qualité. Au milieu de la décrépitude, des moments plus intimistes sont de toute beauté.

« Des larmes de surprise pétillent dans ses yeux. Son sourire redessine le plaisir de vivre sur son visage. le temps d'une seconde, elle est hors de la maladie. Quelque chose de fort la rattache soudain à ce qu'elle a été. »

Les enquêtes et les mystères nous tiennent en haleine. Pourtant, la cadence est mesurée afin de rendre aux lecteurs les modes de vie de la Louisiane. Il prend son temps et on en redemande. Quelle maestria !

Quant aux personnages, ils sont traités avec intelligence et originalité. Les deux enquêteurs principaux, Beauregard et Howard, sont très différents et parviennent à résoudre des affaires sans trop se côtoyer ! Rare et efficace ! Ces deux-là représentent un peu les deux aspects de la Nouvelle-Orléans. Ils sont atypiques et séduisants. Ils pratiquent un humour irrésistible. Je les ai quittés à regret ainsi que les autres protagonistes bien dessinés également.

Je suis certaine que « Freeman » va me marquer longtemps. Les remous du bayou et de ses secrets m'ont littéralement envoûtée. La vie, la survie et la mort prennent le lecteur à la gorge sous la plume acérée et humaniste de l'auteur.

« Que peuvent attendre ces âmes immobiles, sinon d'autres malheurs. D'autres tempêtes. D'autres crises rampantes. D'autres misères. Sûrement pas d'autres vies, et c'est ce qui les désespère et les résigne. Dans ce pays où le temps s'écaille. »

Le Braverman est talentueux !

Lien : https://delphlabibliovore.bl..
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Roy Braverman (Ian Manook) nous fait une nouvelle fois traverser l'océan atlantique pour nous retrouver dans l'État le plus français des États-Unis, la Louisiane. D'ailleurs, pour moi le personnage principal de ce polar est La Nouvelle Orléans...
Ne vous attendez pas à la lecture de ce livre à avoir plein de surprises, l'auteur reprend l'ensemble des ingrédients d'un roman policier comme il se doit : une équipe de flic particulière, le FBI, le parrain local (amateur de cocktails), l'ex flic, les voyous, les bars… Seulement tout cela est magnifiquement orchestré et mis en musique à la sauce New-Orleans…
Le roman démarre lors d'un énorme Ouragan et, c'est avec beaucoup de peine que les images diffusées en boucle à l'époque de Katrina nous reviennent, -l'auteur y fait référence en dénonçant, les conséquences de cette catastrophe naturelle, qui laissent encore des traces 15 ans après…- pendant lequel un vol est commis dans la maison du parrain local espionné par le FBI. de là commence une enquête puis une autre autour desquelles nous allons à la rencontre de nombreux personnages, de leurs histoires personnelles, de « traditions » locales, et surtout de cette région si particulière.
Un bon moment de lecture, un auteur talentueux et de supers recettes de cocktails.

Lien : https://imaginoire.fr/2020/0..
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Avec cette fin de trilogie, Roy Braverman (alias Ian Manook) nous fait exploser un feu d'artifice. Trois livres tous différents les uns des autres, mais tous excellents.

En terminant le second opus, je me suis demandé comment l'auteur pouvait rebondir. Pour moi, c'était une fin, point. Pas d'issue de sortie. Mais, c'est sans penser à l'imagination de Roy Braverman et juste ma vision de lectrice.

Lorsque j'ai commencé cette lecture, j'avais donc beaucoup d'interrogation.

Dès les premières pages, l'auteur nous fait comprendre qu'on ne va pas vivre une petite histoire tranquille. En plein coeur d'un ouragan, nous voilà brinquebalés, pris dans la tourmente, à frôler les crocodiles, les malfrats et un butin qui va disparaître.

Dans ce pays arrogant et belliqueux envers tous ceux qui ne lui ressemblent pas. Il se souvient avoir lu quelque part que depuis sa création, en 1776, ce pays a été en guerre 222 ans sur 239. Sans compter la guerre sociale intérieure qui dure depuis toujours. Howard est bien placé pour le savoir.

Plus de 10 000 morts par arme à feu chaque année. Presque 14 000 en 2015 s'il se souvient bien. Plus 25 000 suicides.

Comment ne pas désespérer de ce putain de pays ! 4 500 Américains morts en Irak en quinze ans de guerre, et plus du double abattus chaque année sur le territoire américain. Et au milieu de toute cette merde, cette fille qui apprend aux gamins à faire des beignets pour qu'ils ne pensent pas à s'amuser avec des armes de mort. Putain, quelles chances ont-ils de survivre à ce monde, elle et ses gosses ? Et Tyler, son frangin, son petit frère, le garçon qui riait à ses ricochets sur les bords du fleuve, de quel côté avait-il basculé ? Côté gang de petits cons assassins sans foi ni loi, ou côté victime abandonnée dans la boue, comme ce pauvre Nestor ?

Ok, mais quel lien avec les précédents ? Disons que nous retrouvons deux personnages du premier roman et un personnage du second. Et là, tout s'emboîte parfaitement! Ma curiosité est assouvie, ne reste que le plaisir de vivre cette dernière aventure en pleine Louisiane. Pas la Louisiane des touristes. Non, la vraie, la pauvre, la délaissée, mais également la vivante et festive.

Comme dans les précédents romans, le climat n'est pas en reste. Il fait partie intégrante de l'histoire.

L'histoire est simple :

Mon premier est un parrain du coin qui vient d'être cambriolé pendant l'ouragan. Il a perdu une grosse somme d'argent.

Mon second est une équipe de flic insolite qui enquête sur une mort abjecte d'un des gamin du coin.

Mon dernier est un homme qui reçoit une belle somme d'argent amené par un collecteur de dettes.

Mon tout offre un roman palpitant à savourer !
Lien : https://lesciblesdunelectric..
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Voilà c'est fini, on le sait avec cette trilogie de Roy Braverman, c'est une vision de l'Amérique toute personnelle qui prend fin. J'avais aimé Hunter et Crow et bien avec Freeman, c'est comme une tempête qui t'emporte dans ses bras à travers les bayous de Louisiane. Je précise que ce roman peut se lire seul, cela ne gênera aucunement la compréhension mais ce serait dommage. La Nouvelle-Orléans m'a toujours attirée pour son côté vieux français, sa cuisine épicée et sa nature omniprésente. Ici on rencontre deux personnages de flic bien différents Beauregard et Howard à la recherche de son petit frère disparu. On retrouve aussi un « collecteur de dettes » arménien Mardiros qui a lui tout seul fait l'histoire. Deux millions de dollars qui s'envolent, un enfant atrocement assassiné et notre personnage principal Freeman ancien agent du FBI qui sera témoin bien malgré lui du cambriolage de la maison du caïd local. Un roman noir qui n'est pas sans rappeler les romans noirs américains et joue sur tous les codes du style. C'est un peu comme descendre aux enfers tant les situations sont violentes, les êtres sont brisés, blessés avec de lourds secrets. Il est question de reconstruction pour Louise, la fille de Freeman mais rien n'est simple. le talent de l'auteur s'exerce aussi dans la qualité de ses descriptions, c'est réaliste et quasi cinématographique, d'ailleurs cet épisode serait parfait pour un film tant les plans sont détaillés. On se laisse immerger dans cette Louisiane et son côté sauvage et malgré l'épaisseur du livre, je ne l'ai pas vu passé. Il faut dire que c'est comme une analyse de la société avec son racisme ordinaire, ses problèmes de drogues, de prostitution, sa corruption à tous les niveaux même les plus hauts tout cela nous est livré sans concession aucune et c'est terrifiant. Bref ne passez pas à côté et bonne lecture.

Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Après HUNTER et CROWN voici FREEMAN. Attachez vos ceintures, c'est parti pour la Louisianne...
Une mise en scène savamment orchestrée par R.Braverman/I.Manook avec des personnages émouvants pour certains, détestables pour d'autres et une mention spéciale pour l'arménien que j'ai adoré.
Dès la première page, on sait qu'on va se régaler. Argent, corruption, trafics de drogue et puis l'ambiance générale : un ouragan au coeur de l'histoire, la ville de Patterson, le Bayou Teche, les alligators, les mocassins...J'ai aussi aimé les dialogues, les références musicales, les bars, les cocktails (avec recettes).
Bref, voilà un livre à consommer sans modération ! Un coup de coeur pour moi.
Merci Hugo Thriller et NetGalley
#roybraverman, #freeman, #hugothriller, #netgalley, #ianmanook, #louisiane, #hunter, #crown
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Dernier né de la saga débutée par "HUNTER" puis "CROW" (chaque livre peut être lu indépendamment), "Roy Braverman" alias "Ian Manook" alias "Alain Manoukian" nous offre avec "FREEMAN" un thriller brutal, sans détour.

Très travaillé dans l'intrigue, un vol chez un mafieux suivi de meurtres et de disparitions, la recherche d'une grosse somme d'argent par plein de monde, tous prêts à tout pour toucher le pactole, des flics torturés ou simplement bizarres, voir même paumés, le tout parmi des décors extraordinaires : "La Nouvelle Orléans" et ses tempêtes (dès le départ on y plonge), "le bayou" et ses alligators alimentés par la mafia locale), les quartiers en friche depuis "Katrina" (L'un des ouragans les plus violents ayant balayé l'est américain), celui de "Trémé" et ses rades à cocktails et à musique tout autant que les quartiers riches, une vraie visite mentale.

Les personnages sont forts en caractère et intéressants, on y retrouve Freeman, sa fille mais aussi l'arménien (trop bon lui), et de nouvelles fortes têtes. L'histoire est à la hauteur de celle de "Hunter", mon préféré reste toute de même "Crow" qui m'avait littéralement happé, mais il faut lire ce roman et cette trilogie car sinon vous passez à côté d'une des meilleures sagas de ses dernières années.
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Le personnage de Freeman n'est pas inconnu des lecteurs de Roy Braverman, on le croise en effet dans Hunter, il est le père d'une des victimes présumées de Hunter et traque le fugitif pour lui faire avouer ce qu'il a fait de Louise, sa fille.

Les lecteurs retrouveront avec plaisir l'inénarrable Mardiros, déjà croisé dans Crow, collecteur de dettes (ne dites pas chasseur de primes, ça le vexe) arménien à la langue bien pendue, et toujours prompt à surprendre ses interlocuteurs (et accessoirement le lecteur).

Pour le reste changement de climat, après les tempêtes de neige du grand nord américain, l'intrigue pose ses valises en Louisiane, avec ses airs de jazz et ses cyclones dévastateurs. Une fois de plus la nature fait quasiment office de personnage à part entière dans le roman, avec sa faune pas toujours sympathique (le bayou est en effet un terrain propice aux alligators… n'est-ce pas Tyson ?).

Cette fois, outre la nature sauvage, Roy Braverman donne littéralement vie à La Nouvelle-Orléans, mais pas celle des guides touristiques, c'est plutôt les nombreux côtés obscurs de la ville qui l'inspirent.

Contrairement aux deux précédents romans, l'intrigue de celui-ci ne tourne pas autour d'un personnage unique. On pourrait même dire que Freeman n'est qu'un acteur parmi d'autres qui gravitent autour du vol du fric de Sobchak. Même ce braquage audacieux n'est en quelque sorte que la partie visible de l'iceberg.

Outre Freeman, Louise et Mardiros que nous connaissons déjà, deux enquêteurs, partenaires sans être amis, vont jouer un rôle déterminant dans le déroulé de l'intrigue. Deux flics que tout oppose à part le fait que chacun se bat pour une cause qui lui est chère. Beauregard s'est juré de se consacrer en priorité sur les dernières semaines de sa femme qui se meurt d'un cancer en phase terminale. Howard passe ses nuits à chercher des pistes qui pourraient expliquer la disparition de son jeune frère, un an plus tôt.

Autant j'ai trouvé Beauregard sympathique, autant Howard m'est souvent apparu comme un sinistre connard qui ferait mieux de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de l'ouvrir.

Il serait injuste de ne pas mentionner Sobchak, celui qui règne sur le crime organisé en Louisiane et ailleurs, un peu (beaucoup) vénèr de s'être fait piquer deux patates alors que se jouait une importante transaction avec un cartel colombien. Si vous êtes amateur de cocktails (ce qui n'est pas mon cas), vous aurez en bonus le droit à de nombreuses recettes fort bien documentée par Sobchak himself, expert autoproclamé en mixologie (terme qui désigne l'art de préparer des cocktails).

Bien d'autres personnages gravitent autour de ce petit monde, il serait trop long et un tantinet divulgâchant (berk, je déteste ce mot) de vous dresser une bio (avec la nécro en bonus pour certains) exhaustive de chacun.

L'intrigue est riche en rebondissements en tout genre, mais là encore le traitement est très différent de celui de Hunter et Crow. Les deux premiers opus jouaient la carte d'une hyper violence parfaitement décomplexée et assumée, celui opte pour une approche plus mature et surtout plus humaine de l'intrigue. Ce qui n'exclut pas certaines morts violentes et sanguinolentes…

Ces approches différentes ont été un peu déconcertantes dans un premier temps, me laissant l'impression de lire un roman totalement détaché des deux précédents, mais c'était sans compter sur le talent de Roy Braverman qui balayera bien vite cette impression et saura rapidement vous convaincre que sa façon de traiter le récit est la bonne… voire même la meilleure !

Si ce troisième tome vient clore sa trilogie américaine, j'espère que Patrick Manoukian (aka Ian Manook) ne remisera pas totalement son pseudonyme version US et ses personnages ; certains semblent avoir encore beaucoup de choses à raconter…
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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