La cour des grandes

J’ai été très heureuse d’être sélectionnée pour faire une critique de « La cour des grandes » et je dis à nouveau merci pour la sélection. Malheureusement, par honnêteté, je ne pourrai pas être positive...

J’avais choisi ce livre pour le résumé qui me faisait penser à la série « Desperate housewives » transposée de manière réaliste en France. Pour mieux comprendre la comparaison, je reproduis le résumé de Sauramps :

« Quatre amies dans le Paris branché et bobo du 9e.
Mathilde est cadre dans une grosse firme pleine de mâles qui l'attendent au tournant. Mère de deux petits garçons, elle jongle avec les emplois du temps dans une culpabilité constante.
Son amie Alice seconde un restaurant en vue de la capitale et peine à se remettre de sa séparation, malgré le soutien de son ado. Lucie, leur richissime comparse, à la tête d'une famille nombreuse, est obsédée par la bonne tenue de son bonheur conjugal. Quant à Eva, la quatrième, elle rêve de devenir mère elle aussi.
De leurs cahiers de texte de collégiennes à leurs plannings surbookés, ces workings mums sont entrées sans s'en rendre compte dans la cour des grandes. Héroïnes made in France, elles ne rêvent plus de prince charmant, de robe meringuée et d'alliances. Elles n'ont plus le temps de rêver. Crèche, école, courses, babysitters, vie sexuelle, carrière, enfants malades, corps qui fout le camp, premières rides et petits flirts, elles tentent simplement de maîtriser le tourbillon insensé qui les emporte depuis qu'elles ont dit oui.
Dans un Paris de comédie romantique, ces équilibristes à l'aube de la quarantaine rient, explosent, galèrent, textotent, aiment et espèrent, car au fond les mères de famille auront toujours quinze ans. Leur vie ne fait que commencer. »

Certes, l’idée était bonne mais sa réalisation sans intérêt. Les personnages semblent caricaturaux, peu approfondis et non attachants. Leur sexualité est tant détaillée que j’ai dû sauter des paragraphes. Et, comme le diraient certains, « le pompon de la pomponnette » : l’écriture est affligeante !

Je vais m’attarder sur ce dernier point, en classant ce que j’ai relevé :

* erreurs de ponctuation
- point final absent (p.124)
- guillemets fermés en début de paragraphe (p.338 et 359)

* fautes de frappe
- « lors qu’eux-mêmes » à la place de « alors qu’eux-mêmes » (p.22)
- préposition « de » absente, ce qui devient : « Mathilde était penchée au-dessus des gros tas distincts qu’elle allait enfourner les uns après les autres dans la bouche béante [de] sa vaillante machine à laver » (p.23)
- absence de trait d’union pour couper un mot en fin de ligne (p.25)
- absence d’accent grave dans « a priori » (p.403)

* style désastreux
- « Dans la rue, toutes les femmes étaient enceintes, baladaient une poussette avec ostentation, ou les deux. » (p.98)
- « Pourtant, Éva sentait l’ivresse la gagner, après trois verres de vin blanc descendus, seule, dans ce bar en bas de chez elle, et la solitude, qu’elle était venue chercher ici, lui peser. » (p.106)
- « Peut-être est-ce que je devrais le mettre dans le privé ? » (p.366)

Peut-être me trouvera-t-on sévère ou maniaque mais, pour moi, tant d’erreurs dans un livre édité n’est pas admissible ! Finir cette lecture fut un calvaire. Sans cette critique à rédiger, j’aurais vite abandonné, ce qui est contraire à mes habitudes. Je m’excuse d’être si négative mais ce fut une réelle torture intellectuelle.

J'ai bien aimé cette lecture, et la plume d'Adèle Bréau, fluide et addictive.
Nous faisons la rencontre de 4 femmes aux caractères différents, amies, complices depuis leur plus jeune âge.
Nous vivons une année avec elle de la fin des grandes vacances à la fin de l'année scolaire en passant par Noël, entre leurs vies professionnelles, familiales et amoureuses pleines de rebondissements.
Il y a des clichés, mais on y retrouve une forte amitié et solidarité entre elles qui leur permettent de surmonter les difficultés de la vie quotidienne avec humour.
Hâte de lire la suite avec la version du point de vue des hommes “ Les jeux de garçons “


Extraits :
“ Dans son wagon, les femmes finissaient de gros romans d'été alors que les hommes étaient pour la plupart plongés dans leur mail ou occupés à associer des bonbons psychédéliques avec des airs de zombies. “

“ Elle savait par quoi Mathilde allait passer. Les nuits sans sommeil, les soirées à regarder éternellement les mêmes photos du temps du bonheur, ou à relire les mails ou les lettres qu'ils s'étaient envoyés quand ils étaient heureux. Mais je ne comprends pas, on s'aimait. On y croyait."

J'ai tout simplement adoré.
J'ai adoré suivre pendant une année la vie de Alice, Mathilde, Eva et Lucie. Connaître leurs tourments et leurs secrets. Je me suis vraiment attachée aux personnages.
Met très joliment les inquiétudes que les femmes peuvent ressentir en approchant de la quarantaine.
J'ai hâte de lire la suite.

Eva, Lucie, Mathilde et Alice sont amies depuis les bancs de l'école. Aujourd'hui dans la trentaine et la vie active, elles doivent jongler entre la vie professionnelle, les enfants et le conjoint, parfois absent.

une histoire agréable et sympathique sans pour autant être un coup de coeur. Les personnages féminins sont plutôt drôles et souvent débordées. Très différenciées heureusement, elles en passent par toutes les couleurs.

Les personnages masculins, eux en prennent pour leur grade. Absents, immatures, peu intéressés, j'ai vraiment envie de me plonger dans le second tome qui leur est entièrement consacré.

J'ai aimé les chapitres qui s'enchaînent sans temps mort, tant la vie de chacune de ces jeunes femmes est trépidant.

Certes pas mal de clichés mais une lecture agréable bien qu'oubliable. de cette même autrice, j'avais préféré Frangines par exemple que je trouvais plus abouti.

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Une lecture légère de 4 vies parisiennes !

Dans ce livre nous rencontrons 4 femmes : Eva, Mathilde, Alice et Lucie, amies depuis l'adolescence. Nous les retrouvons dans leur vie d'adulte.
Eva est en couple avec Vincent, ils essaient depuis plusieurs années d'avoir un enfant. Mathilde est mariée à Max, mère de 2 garçons et dévouée à son travail dans la publicité. Alice est restauratrice et mère de Laura, elle s'est fait larguée par Adrien et remplacée par une femme plus jeune qu'elle. Lucie possède son magasin pour enfant, elle est mariée à Christophe et bientôt mère de 3 filles.

Dans ce livre, nous découvrons les vies bien remplies de ces quatre femmes : charge mentale, carrière professionnelle, parentalité, vie de couple. Il est plutôt facile de s'identifier à l'une d'elle tant leur vie sont différentes.
On découvre leur tracas : une grossesse qui ne s'annonce pas malgré de nombreux essais et traitement, une vie débordante entre la gestion des enfants et le travail, une carrière professionnelle qui peine à évoluer malgré tous les sacrifices, une vie de couple laborieuse avec un mari qui ne participe pas suffisamment au quotidien familial, rupture amoureuse, tromperie...
La lecture est rythmée au fil de ces péripéties qui s'enchaînent. L'écriture est fluide. Je me suis attachée aux personnages. Effectivement, l'histoire est plutôt pessimiste quant à la vie de couple, au mariage et à la parentalité.
Ce livre est abordée du point de vue exclusivement féminin. Je suis curieuse de connaître le point de vue masculin dans Les jeux des garçons !

Livre lu en 10.3 heures.

"La cour des grandes” d'Adèle Bréau est un roman qui suit les vies de quatre femmes quadragénaires qui jonglent entre leur travail, leur famille et leur vie amoureuse. Bien que le livre ne contienne pas de vraies surprises et puisse être rapidement daté, il offre une perspective intéressante sur les difficultés auxquelles sont confrontées les femmes modernes dans leur quête d'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.
Les personnages sont bien développés et l'intrigue offre un aperçu réaliste de la vie quotidienne des femmes modernes. Je recommande la lecture de ce livre pour ceux qui cherchent une histoire amusante et détendue qui offre également une réflexion sur les défis auxquels sont confrontées les femmes aujourd'hui.

Le style de livre ne m'a pas totalement emballée et le livre n'est pas très optimiste sur les relations de couple, les enfants, la famille. Mais j'ai quand même aimé l'amitié et la solidarité entre les 4 filles puis les 4 femmes. J'ai appris qu'il y avait un deuxième tome du point de vu des hommes, la lecture doit être intéressante.

Ce livre fait partie des livres que je lis chaque été.
Je me régale des aventures de ces 4 femmes qui sont, comme nous, imparfaites. Les histoires qui leur arrivent ressemblent à celle de "Madame Tout-le-monde" et le texte est bien écrit.
Je ne me lasse pas de lire ce livre et je ne manque pas non plus de relire les 2 suites, qui sont aussi de grandes qualités.

Je ne sais pas si j'ai raté quelque chose mais cela ne m'a pas plu. J'ai trouvé qu'on avait droit à toutes les situations déprimantes qu'on peut affronter vers 35-40 ans. Certes il y a un peu d'humour et une belle amitié entre les 4 femmes mais j'avais l'impression de perdre mon temps donc j'ai arrêté.

la vie mode d'emploi de 4 couples de bobos parisiens, entre couches culotte et nouveaux nés, boulot et fetes d'anniversaires, travail, reconversion pro, rentree scolaire ...dans le decor du Paris autrefois reservé aux ouvriers ...jalousie , entente sexuelle, organisation familiale , et mots d'enfants ,marques,de vetements et de meubles ...jalonnent ce roman de adele breau
on decouvre ainsi que ,derriere une belle facade d'immeuble, une residence secondaire ou la reussite sociale,les coeurs restent à l'identique :parents ou enfants, amants ou maitresse, familles decomposées recomposées,c'est l'amour qui bat le rythme!