Gesler, donnant son chapeau à Ulric
Tiens... de la liberté tel fut jadis l'emblème... J'en veux faire un trophée au despotisme même ; je prétends que ce peuple asservi sous ma loi rende à ce signe vain le même honneur qu'à moi.
Cléofé (épouse de G. Tell)
Hélas ! L'orage augmente et ma prière est vaine... ô désastre ! ô terreur ! Ah je respire à peine... Mon époux va périr... juste ciel. Confonds-tu dans le même destin le crime et la vertu ?
G. Tell
Landenberg et Gesler, ces monstres d'injustice, ainsi que deux vautours, acharnés sur la Suisse, suivant pour toute loi dans leur autorité leur infâme avarice ou leur brutalité.
Melchtal
Gesler contraint sa haine ; de Tell avec dépit il détache la chaîne (...) Quel spectacle ! Un tyran que la vengeance anime ; forcé d'avoir recours à sa propre victime.