3,5/5
Avant tout merci à l'auteure
Annie Breysse pour m'avoir permis de lire son ouvrage.
Merci de partager ce récit autobiographique, très fort, ces tranches de vie de l'enfance, l'adolescence, la maternité, la vie de maman, la maladie et ses multiples visites. Cela permet de toucher de nombreux thèmes, la ruralité, la vie à la campagne, en France dans les années 1930, et son évolution jusqu'à maintenant. La place des femmes, leurs droits ou ce que la société attend d'elles cela toujours sur ce laps de temps. On ressent bien la force et la volonté de vivre de l'auteure, mais aussi beaucoup sa foi. On ressent également sa soif d'amour et en cela son ouvrage a un côté thérapeutique, elle tente par ce biais de mettre en lumière, sans toutefois l'accuser, sa mère de son manque d'amour. Annie nous raconte sa vie , en commençant par l'adolescence de sa mère, puis par sa naissance à elle. Sa fugue à 15ans, puis son placement en foyer d'accueil. Ses choix de partenaires amoureux, souvent dictés par de mauvaises raisons, mais toujours liés à cette soif d'amour. le point culminant avec la naissance de sa fille sur qui elle va pouvoir déverser son amour.
Malgré cette leçon d'humanité, je n'ai pas été touchée par son récit, à cause de deux problèmes de forme. Son récit est composé en partie comme un journal, donc une utilisation du présent, et une partie comme un récit et donc une temporalité au passé. le problème est que très souvent les paragraphes, ou même les phrases s'entrechoquent, et il n'y a aucun respect des accords de temps. le second point est dans l'accumulation de répétitions qui alourdissent le discours, ce qui se voit dès l'avant propos de plus de 20 pages ( beaucoup trop long pour être nommé avant propos).
Je salue le courage de l'auteure à nous confier son histoire.