AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,65

sur 55 notes
5
4 avis
4
3 avis
3
4 avis
2
3 avis
1
1 avis
Un roman pas facile mais qui mérite que l'on s'accroche. Une foule de développements et d''idées sur l'humanité future, les IA, le changement climatiques, les structures politiques, etc mais aussi et surtout la post humanité et le premier contact avec une ou des civilisations extra terrestres. Avec sur tous ces domaines des approches très originales qui justifient a 300% l'investissement du lecteur. Quelle générosité, quel foisonnement de créativité de la part de Brin,
Commenter  J’apprécie          00
A la fois récit d'anticipation (le futur proche, deuxième moitié du 21° siècle), et variation remarquable sur le paradoxe de Fermi et le "premier contact", ce volumineux roman est bourré d'idées, amenées par une narration éclatée en multiples points de vue (des personnages humains individuels, des personnages collectifs, un ou deux extraterrestres et des répliques informatiques de personnalités). Un texte ambitieux, parfois assez proche de ceux de Greg Egan (mais en plus amusant, grâce à des traits d'humour bien placés). Assurément un des grands romans de la dernière décennie dans le domaine SF.
Commenter  J’apprécie          20
Lecture abandonnée à la moitié.
Pourtant, il y a de sacrés points positifs. le livre esquisse une réponse au paradoxe de Fermi ("si L Univers est si gigantesque, et potentiellement grouillant de vie, pourquoi n'avons nous jamais eu aucun contact avec une intelligence extra-terrestre?"). Les déductions de certains scientifiques, suite à la découverte d'un artefact étonnant, sont intéressantes et bien amenées.
Mais, mais, mais... C'est d'une longueur... L'auteur aborde trop de sujets. Dans cet avenir saturé d'intelligences artificelles, de réalités virtuelles/augmentées, de robots, de conglomérats, de mouvements politiques pro ou anti progrès, on s'y perd, on digresse, on est noyé sous des détails sans grande importance.
Entre chaque chapitre, on a droit à de pseudos-articles de presse, des bribes de discours de leaders politico-philosophiques, et que c'est ennuyant. Ca ne développe pas l'univers, ça l'alourdit. On ne retient pas qui est qui, on oublie les enjeux, on attend patiemment que la trame de fond progresse.
C'est vraiment dommage car j'aurais bien voulu connaitre le fin mot de l'histoire, mais lorsque la lecture devient une contrainte, il est temps de reposer le livre.
Commenter  J’apprécie          20
Acheté et lu grâce (ou à cause) de la critique d'Apophis, avec lequel j'ai l'impression de partager pas mal de goûts communs.
Résultat: 700 pages de génie et un livre qui atterri directement dans mon top 10 de tous les temps.


Intrigue à tiroirs sur une échelle temporelle énorme, le tout sur le thème du paradoxe de Fermi.

C'est un bouquin d'une richesse incroyable par les thèmes abordés et les idées développées.
En vrac: télésurveillance généralisée, autisme, transhumanisme, intelligence artificielle, intelligence et évolution animale, singularité, jeu à somme positive, addiction à la contradiction/au scandale, luddisme, évolution des religions... pour ne pas tous les citer.

Je l'ai lu y a 5 mois et j'y repense très souvent.

J'aime la SF, en particulier pour le vertige que peuvent provoquer idées et réflexions, réalistes ou pas. (et aussi parce que j'aime les vaisseaux et l'espace faut pas déconner). Existence coche, pour moi, toutes les cases.
Commenter  J’apprécie          60
Voilà un livre, quand je l'ai acheté, que je me réjouissais de lire. Ce fut pourtant assez laborieux (j'en ai terminé quelques autres entre-temps...). le sujet est intéressant (en ce sens, je suis content d'avoir « tenu bon » et d'être allé au bout) : une humanité hyperconnectée, avec des inégalités encore accentuées, un premier « contact » extraterrestre complexe , des traces de combats millénaires entre factions robotiques dans la ceinture d'astéroïdes du système solaire, l'intégration de cyborgs et de robots dans la notion d'humanité... Mais l'écriture (ou la traduction ?) est confuse, voire hermétique. Trop d'histoires et de personnages en parallèle. Ou alors faudrait-il lire ce livre quasi d'une traite ? Ou le relire ?
Commenter  J’apprécie          00
Trop compliqué pour moi, trop lent...
J'y ai pourtant mis de la bonne volonté (j'en ai lu les 300 premières pages en me concentrant bien), mais je trouve ce roman de hard-SF complètement abstrus et très lent, et donc pénible à lire et à déchiffrer.
Et si vous ne me croyez pas, tentez donc l'aventure par vous même !
Commenter  J’apprécie          10
Roman dense qui m'a à la fois époustouflée et lassée à la longue par sa complexité et l'entrecoisement des intrigues
Commenter  J’apprécie          00
De la SF tout compris
Il existe des auteurs ambitieux, David Brin est certainement de ceux-là. En terminant la lecture d'Existence je me suis posé la question :
Est-ce le roman ultime de Hard SF?
A chacun sa réponse..

Au début du roman nous sommes en 2050, la terre a connu une catastrophe nucléaire sous forme d'attaques terroristes lors du « Jour sombre ». L'environnement global a continué à se dégrader sur la lancée du réchauffement climatique, montée des eaux, océans poubelles ….
Les Etats-unis ont éclaté à la suite du « Jour sombre », la Chine est devenue la première puissance d'une économie plus mondialisée que jamais et stabilisée dans sa structure sociale par le « Superaccord » conclu entre les gouvernants réunis dans l'Union Mondiale et les puissances économiques divisant la société en dix « Ordres ». le développement des réseaux et des Intelligences Artificielles présentes dans tous les domaines donne accès à tous à toutes les informations et a permis l'émergence de véritables personnalités virtuelles dont le rat Porfirio.
On pourrait se croire dans un roman de la Tétralogie Noire de John Brunner, autant par le fond que par la forme. David Brin se référe explicitement à Tous à Zanzibar dont il a repris la structure narrative inspirée de Dos Passos....

La suite dans le lien
Lien : https://mediotopia.com/bibli..
Commenter  J’apprécie          10
De David Brin, j'avais lu une partie de son cycle d'Elevation et, à défaut d'en avoir des souvenirs précis (à part des dauphins intelligents, c'est toujours cool), j'en avais plutôt une bonne impression générale. C'est donc confiant que je me suis lancé dans la lecture d'Existence, sans me rendre compte de sa longueur puisque l'ayant acheté en version électronique. En fait, il comptabilise près de 700 pages en version papier et grand format…

Et le démarrage fut rude, très rude, au point que j'ai pensé laissé tomber. Brin nous balade en effet entre plusieurs personnages, dans un début qui paraît confus et assez long. Un « éboueur » spatial, chargé de collecter les débris en orbite autour de la Terre, une journaliste bardée de nouvelles technologies (lesquelles permettent de tout savoir sur ses interlocuteurs, mais aussi de changer d'apparence ou d'afficher des publicités), un pauvre pêcheur chinois qui fouille les épaves de maisons dans un pays partiellement submergé, un jeune riche amateur de courses de fusées…

Tout cela part un peu dans tous les sens et est assez mal présenté, et d'ailleurs la suite sera un peu du même acabit, comme si Brin avait voulu trop en mettre dans le récit. du coup, tous ses fils narratifs n'ont pas la même importance, ni le même intérêt, et ils sont de plus entrecoupés d'apartés reprenant des considérations politiques, religieuses, exobiologiques et surtout écologiques. J'ai eu la même impression qu'à la lecture de 2312 de K.S. Robinson : une belle idée générale mais mal maîtrisée dans l'exécution. du coup, j'avoue que j'ai sauté des paragraphes entiers de ce qu'il me semblait être des digressions.

Ceci dit, il y a quand même beaucoup de points intéressants dans ce roman. Et notamment sur la vie extra-terrestre, enfin, les vies puisqu'ici, Fermi est renvoyé à ses calculs. On ne découvre pas seulement une seule autre espèce, mais des dizaines ! Problème : elles ne sont accessibles que par des artefacts, de sortes de balises qui ont colonisé l'espace, tel un virus. Et il semble qu'une guerre à l'ampleur vertigineuse soit en cours depuis des millénaires… A force de lancer nos signaux dans l'univers, qui sait quelle espèce (belliqueuse) pourrait nous entendre (Brin rejoint ici Stephen Hawking !). L'auteur nous parle aussi transhumanisme, ingénierie génétique, catastrophe écologique, Intelligence Artificielle, oligarchie capitaliste, voyages spatiaux et j'en passe (tels les dauphins en clin d'oeil à l'Elevation)…

Des idées intéressantes, voire passionnantes, mais que j'ai trouvé ici noyées les unes dans les autres et pas toujours développées correctement. Une impression mitigée, donc, pour ce roman qui aurait gagné à être allégé de quelques dizaines de pages et surtout concentré sur moins de thématiques.

D'autres avis su rmon blog !
Lien : https://bibliosff.wordpress...
Commenter  J’apprécie          90
Existence est un jeu de mots. C'est un livre qui parle à la fois de notre existence (humains) et de celle des extraterrestres. Ou plus exactement pourquoi donc on n'en trouve pas. le roman est une somme énorme avec quelques idées géniales (la naissance des IA, l'évolution politique du futur proche et même le contact avec les extraterrestres). Précisons qu'il fait écho - sans en être la suite - à Terre, un autre roman de David Brin. On va de nouveau suivre un chorale de personnages qui sont autant de points de vue sur l'histoire. Bref du Brin classique.

Alors qu'est-ce qui ne va pas ?

Hé bien, c'est lent et alambiqué. le temps et les ellipses sont très mal maîtrisés (notamment le passage d'une époque à l'autre). Les premiers 60% du livre sont vraiment d'une longueur ennuyeuse. Tout au long du livre, on tente de comprendre des sous-entendus qui ont l'air évident pour l'auteur. Les personnages sont parfois à peine développés avant de disparaître sans explication. Tout ça donne l'impression d'un livre qui a dépassé son auteur par son ampleur et qui hésite entre roman philosophique et aventure. J'avoue que c'est très frustrant car, je le répète, certaines idées sont tout simplement incroyables.

Mauvaise pioche donc :(
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (186) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4893 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}