La finesse des traits du dessin et leurs couleurs orangées et noires sont déjà une bonne réussite de ce dixième opus des Androïdes.
L'autre intérêt m'a paru résider dans les dialogues des robots, leur recherche d'une humanité et de sentiments qui les amènent à quelques réflexions métaphysiques intéressantes.
Pour l'histoire, elle démarre plutôt fort avec le suspense d'une intrigue policière sur une base lunaire et l'aventure parallèle de Darwin, l'androïde, envoyé sur la terre dévastée par une météorite.
Une petite part de rêve à la fin avec la présence d'une enfant qui va accompagner les androïdes vers le cosmos, néanmoins cette fin laisse toujours le lecteur un peu sur la faim, comme dans les autres tomes.
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Un astéroïde géant frôle la lune avant de s'écraser sur terre. Sur le satellite, la mission lunaire assiste impuissant à la pire catastrophe planétaire jamais recensée depuis l'extinction des dinosaures. Autre mauvaise nouvelle pour eux, leur autonomie sur la Lune est limitée à quelques mois.
Un bon tome pour cette série de tome indépendant autour de l'intelligence artificielle. Ici nous avons deux arcs narratifs. Darwin, l'AI, doté d'un programme de libre arbitre, est envoyé sur la Terre ravagée pour monter une mission de secours. Sur la Lune, les différents personnage sont face à leur survie à huis clos. Et quand des morts suspectés commencent à s'enchaîner, la paranoïa s'installe.
Un scénario de survival assez accrocheur qui aborde le thème des choix, du libre arbitre.ca se lit très bien surtout que les dessins de Brion sont décidément bien agréables à regarder.
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Je salue le travail dessin / colo sur cette BD : d'un côté des tons froids de gris pour les paysages lunaires contrebalancés de tons plus chauds au niveau des personnages. L'expression de leurs visages et de leurs regards est vraiment superbe.
Au niveau du scénario, c'est pas mal, même si c'est un peu difficile de croire qu'un Astéroïde de cette taille puisse passer inaperçu, encore plus d'ici 2070. Il manque une explication plus plausible pour justifier ce point.
Ensuite, le complot dans la base lunaire est un peu prévisible et je trouve ça tellement lassant de toujours dépeindre l'humanité comme ne pouvant trouver d'autre solution que de s'entre-tuer au lieu de coopérer.
Je suis plutôt contente d'avoir plus de partialité entre homme et femmes.
L'intervalle où l'androïde rencontre des survivants terrestres est décevant : retour à la barbarie, encore une fois, il semblerait que nous ne soyons bons qu'a nous déchirer et nous battre plutôt que de nous fédérer.
Je trouve que jusqu'ici, l'humanité a toujours été dépeinte comme stupide et égoïste. C'est vraiment très pessimiste et peu encourageant. Sommes-nous des monstres ? Si l'androïde se met à devenir humain, ne perd-il pas de sa perfection ? S'il se met à reproduire tous nos biais, il reproduira en plus de l'empathie et de l'amour aussi la jalousie, la colère, la rancoeur, la peur, etc.
Notre "humanité", comme dépeinte dans cette série de BD, ne donne pas envie d'être sauvée.
J'aurais aimé voir des scénarii à la finalité un peu différente qu'un androïde qui se met à "ressentir" et qui pense devenir "humain".
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Les scientifiques d'une base lunaire sont spectateurs impuissants de l'impact de 3 astéroïdes sur la Terre. Après l'impact, les scientifiques décident d'envoyer leur androïde, Darwin sur Terre pour récupérer une navette qui pourra les ramener sur la planète dévastée. Mais en attendant, les ressources de l'équipe sur la Lune s'épuisent, rendant la situation critique…
Encore une fois, la série « Androïdes » nous surprend avec un scénario intriguant et plein de rebondissements. Les androïdes sont bien sûr toujours au coeur de l'intrigue avec ses différentes formes de capacité de prise de décision et de libre-arbitre. On retrouvera d'ailleurs une approche de l'IA que l'on avait vu dans un des épisodes précédents. Mais la série se renouvelle suffisamment pour nous emmener à chaque fois dans une intrigue passionnante. Ici, le huis clos dans la station lunaire se transforme vite en survival où la conclusion sera encore surprenante…
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Une nouvelle histoire d’androïdes rondement menée qui prend toute sa place dans la série et qui conforte le talent indiscutable d’Alain Brion.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Cette fois on flirte avec l’extinction de l’humanité et un robot, Darwin, va peut-être changer le destin du monde. Alain Brion est au scénario et dessin qu’on a particulièrement apprécié tout en savourant les astuces du récit bien balancé.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
- J’aimerais aller dans les étoiles… Avant de m’endormir, ma mère me récitait leurs noms. Antarès, Bételgeuse, Cassiopée…
- Je ne pense pas que l’humanité sera capable un jour d’aller aussi loin, mais les androïdes ? Qui sait ?
La gravité lunaire va le fractionner.
Cela formera un chapelet qui va dévier et prendre la direction de la Terre à la vitesse de neuf kilomètres seconde.
Dans onze heures et quarante-six minutes, le chapelet percutera la Terre en trois endroits différents, chacun équivalent à celui qui participa à l’extinction des dinosaures, probabilité d’un impact terrestre : 97,8 %.
Je suis navré. Vous avez toute ma sympathie.
Même ces larmes, je ne sais pas si elles viennent vraiment de moi...
Ou si elles font partie de ma programmation...
Est-ce que je souhaite être plus humain?
Lecture de l'histoire: La dent de Bébé Ogre - Alain Brion
Kaléidoscope