Volume n°4 de Landover - Royaume Magique à vendre, on retrouve notre roi préféré, Ben Holiday, dans de nouvelles aventures.
Comme d'habitude, à la moitié du livre, on a toujours cette sensation de n'en être qu'au début alors que l'histoire a en réalité bien avancé. La multiplication des points de vue y est pour beaucoup, les différents personnages sont séparés, il faut donc présenter les différentes parties de l'histoire. Finalement, les personnages se retrouvent pour une sorte d'apothéose d'actions et de drame.
Pour apprécier ce livre à sa juste valeur, il faut donc s'accrocher jusqu'au bout et se satisfaire de cette sensation de lenteur du début.
Cette fois-ci, il se passe deux choses à Landover : Ben et Salica vont avoir un enfant et un ennemi juré de Landover pointe le bout de son nez.
Et comme toujours à Landover, rien ne se passe simplement, Salica doit partir pour pouvoir mener une quête solitaire qui l'amènera à enfanter; Ben doit se débattre avec ses démons intérieurs et autres ennemis pour mettre à mal la machination contre le royaume; quant à Questor et Albernathy, ils font ce qu'ils peuvent pour aider et se débattent avec leurs problèmes.
Le choc des cultures du premier volet n'est plus là, même s'il y a encore quelques surprises, l'histoire en devient plus conventionnelle, il n'en reste pas moins que Ben est un humain de la terre et Salica une sylphide de Landover avec leur propre schéma de penser qui nous amène parfois à réfléchir sur notre monde avec un regard extérieur. Enfin, ce n'est pas non plus un livre où l'on doit passer son temps à cogiter...
Commenter  J’apprécie         10
Globalement, cette série ne va pas renouveler le genre de la fantasy ni vous faire éprouver de fortes émotions ou encore bouleverser votre vision du monde [...] Des défauts et un manque de maturité sont présents mais n’éclipsent pas le plaisir d’une lecture légère et divertissante.
Lire la critique sur le site : eMaginarock
Comment faire preuve d'objectivité - ou tout au moins de compassion - quand on savait, avant même que ces deux sacripants n'ouvrent la bouche, qu'ils étaient au moins aussi coupables du forfait incriminé que le malheureux bouc émissaire auquel il s'empresseraient de faire porter le chapeau.
Elle se matérialisa devant lui dans une envolée de robes noires, tel un spectre surgissant du néant, impressionnante silhouette longiligne au visage d’albâtre.
Dans la pénombre du gouffre, la mèche blanche qui séparait sa longue chevelure de jais scintillait comme une lame.
Sa chevelure d’argent fouettait la nuit comme une queue de comète précipitée du firmament dans l’abîme.
Festivaletteratura 2013 - Intervista a Terry Brooks