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EAN : 9782490417674
352 pages
NOIR ABSINTHE (23/08/2020)
3.77/5   11 notes
Résumé :
La vie de Shelby est chamboulée lorsque Zoé croise sa route. La jeune fille, dont les pensées s'accompagnent d'une bande son mystérieuse, fuit les Youngsters, des bandits de petite envergure un peu trop déterminés à la retrouver. À cause de cet ouragan aux cheveux roux, le misanthrope ordinaire doit accomplir une mission dont il se serait bien passé. Pour couronner le tout, nos deux héros se retrouvent mêlés bien malgré eux à la révolte qui gronde entre Novart et Ve... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Avec "Spleen Cities", je découvre non seulement un auteur, Gillian Brousse, mais également une maison d'éditions, Noir d'Absinthe. Une très chouette association qui m'a donné l'opportunité de découvrir ce roman de science-fiction, à la fois post-apocalyptique et dystopique, et dont la couverture est aussi attrayante que son contenu.

Gillian Brousse nous invite à découvrir un univers atypique, puisqu'il n'y a plus que deux villes habitables sur la planète, à notre connaissance en tout cas. Deux villes jumelles, l'une en surface, l'autre juste en-dessous, sous terre, entourées d'un mur gigantesque qui les protège des Lumineux. Toutes deux sont dirigées par un monarque (qui change assez souvent au vu des différentes "citations" de chacun d'entre eux au début de chaque chapitre). L'une est en fait la main-d'oeuvre de l'autre, l'une accueille la "basse" population tandis l'autre abrite une population plus "raffinée".

Shelby et Zoé vivent à la surface, à Novart. le premier est le fils répudié d'une maquerelle, élevé par son père qui a eu tôt fait de le mettre dehors à la fin de son adolescence et qui survit comme il peut. La seconde, qui travaille pour la maquerelle en question, est contrainte de fuir, recherchée par une bande de petits voyous responsables de la mort de son frère. Zoé a un don particulier, un sixième sens : elle a constamment dans la tête des airs musicaux, qui diffèrent selon les événements à venir, qui la préviennent des dangers par exemple. Évidemment, tous deux seront amenés à se croiser, ce qui entraînera de sacrées conséquences pour l'un comme pour l'autre. Shelby se retrouvera missionné malgré lui sous terre à Veilam, tandis que Zoé agira en surface, mais tous deux au plus près de la Résistance.

Je dois dire avoir eu un peu de mal au début, puisque nous sommes directement plongés dans ce monde qui nous est encore inconnu, et que très peu de choses nous sont expliquées le concernant. C'est au fil de la lecture qu'on en comprend le fonctionnement et les préceptes et c'est donc au fil de la lecture que tout prend un sens. Il m'a donc fallu un certain temps pour m'y faire. Pendant un moment, par exemple, je n'ai pas compris clairement ce qu'étaient les Lumineux, et ce n'est que dans les derniers chapitres que j'ai été enfin éclairée. Et c'est comme pour les Quasis, je ne suis pas bien sûre encore de savoir ce qu'ils sont réellement.

J'ai éprouvé quelques difficultés également, mais seulement au tout début, avec le langage qu'emploient les protagonistes. Ils utilisent parfois un jargon particulier, propre à Novart. Et si certains mots ou expressions sont compréhensibles immédiatement (dak/d'accord, lélo/salut, vaté/vas-t'en), pour d'autres en revanche, il faut attendre qu'ils soient employés plusieurs fois pour pouvoir en saisir le sens (popser/tuer, brat/frère, focki/putain, etc).

C'est donc beaucoup d'informations à intégrer, mais que je n'ai eu qu'au compte-gouttes, sans tous les éléments attendus, sans trop d'explications. Souvent il m'a fallu deviner, supposer, ce qui a cassé quelque peu mon rythme de lecture, me laissant quelquefois dans l'incompréhension ou le doute. La lecture n'a donc pas toujours été très fluide, mais j'ai fini par m'y faire, et surtout par accepter d'être dans le flou sur certains points.

Venons-en à l'histoire proprement dite, qui m'a étonnée agréablement. À commencer par une histoire d'amour que j'avais vu venir à 100 km à la ronde et qui n'a pourtant jamais eu lieu. L'auteur avait d'autres projets pour ses deux protagonistes principaux et je lui en sais gré. Car quel dessein leur réserve-t-il ! Et c'est là qu'on en arrive à ce qui a été pour moi une énorme surprise, ... mais que je ne révélerai pas. Sachez juste que l'histoire prend une tournure époustouflante sur la fin, et que, pour reprendre l'expression de mon amie @NicolaK et parce que je n'en trouve pas de meilleure : j'en suis tombée du haut de mon armoire ! Toutes les citations en début de chapitre prennent un tout autre sens, je me suis d'ailleurs amusée à toutes les relire à la fin de ma lecture.

Shelby et Zoé se rencontrent au début de l'histoire, ce qui met l'intrigue en place, mais chacun fera ce qu'il a à faire de son côté. Les chapitres se les partagent d'ailleurs, on passe de l'un à l'autre continuellement, offrant une certaine dynamique. Leurs retrouvailles dans les derniers chapitres, bien qu'éphémères, sont détonantes, prémices du dénouement épatant. Nettement plus énigmatiques qu'on peut le penser au départ, l'auteur nous présente au final des personnages complexes, charismatiques, un peu anti-héros sur les bords, qu'on finit par apprécier.

Le tout nous est raconté sur une tonalité mordante, incisive. Et ce sont les dialogues, nombreux, qui donnent le ton, ainsi que les différentes musiques que Zoé a dans la tête. C'est souvent abrupt, parfois cassant, mais toujours spontané. Un style d'écriture authentique et affriolant, en cadence avec le déroulement des événements.

Reçu et lu dans le cadre de la masse critique "Mauvais Genres", je remercie Babelio pour la sélection (ma première pour cette opération !), ainsi que les éditions Noir d'Absinthe pour l'envoi de ce roman de science-fiction fort original, un peu cahoteux par moments (la première moitié surtout), mais qui m'a finalement bien plu.

Je ne dirais d'ailleurs pas non à une suite éventuelle. La fin étant quelque peu ouverte, ce serait faisable...
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Je remercie énormément les éditions Noir d'Absinthe pour l'envoi, en service presse, du roman Spleen Cities de Gillian Brousse.
La vie du jeune Shelby est chamboulée lorsque Zoé croise sa route.
Zoé a un don, c'est une jeune fille dont les pensées s'accompagnent d'une bande son mystérieuse. Elle fuit les Youngsters, des bandits de petite envergure un peu trop déterminés à la retrouver.
À cause de cet ouragan aux cheveux roux, le misanthrope ordinaire doit accomplir une mission dont il se serait bien passé.
De plus, nos deux héros se retrouvent mêlés bien malgré eux à la révolte qui gronde entre Novart et Veilam, les deux villes jumelles régies par la décadence et le hasard, et ils risquent fort de brûler en même temps que ces Spleen Cities....
Spleen Cities est un roman d'un genre que je ne privilégie pas : la science fiction et il s'agit d'une des premières fois que je lis du cyber punk. Je l'ai accepté par curiosité et je ne regrette pas du tout ma lecture.
C'est un roman violent car le monde crée par Gillian Brousse est terrible, les gens se déchirent, c'est chacun pour soi.. ou presque. Il reste heureusement des personnes qui s'entraident, comme vont devoir le faire Shelby et Zoé.
J'ai aimé ce duo, et surtout la particularité de cette jeune fille. Elle entend des sons suivant les situations qu'elle vit, c'est très original.
Il ne fait pas bon vivre dans les villes de nos jeunes héros, j'espère que jamais on n'en n'arrivera là. Ce monde futuriste ne me plait pas, je détesterais y vivre mais il est impossible d'y être indifférent.
Shelby et Zoé sont attachants, ils forment vraiment un duo improbable au premier abord.
L'histoire est bien ficelée, tout se tient et il n'y a pas d'incohérences. C'est violent, âmes sensibles s'abstenir. Petite précision toutefois : on ne peut pas dire qu'il y a de violence gratuite. Ce monde n'est pas celui des bisounours, il faut se battre pour survivre, tout simplement !
Spleen Cities fût une bonne surprise, à défaut d'être un coup de coeur.
Ma note : quatre étoiles et si vous appréciez ce genre je vous le recommande.





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Gillian BROUSSE. Spleen Cities. « Noir d'Absinthe. Collection Futuria ». 346 pages. 4,5 étoiles.
Le premier roman de cet auteur qui a contribué à plusieurs recueils de nouvelles.
Voici ma critique : les points positifs et négatifs.
Le genre : Un « mix » entre orange mécanique et Banlieue 13 à la sauce S.F. pour débuter, puis on est happé par le récit lorsqu'il glisse vers le cyberpunk.
En surface : Novart (rien que le nom apparaît désopilant au fil de la lecture) la ville peuplée de Citoyens (les bons à tout faire).
Et entourée d'un mur infranchissable qui empêche l'intrusion des Lumineux dont on découvre progressivement la nature et les conditions de vie « spéciales » 😊.
Au début, j'aurais parié pour des loups (les yeux qui brillent dans le noir) …je me trompais !
La ville. le centre habitable, commercial, …et à sa périphérie : l'Anneau. Là où commence l'histoire. L'antre des bandes organisées. On n'y fait pas long feu.
Loin sous la surface : La ville de la race dominante : Veilam. (armée, milice, justice, information, hôpitaux, technologie de pointe,…) inaccessible aux Citoyens sauf pour y travailler. Personnellement je trouve qu'ils ont tout des oligarques et de leurs serviles séides et rien d'extra-terrestre…
Le décor est posé. A vous de découvrir les héros et surtout les héroïnes de cette superbe histoire violente à l'humour noir désinvolte.
Les personnages sont attachants. Durs au mal. Un conseil : attachez-vous-…bien 😊. Vous goûterez d'autant plus intensément les émotions qui se succéderont.
Petit lexique du slang Novart (cela peut aider à rester dans le coup au début) :
Brat : frère. Vate. Vas t'en. Fat : super. Popser : assassiner. Blayat : blaireau, quiconque. Compad : compère. Dak : oui. Trombold : vieux. Boîte à merci (marrant) : sorte de « parcmètre » étendu à d'autres types de prestations (à découvrir et pourquoi ce nom).

Le personnage principal masculin, c'est Shelby. Un minable…Mais peu à peu se dégage le soleil de ce roman : Zoé.
Les noms de certains chapitres se réfèrent à des concepts musicaux (fugues, coda, rubato,…). Ce n'est pas un hasard quoiqu'on voie difficilement, de prime abord, où cela nous mène.
Quelques observations en suivant le fil de lecture… :
p. 69 à 73. Très bon passage. D'anthologie. Profond et grave. La voie de l'acception.
p. 82. Très beau passage poétique dans ce monde de m…
Zoé se révèle doucement. A partir de là, j'ai été subjugué. Et le récit va monter en intensité.
Il faut tenir jusque-là. La violence…On finit par s'y habituer. Il suffit déjà de se rendre compte qu'elle est devenue incroyablement présente et commune ici et maintenant : à l'hypermarché, au moment d'essayer d'obtenir un prêt, à l'hôpital, à l'école, dans les médias, avec les petites gens,…
p. 144. « Les butineuses »…Des balles de fusil spéciales. Nul doute que cela va donner des idées à ces c…d'industriels de l'armement.
p. 216 : Très fort.
p. 224. Infos sur les lumineux. L'humanité emportée par un cataclysme.

Le récit s'articule sur l'arrivée de nouveaux personnages. L'auteur dévoile les éléments essentiels du récit comme on peindrait un tableau, par touches successives. Comme si le lecteur était mis dans la confidence et participait à la création de l'oeuvre. J'ai aimé ce sentiment. Exemple :
p. 94. Des infos sur l'organisation, les installations veilamites.
p. 269. Nouvelles infos Sur les Veilamites.
Chaque chapitre débute par quelques phrases recueillies des pensées ou des propos que les monarques veilamites successifs ont pu exprimer et qui pour la plupart portent sur le maintien du statu quo entre Novart et Veilam. Arguments veilamites à l'appui (qui en douterait 😊).. On croirait entendre la plupart des oligarques cyniques d'aujourd'hui…
…p. 263. Chap. 28. Excellent.
Shelby évolue…La fin est inattendue.
Points NEGATIFS
p. 12. Violent et sanglant. Un peu trop…
Petite incohérence au départ. Pun se poste les fesses sur la baignoire et « se décale » afin de ne pas mouiller ses bottes.
A mourir de rire car, en réalité, vu ce qui s'y passe tout ce qui se trouve à proximité de la baignoire serait trempé…vous ne croyez pas ?
En conclusion, pour toutes les raisons que je viens d'évoquer : la qualité du scénario, les personnages attachants, le récit par touches successives – ni trop ni trop peu (or c'est un exercice difficile), la musique, le final,…, le premier roman de Gillian Brousse dont j'ai été lire la biographie (inhabituelle)…j'ai beaucoup aimé.
Beaucoup d'auteurs anglo-saxons (régulièrement mal) traduits et soutenus par le marketing effréné de maisons d'édition françaises connues et spécialisées dans la S.F. – Fantasy n'arrivent pas à la cheville de ce jeune auteur francophone. Lire mes critiques…
A noter la maison d'édition Noir d'Absinthe. A soutenir. Je me renseignerai sur les auteurs qu'elle a édité. Je me procurerai les nouvelles que Gillian Brousse nous propose avec d'autres (jeunes) éditeurs.

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Tout d'abord, je remercie Babelio pour la masse critique ‘Mauvais Genre' et Noir d'Absinthe pour l'envoi du livre.

On est embarqué dans un monde déchu, dangereux pour les plus miséreux, qui condamne à mort certains individus d'une purge. Dans tout cela on suit Shelby qui se retrouver malgré lui à prendre part à une révolte l'emmenant dans les tréfonds les plus hostiles de ce monde. Dans son chemin, il fait la rencontre percutante de Zoé, le deuxième protagoniste du livre.

J'ai adoré Zoé et le concept original de ce personnage qui est en permanence avec un maestro intérieur lui signalant la moindre menace par de la musique. Ça peut paraitre obscur, mais cela fonctionne vraiment bien à chaque description de sa faculté qui l'aide à survivre.

L'histoire m'a paru un peu complexe au premier abord, mais devient limpide au fur à mesure qu'avance l'intrigue. Il m'a fallu un temps d'adaptation aussi, car l'auteur a choisi d'étoffer son récit par des mots et expressions propres à son univers, me perdant un peu parfois. Mais on finit très vite par comprendre leur sens et par roule tout seul.

Peut-être pas un coup de coeur mais, en tout cas, j'ai suivi avec plaisir les péripéties des protagonistes et la montée en puissance de l'intrigue et des révélations qui m'ont tenu en haleine jusqu'au bout. J'ai tout de suite accroché à la plume de l'auteur qui est captivante, fluide et pas avare en détails pour nous projeter dans un univers imaginaire, sombre et sans pitié.

Je suis curieuse de savoir s'il aura une suite car la fin m'a suffisamment happée pour en espérer une.

Si vous êtes fan de Science-fiction ou de Cyberpunk, je peux que vous encourager à tenter cette aventure.
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Spleen Cities est une histoire un peu particulière. Nous suivons à la fois Zoé, une jeune fille qui entend comme un concert dans sa tête, Shelby, un citoyen qui ne connait que la misère et un gang de jeunes. Chacun possède un rôle à jouer et chaque destin va finir par se croiser…

Spleen Cities est un roman qui m'a retourné. Il est très sombre et il y a beaucoup de scènes de violence. Je pense que l'histoire m'a heurté, pauvre bisounours que je suis, parce que tout était imprévisible, incisif et surprenant. Mais cela ne m'a empêché d'apprécier ma lecture, cela ne l'a rendu que plus difficile. J'étais partagée entre vouloir connaître la suite et être effrayée par les événements concoctés par l'auteur.

Parce que l'auteur nous a préparé une histoire riche en rebondissements, dans laquelle on ne s'ennuie pas. C'est très simple, vous vous souvenez dans GoT quand on disait que tout pouvait arriver ? Ici c'est pareil. Alors vous serez surpris, car des personnages vont changer du tout au tout. Certains vont même disparaître sans préavis. L'auteur joue avec nos nerfs, nous donnant de l'espoir pour mieux l'anéantir par la suite. Et ça rend l'histoire vraiment addictive.

L'univers est très riche et bien décrit. Il y a un juste équilibre entre action et description, donnant l'illusion au lecteur d'être plongé dans ce monde. Si j'ai été aussi heurté par ce roman, c'est surtout parce qu'il est très immersif. J'avais l'impression d'évoluer avec les personnages dans ce monde un peu particulier.

Concernant les personnages, je ne sais pas trop quoi vous dire. C'est un peu du chacun pour soi pour survivre. Certains sortent un peu du lot, mais globalement, ils vivent dans un monde atroce qui les pousse à faire des choix horribles.

Entre esprit de rébellion et volonté de survie, l'histoire va nous embarquer dans ce monde où personne n'est éternel et le croire est une illusion. J'ai trouvé le style de l'auteur très adapté à ce genre de roman, il nous décrit des scènes horribles avec des mots simples. D'ailleurs, il y a une partie du vocabulaire qui a été inventé et c'est assez ludique à découvrir.

Pour conclure, Spleen Cities est un roman assez violent (en tout cas pour un coeur de guimauve comme moi), mais très immersif et passionnant. Il y a une vraie tension lorsqu'on lit l'histoire, quelque chose qui nous oppresse presque. Je suis admirative du monde, de la langue et des personnes qui ont été créé pour cette histoire. J'ai vraiment aimé le côté surprenant comme si tout pouvait arriver.

En bref, n'hésitez pas à découvrir ce roman, mais il faudra s'accrocher. 😉
Lien : https://loudesbois.fr/2020/1..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
En ce moment suspendu, dissimulé au temps lui-même, il comprit alors une vérité que seul un garçon devenu homme pouvait entrevoir : il n'est jamais facile d'assister à la mort d'un morceau de son âme.
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Les rumeurs alimentent la puissance de l'ennemi.
Notre peur charge leurs armes, et la répression grossit leurs rangs.
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« Ils étaient paisibles, protégés par la végétation. Loin du monde. Loin de tout. Ils étaient détendus, complices. »
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