AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,95

sur 212 notes
C'est de loin mon préféré de F.Brown, les personnages sont attachants, l'histoire ne paraît pas vieillote du tout!
C'est un très bon polar avec des touches humoristiques ou l'on ne s'ennuie pas .

Doc Stoeger habite la petite ville de Carmel City, là où tout le monde se connaît et où il ne se passe jamais rien !
Donc lorsqu'on est rédacteur du canard du coin c'est plutôt compliqué de trouver un sujet intéressant…
Il passe donc la plupart de son temps au bar avec ses amis ou à jouer aux échecs !

Mais voilà qu'une nuit, il est prit en otage par deux truands passant dans la ville !
Va-t-il s'en sortir et publier « l'article » du siècle ?
S'est-il trompé finalement sur les personnages « sans histoires » de cette ville?
Et si tout le monde était liés contre lui?

Lui qui aimes les échecs, il va être servi !!!
Commenter  J’apprécie          100
Lu cet exceptionnel petit livre au moins deux fois, la première j'avais probablement moins de vingt ans, et la deuxième, je ne me souviens plus, la quarantaine, peut-être.

Fredric Brown nous mène en bateau pour notre plus grand plaisir, en nous faisant croire que nous sommes dans un roman fantastique dans les premiers chapitres pour nous ramener doucement vers les territoires d'un bon vieux policier, en respectant les codes du genre (à l'époque), et en ajoutant sa petite touche. Dans tous ses livres, il se montre un fin observateur de ses contemporains, et celui-ci ne fait pas exception. Un des tous meilleurs Fredric Brown, qu'il est temps que je relise si je veux honorer mon rendez-vous double-décennal (et pardon pour le néologisme).
Commenter  J’apprécie          100
Ne le répétez pas mais j'ai passé avec mon amie Val (La jument verte) une nuit assez agitée, un peu compliquée mais très sympa. Un peu handicapé car en fait je n'ai jamais lu ni Alice au pays des merveilles ni de l'autre côté du miroir. Et Fredric Brown s'y entend pour mélanger les éléments fantastiques et policiers. L'action se déroule en une seule nuit. Doc Staeger dirige un journal très local, le Carmel City Clarion, plus ou moins du côté de Chicago. Doc, qui ne possède qu'un employé, assume tout dans sa feuille de chou, et cherche d'ailleurs à vendre. Il assume même l'absence totale d'informations un tout petit peu importantes dans le Clairon. Depuis toujours. Mais ce soir...
Mais ce soir c'est différent, allez savoir pourquoi. Après le bouclage de l'édition Doc traverse la rue pour s'en jeter un chez Smiley. Ca lui arrive. Il aime le whisky, jouer aux échecs et parler de Lewis Carroll. C'est un peu comme une secte, ça, les fans de Lewis Carroll. A partir de là tout peut arriver. Tout arrive. Les quelques douze heures qui suivent vont être fertiles en péripéties hautement improbables mais plutôt drôles et malgré tout bien ancrées dans une Amérique fifties et rurale. Bon, c'est une histoire d'hommes, je vous préviens, avec verres, flingues, bagnoles.
Laisser sa raison au vestiaire et partir pour la nuit de Carmel City. La nuit du Jabberwock, mais vous connaissez tous le, ben si, le Jabberwock. Demandez à Alice. A moins que le Jabberwock...C'est toujours un peu fou-flou avec lui. Mais certaines balles sont bien réelles, les calibres sérieux, et quelques morts ne se reléveront pas. Fredric Brown est un auteur tricompartimental. Polar, science-fiction, humour. Et parfois c'est pêle-mêle. Très réussi en ce qui concerne La nuit du Jabberwock. J'ai apprécié la bourgade dans sa nuit ordinaire, une nuit des années cinquante, qu'on qualifierait maintenant d'un peu macho. Les femmes sont en effet totalement absentes. Même pas de blonde à la mèche fatale, ou d'entraîneuse de bar. Faut dire que des bars, il n'y en a qu'un, aux rares clients, qui laisse le temps de philosopher ou de faire échec et mat, encore faut-il qu'on soit au moins deux.

Tout cela, entre Alice et le roman noir, se lit avec délices. Pas tout compris à la résolution de l'énigme, mais approché très furtivement l'univers de Lewis Carroll, qui se limitait pour moi jusqu'à présent au génial I'm the walrus des Beatles. Mais qu'en pense Val, à qui j'ai rendu sa liberté au lever du jour? Mais à tout hasard, si quelqu'un sonne à la porte, méfiez-vous. Il n'est jamais complètement exclu que ce soit lui.

Nous trinquâmes, flacon contre bouteille, et il avala le tout selon sa stupéfiante méthode. J'étais en train de reboucher la bouteille de whisky quand Yehuda Smith mourut.
Commenter  J’apprécie          100
Propriétaire, rédacteur en chef, journaliste du Carmel City Clarion, Doc Stoeger aimerait bien que pour une fois, une seule fois, les nouvelles à publier dans son journal soient de vraies informations.

Des informations, des relations d'événements dignes d'être éditées, et non de vulgaires bouche-trous ou des marronniers, répétitions d'articles des années précédentes.

Mais à Carmel City, il ne se passe jamais rien d'intéressant, de passionnant, pour un journaliste.

Cette nuit là pourtant, qui s'annonçait particulièrement calme et monotone, va se révéler comme une nuit où tout peut arriver : un amateur de Lewis Carroll, des gangsters de Chicago, un ami qui disparait, un fou qui s'évade de l'asile, une banque qui est cambriolée…

Une première page de journal, la fameuse Une, qui change au fil des heures pour se retrouver aussi terne et creuse qu'en début de soirée.



Ce célèbre roman de Fredric Brown, dans lequel le policier et le fantastique se côtoient, se marient, d'une façon admirable, ce roman est considéré à juste titre comme un classique et son chef d'oeuvre.

La nuit du Jabberwock est à la croisée des chemins de l'oeuvre de Fredric Brown, tenant une place à part, indéfinissable, inclassable. Et selon les différentes rééditions, il se trouve aussi bien catalogué policier que fantastique.

L'alcool y tient une grande part, comme dans bon nombre des romans de Fredric Brown, mais il ne peut être tenu pour responsable des événements qui s'écoulent. Tout au plus peut-il expliquer un certain raccourcissement dans le temps.

Entièrement imprégné de l'ombre de Lewis Carroll, d'Alice au pays des merveilles et de A travers le miroir, ce roman est un miroir déformant.

Le lecteur est en droit de se demander si tout repose justement sur l'interprétation des écrits du mathématicien anglais, ou si tout n'est que coïncidence fortuite due à l'imagination du héros malgré lui.

Lien : http://leslecturesdelonclepa..
Commenter  J’apprécie          90
LC avec Bellonzo ;-)

Carmel City, pas très loin de Chicago Illinois, mais de l'autre côté du miroir…

Doc est journaliste dans une toute petite ville. Tous les jeudis, il boucle son édition hebdomadaire. Ce jeudi là, il est en avance et peut aller donc boire un coup chez Smiley, le bar d'en face…
Sauf que sa nuit ne va pas du tout se passer comme il pense : il va rencontrer un étrange Mr Yehudi Smith qui semble le connaître intimement (notamment sa passion pour Lewis Carroll) ; celui-ci va lui proposer d'aller dans une maison (hantée) à la découverte d'une société secrète des lames verzibafres (référence à un poème Jabberwocky de LC (acronyme de Lewis Caroll et non pas de Lecture commune :-)).

Ce roman a été écrit en 1950 et je ne sais pas trop comment le décrire : un peu fantastique (Yehudi semble tout droit sortir d'un livre de Lewis Carroll ) et un peu polar (parodique) avec quelques meurtres, un braquage, des méchants et des gentils, saupoudré de situations invraisemblables (il m'a fait aussi penser au niveau du rythme à Tintin en Amérique – la prohibition en moins)

Bon j'avais trouvé le coupable assez vite mais là n'est pas l'essentiel, ce qui m'a le plus plu est la façon qu'a Fredric Brown de faire avaler 36 chandelles (romaines) à son lecteur… bon vous prendrez bien un petit whisky ?

Sans clamer au chef d'oeuvre comme j'ai vu ici ou là, un très bon moment de lecture…
Commenter  J’apprécie          80
Frederic Brown est un auteur à multiple facettes, passant par l'humour, la science-fiction, le polar mais aussi le drame, dans des romans, des nouvelles ou mêmes des nouvelles courtes (dont l'excellent recueil "Fantômes et Farfafouilles").
Ici, la facette est celle du polar, mais flirtant un peu avec le fantastique. Et pourtant, c'est bel et bien un récit complètement réaliste qui nous sera proposé. Un récit bien prenant par ailleurs, qui évolue progressivement dans une première partie qui pose les bases sans pour autant dévoiler où le scénario se dirige. Lorsque le climax de mi-roman se déclenche, nous comprenons alors que l'auteur nous embarque pour une autre histoire, et c'est celle-ci qui constitue en fin de compte le coeur du récit. Un récit rythmé et prenant, à la conclusion logique et incroyablement bien trouvé, dans laquelle je me suis totalement laissé embarquer.
Contrairement à bien d'autres polars -genre que j'affectionne peu par ailleurs- Frederic Brown ne base pas tout l'intérêt de son livre sur sa conclusion, tout aussi surprenante qu'elle peut être. C'est une montée progressive dans l'affaire, jusqu'au moment où l'on se rend compte de laquelle ce sera, et lorsque la conclusion intervient, il reste un dernier acte à jouer. Cette progression dramatique bien sentie, servie notamment par des protagonistes qui sentent le vrai, joue en faveur du livre, puisque tout ne repose pas uniquement sur le dénouement final. C'est ce qui m'a plu dans le livre et m'a retenu durant toute ma lecture.

Amateur de polar, mais aussi amateurs du style de Frederic Brown, ce livre est pour vous ! Une réussite dans l'idée, dans le style d'écriture mais aussi dans les personnages. Ce genre de polar, j'en reprendrais plus souvent !
Commenter  J’apprécie          70
Un des meilleurs polars de Fredric Brown.
L' atmosphère et le déroulé de cette enquête sont malignes et efficaces.
Du très grand art!
Commenter  J’apprécie          70
Pas besoin d'être très enthousiaste à la prose de ce dernier pour dévorer cette histoire hallucinogène à l'arrière goût de cauchemar délirant. A la seconde même où Doc Stoeger émet son souhait de voir quelque chose se passer, on sait pertinemment que tout va commencer à se bousculer, comme une course poursuite, entre la Reine Rouge et le lapin blanc. Accidents, fous évadés, gangsters, braquage, et tête mise à prix.. C'est incroyable ce qu'il peut se passer en une nuit. Allez donc essayer de convaincre les autorités de la ville, quand vous êtes déjà catalogué comme cinglé, que tout se passe comme une partie d'échec dégénérée, orchestrée par.. Par qui d'ailleurs ?

Parfois la réalité est bien trop proche de la fiction, et moi j'adore ça. Tranchons-nous la tête !

(voir la critique intégrale sur le blog)
Lien : http://lecombatoculaire.blog..
Commenter  J’apprécie          70
" jeudi...je dis m.... à toute cette triste routine en ouvrant une bonne boutanche ! "...voilà en résumé ce qui trotte dans l' esprit de Doc habituellement le jeudi, jour du bouclage de son journal, dans un petit patelin des USA...sauf que dans la nuit de ce jeudi en question, l'électrocardiotélégramme sera loin d'être plat : il aura réellement de quoi alimenter sa gazette et sans artifices cette fois (au diable l'horoscope et les petites annonces bidons!) ..seulement le pourra-t-il ?!
Un roman palpitant car très rythmé, pétri d'humour...à lire sans modération...
Commenter  J’apprécie          60
Quelle imagination ! voilà une belle découverte de lecture. D'abord une impression d'être en pleine 4ème dimension et pas dans un polar, l'auteur promène son héros dans un monde de folie avant de revenir sur la fin à un polar avec un meurtrier tout à fait classique.
Un livre qui ne laisse pas indifférent, plein de fougue et d'humour, se lit d'une traite, impossible de s'en détacher avant la fin. C'est passionnant et loufoque, bref, ça donne envie de lire les autres titres de l'auteur.
Lien : http://mazel-pandore.blogspo..
Commenter  J’apprécie          62




Lecteurs (459) Voir plus



Quiz Voir plus

3ZIEM La Réponse et Cela va de soi

La Réponse : C'est une nouvelle de :

Science Fiction
Romance
Heroic Fantasy

12 questions
3 lecteurs ont répondu
Thème : Fredric BrownCréer un quiz sur ce livre

{* *}