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4,19

sur 7883 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Au risque de m'attirer les foudres des adorateurs de Bussi, je dois dire que je n'ai pas aimé, et encore moins que le précédent, lu il y a plusieurs années…Je n'ai pas trouvé le moyen de dire "gentiment" que le style est affreusement lourd et les histoires terriblement mal fagotées. J'ai bien failli laisser tomber, mais je voulais tout de même connaître la clé de l'énigme, après tant d'efforts, je pensais la mériter….Quelle déception ! Quelle arnaque, cette fin ! Bon, j'arrête, on ne m'y reprendra définitivement plus.
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Je viens de finir "Nymphéas noirs". Et c'est probablement l'une des pires expériences que j'ai vécues en littérature. Sans aucune exagération, je ne trouve que, tout au plus, cinq ou six cas de textes qui, dans toute ma vie de lecteur, m'ont semblé aussi mauvais et surtout, aussi mal écrit, avec un style aussi plat, aussi mauvais, d'aussi mauvaise qualité, avec un vocabulaire aussi pauvre, aussi infantile, un phrasé aussi poussif, bref : une telle médiocrité dans le style d'écriture, à moins que ce soit de l'absence de style d'écriture. C'est probablement ce que Bussi fait de pire dans son roman, mais outre le style, on dénombre d'autres défauts importants.
A commencer par la psychologie des personnages, qui ressemble à des caricatures hyperstéréotypées, le pire étant atteint avec des policiers qui semblent sortis d'un mauvais feuilleton télévisé…
Et quant aux dialogues… Ah, les dialogues !... Ils sont tellement mal écrits, tellement invraisemblables que c'en est impressionnant.
Tout les passages concernant Monet m'ont semblé pédant au possible et rien dans tout ce qui est dit au sujet du grand peintre ne m'a rappelé le souvenir des peintures que j'ai vu du peintre que j'adore… Il s'agirait plutôt d'un exposé érudit jusqu'au pédantisme de tout ce que Michel Bussi sait au sujet de Claude Monet, mais rien, rien n'approche de la magie de l'oeuvre de ce grand peintre. Vraiment rien.
Et n'oublions pas l'histoire policière qui est d'une banalité à pleurer…
Une déception.
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A force d'entendre et de lire des critiques dithyrambiques sur les Nymphéas Noirs de Michel Bussi, on finit forcément par succomber à la tentation de le lire… Je n'ai pas dérogé à la règle et me suis retrouvée dans les rues de Giverny, pendant près de 500 pages, à humer le parfum des roses trémières qui bordent les fossés, à observer la prairie et l'étang si chers à Monet. L'auteur, sans prétention particulière, nous délivre des anecdotes instructives sur Claude Monet, ses oeuvres, sa vie et ses marottes de vieux peintre atteint de cécité grandissante, rendant encore plus vivant le décor du roman.
Malgré tout, l'intrigue, contrairement aux habitudes de Bussi, a un rythme lent, presque monotone... L'enquête traine, beaucoup trop… Les personnages, bien qu'attachants pour certains, peuvent manquer d'épaisseur. Comment adhérer à l'histoire d'amour entre le flic fraîchement muté en Normandie, blouson de cuir et vieille moto Tiger Triumph, et l'institutrice fatale, à la beauté renversante et aux yeux couleur nymphéa? Avec ces deux personnages, tout n'est que disproportion et caricature. On n'y croit pas un seul instant… Michel Bussi passe le pari d'enchevêtrer les parcelles de vie de trois femmes, de mélanger le passé avec le présent, en y glissant subtilement des incohérences rendant ainsi la résolution de l'énigme par nos simples neurones bien difficile, voire impossible.
Et c'est cela qui m'a le plus dérangée. Je me suis sentie flouée. Oserais-je dire que Michel Bussi agit de manière sournoise? Sans doute, oui, tant les incohérences embrouillent l'esprit du lecteur. Même en refermant le livre, certaines pièces du puzzle ne parviennent pas à s'imbriquer et des détails s'avèrent grotesques par trop d'invraisemblance. Cependant, il est difficile d'entrer dans plus de détails sans prendre le risque d'en dévoiler la fin.
Malgré tout, la grande force de Michel Bussi réside en sa capacité à tenir le lecteur en haleine, jusqu'au bout. Pris au piège, ce dernier ne peut que poursuivre sa lecture pour en connaître le final (apogée aux dires de certains, périgée pour moi).
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Il y a des auteurs dont on me dit du bien donc j'essaye un bouquin, puis parfois je suis déçu, donc j'en essaye un autre, puis un 3e et là je craque et je n'essaye plus. C'est le cas de Peter Mayle, auteur d'un bon roman, puis plus rien ou presque, de Joël Dicker. C'est aussi le cas de Bussi. Je me suis profondément ennuyé en lisant ces Nymphéas et le dénouement est tellement tiré par les cheveux que c'en est ridicule. Toutefois je crois que Bussi s'attache à toujours faire un rebondissement improbable qui gâche tout j'ai trouvé ça dans ses autres ouvrages.
J'ai donc essayé 2 autres Bussi et ai été tout aussi déçu.
Bon, en gros je ne suis pas amateur de cet auteur. Donc ma critique n'est là que pour dire que Bussi peut plaire ou déplaire, comme la plupart des auteurs ou artistes.
L'unanimité, ou quasi, est rare (Les Misérables, Harry Potter, le Da Vinci Code, les 3 premiers Millenium, Les Chroniques de San Fransisco, Les cerfs-volants de Kaboul... ?).
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Lu en Mai 2018.
L'écriture me fait penser à celle d'Agatha Christie mais en un long roman. Trop long je trouve, il s'essouffle et la fin nous tarde.
Il y a deux tableaux : le premier raconte l'histoire et le deuxième est le dénouement, la conclusion. En découvrant cette fin inattendue malgré les discrets indices, j'ai envie de relire le livre pour vérifier ce que j'ai appris.
Les tableaux sont ensuite composés de dates. Elles lient l'histoire. Puis dans ces dates, il y a également des chapitres avec des personnages différents.
Une enquête policière pour éluder un crime, d'autres crimes se rajoutent. le tout se situe à Giverny et est peuplé de peintres dont Monet.
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Je suis atterrée par le nombre de personnes qui idolâtrent ce roman, et encore plus de savoir que celui-ci a obtenu cinq prix. C'est à se demander si ces gens sont plus préoccupés par le fait de briller dans la rédaction d'une critique, que par l'attention qu'ils portent à ce qu'ils lisent.
Il y a deux magnifiques incohérences, pour ne pas dire des mensonges. Tout dépend si l'auteur a fait exprès de tromper ses lecteurs, en se faisant une sorte de pari que ces incohérences passeraient inaperçues, nous faisant ainsi passer pour des imbéciles, auquel cas le pari est gagné ; ou s'il s'est perdu dans son récit, piégé par sa structure originale qui aurait plutôt été une bonne idée si seulement elle avait été bien utilisée. Mais pour cela, encore aurait-il fallu que l'auteur se relise avant l'édition. Mais il n'a pas jugé utile de le faire alors je ne lui trouve aucune excuse.
Tous les lecteurs qui ont adoré ce roman ont oublié le premier chapitre, intitulé « Premier jour – 13 mai 2010 ». Mais comment une telle chose est-elle possible ? C'est dans ce premier chapitre que le corps de la victime, Jérôme Morval, est découvert, le 13 mai 2010 à 6h00 du matin, par la vieille dame acariâtre et solitaire qu'on retrouve régulièrement au fil de l'histoire. C'est très clairement dit, il n'y a aucun doute possible. Et c'est là que commence l'enquête avec l'inspecteur Sérénac.
J'ai gardé ce fait du 13 mai 2010 en mémoire jusqu'à la fin puisque je voulais savoir qui avait commis le meurtre. Contrairement à tous ces gens qui ont massivement été émerveillés par l'histoire, je ne me suis pas laissé éblouir par l'imposant et répétitif cours d'histoire de la peinture, plus spécifiquement de celle de Claude Monet et ses 250 tableaux impressionnistes de nymphéas dignes d'un syndrome d'Asperger. Ni par la description incessante du « magnifique Giverny ». Pourtant je connais Vernon, Giverny et la maison de Claude Monet. J'ai vécu huit ans et demi à Vernon et j'ai visité la maison de Monet trois fois.
Tout ceci m'a malgré tout ennuyé, car je m'intéressais surtout à l'intrigue. Mais je suis déçue, car il ne se passe rien, l'enquête n'avance pas, elle nous met l'eau à la bouche par moment avec des pistes et des idées mais toutes s'avèrent vaines finalement. Seule la forme du récit est excellente, c'est-à-dire sa structure et son écriture, c'est pourquoi je l'ai lu jusqu'à la fin. Mais, lors du dénouement de l'intrigue à la fin précisément, lorsqu'on comprend le scenario et qu'on découvre à quel point il est bien ficelé, les deux faits que j'avais en mémoire m'ont complètement gâché mon plaisir.
Le premier fait, je l'ai dit, c'est le meurtre de Morval, clairement présenté au début comme ayant lieu en 2010. le second, c'est Fanette et Stéphanie qui se trouvent ensemble dans la même classe, en haut de la page 403. Stéphanie s'adresse même à Fanette ; or les révélations de la fin sont totalement contradictoires avec ces deux faits.
Il y a bien une troisième incohérence à mes yeux, mais celle-là est plus subtile : page 175, la vieille dame aperçoit Fanette qui court rejoindre son ami peintre américain, « qui va sûrement encore lui raconter des histoires de sorcières ». Là, oui, rien ne dit qu'elle ne s'imagine pas la scène, et je reconnais que j'ai pris le message au pied de la lettre. Je veux bien aussi faire un effort pour considérer que les trois lignes de la page 403 sont des souvenirs embrouillés. Mais on fait quoi du premier chapitre ?
Il y a aussi des absurdités. Vingt ans après son départ en retraite, le vieux commissaire revient à son ancien bureau dont il ouvre la porte avec son vieux trousseau de clefs, qu'il avait gardé…
Sérénac, sous la menace du fusil, obéit à Jacques Dupain : il laisse un mot d'adieu pour Stéphanie et s'en va pour toujours, abandonnant l'enquête. Il laisse tout tomber alors qu'il aime Stéphanie, et qu'il est persuadé que Dupain est le meurtrier !
A la découverte du mot d'adieu, Stéphanie, sous le coup de l'émotion, perd l'équilibre, s'accroche au tronc de l'arbre et tombe mollement au sol, où elle se roule en gémissant… en plein dans le cadavre du berger allemand et son sang ! Elle ne s'en aperçoit que quand ses mains sont poisseuses. Je veux bien qu'on veuille décrire une scène comme un tableau en jouant sur les couleurs, mais quand même, elle n'est pas aveugle, et il ne s‘agit pas d'un chihuahua !
Quand j'ai lu « rabâche les oreilles » au lieu de « rebattre les oreilles », j'ai espéré que ce ne soit pas un signe de manque de maîtrise de la part de l'auteur. Je ne croyais pas si bien penser.
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Un des pires livres que j'ai lus. J'ai trouvé l'écriture anémique, les personnages creux et un peu niais, l'intrigue policière digne d'un mauvais téléfilm et la pseudo histoire d'amour aussi ridicule qu'une amourette de la collection Harlequin.
En fait j'ai eu l'impression que toute l'histoire n'était qu'un prétexte pour créer un effet de surprise à la fin. C'est vrai que je ne m'attendais pas à cette fin, mais personnellement je me suis plus senti berné par un procédé un peu grotesque et sans intérêt que par une mise en place machiavélique. Je ne pense pas que je lirai d'autres titres de cet auteur.
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J'ai découvert Michel Bussi, il y a 3 mois complètement par hasard.
J'ai dévorée "comme un avion sans elle" en 4 jours, complètement prise par l'intrigue. Idem pour "maman à tort".
Ayant lu énormément de critiques positives concernant les nymphéas noirs, je me suis lancée quoique n'y connaissant rien à la peinture, à Monet et aux impressionnistes j'avais un peu peur d'être larguée.....
Donc j'ai commençé laborieusement les nymphéas. Je dois vous avouer que ce fût vraiment laborieux, et j'ai crû que je n'en verrais jamais la fin.....
Ce n'est qu'aux alentours de la page 420 (sur 490) qu'on commence vraiment à rentrer dedans. J'ai trouvé le dénouement un peu facile, on a un peu l'impression de se faire rouler dans la farine pendant 490 pages.
On essaye pas d'emmener le lecteur sur de fausses pistes, le persuader d'un coupable pour enduite lui faire rebrousser chemin, rien juste une enquête de police qui se déroule. Lentement, très lentement, sans rebondissement.
Franchement si vous voulez découvrir l'univers de Bussi, ne commencez surtout pas par celui-là....Ou encore mieux, zappez le
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Premier Bussi que je lis et certainement le dernier car l'histoire autant que le style m'ont déplu.
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Je n'adhère toujours pas. C'est mon 2e BUSSI (après "un avion sans elle") et désolée je n'aime pas : la construction est complètement artificielle et abracadabrantesque, les personnages sont inconsistants (pauvre inspecteur Laurenç !) et les chiens interchangeables.
De plus, le livre ne donne pas envie d'aller visiter Giverny, sauf peut-être de loin…
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