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EAN : 9782702852101
378 pages
Albin Michel (01/01/2000)
4.33/5   6 notes
Résumé :
De mémoire d'homme, le domaine de Brières, au cœur de la campagne creusoise, a toujours faciné autant qu'il a inquiété. C'est précisément sur les berges de l'étang des Dames, au XIVe siècle, que trois femmes furent brûlées vives, accusées de sorcellerie, de maléfices et d'amitiés avec Satan. Depuis lors, la malédiction continue de peser sur ce lieu. Mais pour quelle obscure raison le destin s'acharne-t-il sur les hommes qui y vivent, les chassant d'abord pour les ra... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce deuxième tome est aussi envoûtant que le premier tome. L'envie de connaître le secret pesant sur le château est de plus en plus présent. Une lecture toujours aussi prenante, simple et facile à lire. Je n'ai pas mis une journée à le dévorer.
Lien : http://leschroniquesdemilie...
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Ce que j’ai aimé et voulu vous faire aimer, une certaine idée d’indépendance et d’humour, continuera à faire son chemin. Ce sera mon testament de couturière. J’ai toujours pensé que souvent les femmes prenaient la mode trop au sérieux. Enfiler une robe, passer un pantalon avec le sourire est la plus grande des sagesses. La mode est un oiseau, laissons-la chanter, colorer le conformisme de nos habitudes. Ne cherchons pas à paraître riches ou prestigieuses, cherchons tout simplement à être irrésistibles.
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— Tu exiges des aveux et je n’en ai aucun à te faire. Prends la corde et pends-moi puisque c’est ton verdict. Le juge a parlé.
— Je ne te juge pas, murmura Colette. Je te plains. Pour mener des intrigues parallèles, il faut un certain courage, tu n’en as aucun. Ressemblons-nous à un petit couple bourgeois attaché aux bonnes mœurs ? M’aurais-tu avoué ton désir d’avoir une passade avec cette Allemande, sans doute te l’aurais-je accordé. Mais tu te caches, tu mens. C’est petit et misérable.
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Pour pardonner, il avait refusé d’y réfléchir trop. Il fallait s’arracher aux sinistres légendes, refuser les soupçons. Valentine était une femme qui avait beaucoup aimé et, à ce titre, il lui serait beaucoup pardonné. Avec sa paroissienne et amie, c’était toute une partie de sa vie à lui qui s’en allait aussi, de longues causeries sur l’histoire de Brières, des supputations sans fin sur son passé, querelles et réconciliations devant un verre de liqueur de noyaux ou une tasse de tisane.
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La soudaineté de la rupture la déchirait. Les êtres chers l’avaient toujours quittée en un instant, sans lui donner la chance de leur prouver sa tendresse. Elle n’avait cherché qu’une franche explication, et Étienne allait boucler ses valises, l’abandonner. À nouveau, elle serait la petite fille seule dans la nuit que deux agents de police interpellaient. Mais sa grand-mère n’était plus là pour lui ouvrir les bras.
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Tout dépend de ce que l’on nomme amour. Ce que tu lis dans les livres n’a souvent que peu à voir avec la réalité. On ne doit pas aimer pour posséder l’autre corps et âme. La tendresse seule est importante.
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Videos de Catherine Hermary-Vieille (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Catherine Hermary-Vieille
Extrait du livre audio "Les Exilés de Byzance" de Catherine Hermary-Vieille lu par Rafaèle Moutier. Parution CD et numérique le 6 juillet 2022.
https://www.audiolib.fr/livre/les-exiles-de-byzance-9791035407674/
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Littérature : Portrait de femme (2)

- "Ma fille vous demande pardon ; elle n'était pas encore tout à fait prête. Votre Excellence sait comment sont les bonnes femmes dans ces occasions", ajouta-t-il en exprimant en des termes quasiment vernaculaires une pensée d'une légèreté parisienne. "Mais elle sera là dans un instant ; notre maison est à deux pas comme vous savez." L'instant dura cinq minutes ; puis la porte s'ouvrit [...] Devant l'impétuosité de sa beauté les hommes furent incapables d'en remarquer, en les analysant, les défauts qui n'étaient pas rares ; et nombreuses devaient être les personnes qui ne seraient jamais capables de cette élaboration critique. Elle était grande et bien faite, sur la base de critères généreux ; sa carnation devait posséder la saveur de la crème fraîche à laquelle elle ressemblait, sa bouche enfantine celle des fraises. Sous la masse des cheveux couleur de nuit enroulés en d'exquises ondulations, il y avait l'aube de ses yeux verts, immobiles comme ceux des statues et, comme eux, un peu cruels. Elle avançait lentement, en faisant tournoyer sa large jupe blanche et portait sur sa personne la sérénité, l'invincibilité de la femme sûre de sa beauté. Ce n'est que bien des mois plus tard que l'on sut qu'au moment de son entrée triomphale elle avait été sur le point de s'évanouir d'anxiété." (Vignette)

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