Le catalogue de cette exposition exceptionnelle est un réel régal.
Se concentrant sur les années romaines du maître, elle fait résonner les oeuvres du Caravage avec celles de ses contemporains. Alliés ou ennemis ! Car des bandes de peintres et affiliés se provoquaient, s'insultaient, s'affrontaient. le Caravage n'était pas le dernier pour envoyer des piques, voire donner des coups de lame. Une canaille sûre de son génie.
Voir les mêmes thèmes traités par des artistes s'étant côtoyés est tout à fait savoureux et enrichissant.
Ayant eu la chance de la visiter, j'ai pu y voir l'un de mes tableaux préférés : Judith décapitant Holopherne. Magistral.
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1600
Caravage signe le contrat d'une deuxième commande prestigieuse, celle des toiles de la chapelle de Toberio Cesari, trésorier pontifical, dans l'église Santa Maria del Popolo, la Conversation de saint Paul et la Crucifixion de saint Pierre. Il est désormais plus célèbre pour sa peinture religieuse que pour ses œuvres profanes. Dans ces premières années du siècle. Le style de bon nombre d'autres artistes présents à Rome subit sont influence.