LECTURES SOUS LE SIGNE DE L’OURS
Je lis quelques pages de Montaigne, son Journal de voyage,
Et de Jack London Souvenirs et aventures du pays de l’or dans le Klondike.
D’un côté l’Italie raffinée du XVIe siècle
Et de l’autre les contrées sauvages et inexplorées de l’Alaska.
Chez Montaigne le raffinement de l’écriture, le mouvement et la force,
La curiosité et le goût des autres.
Chez London la simplicité, l’aventure et la poésie des canoës,
Des chiens de traîneau et des hommes rudes face aux glaciers.
Telles sont mes lectures en ce 1er septembre
Et je trouve ceci chez Montaigne arrivant à Rome :
« Nous vînmes loger à L’Ours, où nous arrêtâmes encore lendemain. »
Au petit matin sous le ciel nuageux
C’est une ville étrange qu’Anchorage
Pas un passant je suis le seul homme qui marche
Seulement des voitures
Qui roulent dans de larges avenues
Qui vont vers la mort
Et qui m’éclaboussent