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4,21

sur 791 notes
J'ai trouvé le sujet très tentant, alors qu'en principe, je suis plutôt axé sur les polars ou les les romans bien noirs.
Je n'ai pas été déçu, car dans ce roman, il y a une dose d'humanité qui n'a pas son égal.
Deux périodes bien distinctes, avec les efforts incommensurables de Thérèse Papillon pour créer le centre d'accueil dont elle rêve depuis si longtemps pour protéger les enfants perdus et isolés qui font les frais de la sortie de la première guerre mondiale.
Puis, il y a aujourd'hui, Gaby ou Gabrielle, un service de néonatalogie où le travail ne manque pas, et où les sage-femmes, médecins et l'ensemble du personnel font tout ce qu'ils peuvent pour garder en vie un petit corps né trop tôt, à vingt-cinq semaines...
Et puis, il y a un roman, écrit par la mère de Gabrielle, qui parle de la folle aventure de mademoiselle Papillon...
Grand coup de coeur pour ce petit roman d'Alia Cardin.
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Dans le présent, Gabrielle est infirmière dans un service de néonatologie. Ces petites vies qui doivent lutter pour s'accrocher forment tout son univers. Depuis quelques temps, elle se pose des questions sur le sens de tout cela, sur la raison pour laquelle elle éprouve de plus en plus de difficultés à accueillir la souffrance de ces petits êtres fragiles et de leurs parents. Elle trouvera la force et un nouveau souffle grâce au manuscrit que sa mère lui a confié et qui raconte la vie de Mademoiselle Papillon, Juste parmi les nations, qui a fait de l'abbaye de Valloires un havre de paix pour les enfants dans la tourmente. Tout avait commencé il y a un siècle,...

Alia Cardyn nous propose un roman empli d'humanité sous toutes ses formes. le lecteur alterne entre un service de néonatologie, ses drames, ses souffrances, mais aussi ses joies et ses espoirs et une communauté de femmes totalement dévouées à rendre à des enfants en souffrance une étincelle de bonheur dans ces années sombres de l'entre-deux guerres et de la seconde guerre mondiale.
C'est à l'aide de deux mises en abîme superposées que l'autrice nous guide dans le passé, dans le sillage de cette femme généreuse et tellement forte que fût Thérèse Papillon. Elle aura consacré sa vie à protéger, requinquer, cajoler, soigner des enfants que la vie risquait de laisser sur le bord du chemin. Elle mourra à 96 ans, à l'Abbaye de Valloires, entourée du souvenir de tous ceux qu'elle a pu sauver. Et par effet papillon, de tous ceux dont la vie aura été influencée par ces milliers d'enfants dont elle aura favorisé le destin.
Dans le présent, Alia Cardyn laisse la parole à Gabrielle, une infirmière dévouée, au bord d'être désabusée par son impuissance face à la mort, contre laquelle personne ne peut rien. Et à travers ces moments de doute et parfois de désespoir, des rais de lumière surgissent, par le sourire d'un bébé, par le chant d'une maman au-dessus du bruit des machines,... C'est ce qui la fait tenir jusqu'à la découverte d'une nouvelle méthode, le Nidcap, qui pourrait bien lui redonner un nouvel élan.

Mademoiselle Papillon est un roman fort, porté par des femmes fortes, mamans par procuration de centaines d'enfants qui leur devront, chacun à sa façon, une part de leur destin.

Un très bel hommage à toutes ces femmes qui par delà les temps et l'espace consacrent leur vie à protéger des enfants qui ne sont pas les leurs et qui le deviennent un peu à travers L Univers.
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Chère Alia,
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Deux destins, Thérèse et Gabrielle, cent ans les séparent, deux infirmières liées à leur métier.
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Tu nous fais vivre deux portraits de femmes....Une histoire de femmes uniquement, pourrait-on penser... Mais non, avec toi c'est plus que cela, c'est une histoire d'humanité, d'altruisme, celui qui transcende, qui apporte une force qui permet de soulever tous les obstacles, celui qui fait douter, qui interroge, qui ronge de l'intérieur parfois. Donner autant et ne rien ressentir n'est pas toujours possible.

Porté par ta plume, ce récit ne sombre jamais dans le tragique, certes les faits sont parfois graves, douloureux mais toujours et souvent je me demande comment tu fais, il y a cette lumière, cet espoir qui incite à avancer, une foi évidente dans le coeur de l'Homme, dans sa générosité, son engagement pour aider, soutenir ceux qui en ont besoin. Cette énergie positive apporte à ton texte un éclat magnifique, et alors pour le lecteur, il ne reste qu'à se laisser emporter par tes mots et te suivre parce qu'on sait que le chemin est bordé de générosité.

Plus on avance en compagnie de Thérèse et Gabrielle, plus on comprend ce qu'il est essentiel de préserver, on ressent l'importance de protéger, aider, accompagner ceux qui se dévouent juste parce que c'est juste, parce qu'on reconnaît les effets de leur présence, les répercussions de leurs actes sur celui ou celle qui en a besoin, leur capacité à modifier les perspectives, influer sur le cours d'une vie.

Ton livre, c'est celui qu'il faut lire, celui qui réconforte, qui fait du bien et qui continue à vibrer en nous, même lorsque la dernière page est refermée. Un livre essentiel qui réchauffe, illumine et rassure.
L'humanité est là, entre tes pages.
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Une fois n'est pas coutume, je partage totalement l'avis de la petite phrase publicitaire de la couverture. Ce livre est bien magistral, bouleversant et, puissant. Dès le début j'ai été totalement prise par l'histoire de ces deux femmes à deux époques différentes mais partageant une vocation similaire: celle de sauver des enfants. La volonté et l'acharnement de Thérèse Papillon force l'admiration. Je ne connaissais pas du tout l'histoire de cette femme qui a sauvé des milliers d'enfants, mais ce roman m'a vraiment donné envie d'en savoir encore plus. L'auteure ressuscite avec talent les lieux et les rencontres qui ont croisé la vie de Thérèse Papillon. Quel destin et quelle vie a mené celle qui a été reconnu Justes parmi les Nations, mais que L Histoire à semble t-il un peu oublié! La vie de Gabrielle est tout aussi passionnante, elle qui se bat pour sauver la vie des prématurés, mais j'avoue m'être plus attaché à Thérèse et j'aurai aimé passer beaucoup beaucoup plus de temps avec elle. Un roman que j'ai terminé bien trop rapidement à mon goût.

Merci à Babelio et à Robert Laffont pour cet envoi et cette belle découverte
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Quel beau métier que celui d'infirmière ! Un métier ? Bien plus, une véritable vocation que des femmes dévouées corps et âme assurent pour sauver des vies. Une vocation plus particulière encore chez celles qui s'occupent d'enfants et de nouveau-nés.
Nous suivons dans ce livre deux d'entre elles à des époques différentes :  Gabrielle, surnommée Gaby, infirmière de nos jours en néonatalogie dans un service de grands prématurés et Thérèse, alias Mademoiselle Papillon, infirmière de la Croix-Rouge qui, au sortir de la première guerre, n'a de cesse de se préoccuper du sort d'enfants démunis, souffrant de dénutrition et souvent de tuberculose, qu'elle accueillera dans l'abbaye de Valloires transformée en préventorium. Elle y cachera, lors la seconde guerre, des enfants juifs.
Deux récits de femmes qui résonnent et font écho, deux parcours qui se superposent, deux vies romancées mais qui s'appuient sur des faits réels.
Une magnifique histoire d'amour et de don de soi. Un don de soi qui se prolonge au-delà car ” lorsqu'on prend soin d'un autre être humain, on prend soin de ceux qui croiseront sa route”.
Un livre qui se lit la gorge serrée et le regard souvent brouillé par des larmes mais avec un coeur compatissant et admiratif.
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J'avais été alléchée par la perspective de lire l'histoire de Thérèse Papillon reconnue Juste parmi les Nations. J'ai été déçue, le récit fait à la 3ème personne est complètement plat. Je n'ai pas vibré, ni appris grand-chose, j'ai eu l'impression de lire une version longue d'une page wikipedia, les styles étant à peu près similaires. Pourtant, quelle femme admirable, il y avait là de quoi nous retourner le coeur et les tripes.
L'auteure a l'honnêteté d'avouer à la fin de son livre qu'elle n'a pas eu beaucoup de matière, de documents d'archives. Elle dit pourtant avoir rencontré des personnes ayant connu Thérèse Papillon. Alors je ne comprends pas cette distance qu'elle semble prendre par rapport à son héroïne, comme si elle n'avait pas voulu s'investir dans l'histoire. La conséquence, c'est que je ne me suis pas investie non plus, quel ennui !
Si Alia Cardyn assume tout à fait (et c'est tout à son honneur) d'avoir pris le partir d'écrire une fiction et non une autobiographie, alors pourquoi tant de tiédeur ?
Ce n'est pas la seule chose qui m'a dérangée. Pourquoi dans un récit consacré à Thérèse Papillon, qui nous plonge successivement dans les deux guerres mondiales, croiser cette histoire avec celle de Gabrielle, personnage fictif, infirmière qui travaille à notre époque dans un service de néonatalogie ? Franchement, je n'ai pas compris l'intérêt, et, si le travail difficile de Gabrielle trouve un écho dans la volonté sans faille de Melle Papillon de sauver des vies, les états d'âme de Gabrielle, son amourette feel-good m'ont semblés mal à propos et en décalage avec l'histoire de Melle Papillon.
Un portrait croisé avec une autre personne réelle, telle que Soeur Emmanuelle, l'Abbé Pierre ou Heidelise Als dont il est question dans le livre, m'aurait semblé plus pertinent par exemple, et entrer en résonnance …
Pour moi, la vie de Thérèse et Gabrielle n'avaient rien à faire dans le même livre, et l'une n'apporte rien à l'autre.
Le mélange des genres : une personne ayant existé vs un personnage fictif, une histoire racontée sous la forme d'un livre vs une histoire racontée classiquement, l'utilisation de la 3ème personne vs l'utilisation de la1ère personne, enlève de la cohérence et de la force au récit.
Les bons sentiments ne font pas tout, et en tout cas, en ce qui me concerne, pas un livre dont je me souviendrai …
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❤❤❤❤❤
{Mademoiselle Papillon/Alia Cardyn}

C'est avec une grande émotion que je viens vous parler de ce livre....
Gros coup de coeur en cette fin d'année 2020 pour moi ❤
On nous raconte l'histoire de Gabrielle infirmière fatiguée en néonatalogie, en y mêlant adroitement l'histoire de Thérèse Papillon (1886/1983) infirmière, résistante pendant la seconde guerre mondiale qui a dirigé un preventorium pendant 40ans...
Une grande dame sur fond romancé comme nous l'explique l'auteure entouré de faits réels.
Découvrez ce livre , vous n'en sortirait que grandit et heureux 🥰
J'ai adoré et dévoré du début à la fin, 2 sujets abordés avec beaucoup de grâce et de pudeur.
Énormément de recherches de la part de l'auteure, vraiment allez y les yeux fermés.

Pour aller plus loin:
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Thérèse_Papillon
Lien : https://m.facebook.com/story..
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Basé sur une histoire vraie, ce roman nous raconte deux femmes.
Une dans le passé en 1920, puis pendant la seconde guerre mondiale, a déployé une force et un courage incroyables pour réaliser un rêve et être toute entière dans le service.
L'autre est aussi une infirmière. Qui passe aussi sa journée au service, au service des plus innocents et des plus vulnérables côtoyant la souffrance, la vie et la mort.

Un livre qui me semble surtout un hommage. Hommage à celles qui ont sauvé tant d'enfants dans le passé, hommage à celles qui sauvent des enfants tous les jours.

Poignant et juste. Et puis après une envie de silence et de reconnaissance pour toutes les personnes qui prennent soin d'autres qu'elles-mêmes.

J'ai beaucoup aimé.
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Très bonne lecture.

J'ai énormément apprécié ma lecture. Je me suis tout de suite attachée au personnage de Gabrielle, que j'ai trouvé très touchante dans son difficile quotidien d'infirmière en service de néonatalogie. Son cheminement intérieur était très intéressant. Il en est de même pour Mademoiselle Papillon, cette femme téméraire et courageuse, habitée par une foi inébranlable. J'ai aimé en apprendre davantage sur son histoire de vie et son engagement.

J'ai été complètement happée par la plume, fluide, légère parfois et poignante. le récit m'a embarquée et ce profond dévouement aux autres m'a émue.

Ces deux portraits de femmes s'entremêlent au gré de leurs réflexions, de leurs doutes et de leurs peurs. Gabrielle se voit comme un reflet de miroir face à Thérèse Papillon et sa personnalité volontaire. C'était une histoire douce, poétique et engagée que j'ai énormément aimé. Une jolie découverte.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Gabrielle est infirmière en néonatologie intensive, elle doit s'occuper de bébés nés à 25 semaines et de leurs mamans au visage fatigué, de douleur, de peur, de lassitude peut-être. Mais malgré son courage et sa volonté, elle n'arrive plus à tenir, à supporter la pression, son impuissance face à certains enfants… Alors, elle rencontre Mlle Papillon à travers le manuscrit de sa mère, autrice. Thérèse Papillon est, elle aussi, infirmière, mais avec 100 ans de moins. Pendant les périodes de Grandes Guerres, elle a monté son préventorium pour accueillir les enfants qui dormaient à la belle étoile et ne mangeaient pas trois repas par jour : les enfants des familles détruites par la guerre.
La plume d'Alia Cardyn, que je ne connaissais pas, est douce et le mélange entre l'histoire de Gabrielle et Mlle Papillon est original ! Mais, j'ai trouvé la fin rapide et les passages « vie perso » de Gabi (notamment avec Adam) sont flous et peu développés… Une bonne lecture !!
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