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4

sur 3236 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
A l'origine de cet ouvrage, un fait divers.

En 1993, Jean-Claude Romand va tuer son épouse, ses deux enfants et ses parents.

L'enquête va mettre à jour qu'il n'est pas médecin comme il le prétend depuis des années. La découverte de son secret le pousse au meurtre.
Emmanuel Carrère va se pencher sur cette histoire et entrer en contact avec Romand en prison afin d'écrire ce livre.

Et quel livre ! L'auteur tente de comprendre l'incompréhensible. Qu'est ce qui a mené au désastre cet homme ? Une vie de mensonge jusqu'au meurtre des personnes qu'il aime le plus au monde ?

L'auteur réfléchit sur ce qui le porte vers cette « histoire », soucieux de ne pas défendre l'indéfendable ou minimiser le geste. Il retrace le parcours, à la fois chronologique et psychologique de Romand.

Plus que raconter un fait divers, on assiste à une réflexion intéressante sur la mythomanie qui ici mène au désastre. Et tout au long de la lecture, l'auteur tente de se positionner, de comprendre le pourquoi de cet ouvrage.

Un très bon roman du réel.

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Les réalités sordides, les faits divers et les gens hors norme fascinent et inspirent Emmanuel Carrère, au point qu'il en fait des livres, créant même par là un genre littéraire à part. Ici, il s'attache, ou s'attaque, ou les deux, à Jean-Claude Romand, faux médecin qui a fait la une de tous les journaux en 1993, quand il a tué sa famille pour éviter qu'elle découvre ses impostures.

Bien plus qu'un documentaire, ce livre est à la fois une enquête approfondie sur la tragédie et tous les dérapages qui y ont conduit, une réflexion sur la mythomanie, mais aussi le journal d'un homme normal qui essaie de comprendre un fou. Chaque chapitre étudie un aspect particulier de l'Adversaire : son enfance, l'argent, le procès, sa vie amoureuse, son quotidien en prison, ses attitudes bizarres, les réactions de ses amis… Cela rythme le récit et permet, non pas de comprendre, mais de connaître et de réfléchir.

Officiellement neutre et en retrait, Emmanuel Carrère nous fait à mon sens passer beaucoup de choses de ses convictions et de ses émotions, et c'est ça que j'ai trouvé le plus intéressant. Ainsi quand il ironise sur le comportement aberrant de l'Adversaire la nuit du drame, raconte l'escalade délirante de ses mensonges ou s'étonne du peu de questions posées par ses proches ou les administrations. Dans son texte, cette histoire deviendrait presque drôle, si elle n'était si dramatique et bouleversante...

Selon les pourtant redoutables critiques du Masque et la Plume, Emmanuel Carrère aurait tort de retourner à la fiction, tant il est doué dans ces récits inspirés du réel… Et je suis bien d'accord avec eux !

Challenge Petits plaisirs 19/xx et challenge PAL
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Jean-Claude il est médecin. Jean-Claude il a un chouette poste à l'OMS. Jean-Claude il forme une gentille famille avec sa femme et ses deux jeunes enfants.

Mais Jean-Claude un beau jour il va péter les plombs et anéantir le tableau idyllique en assassinant père, mère, épouse et progéniture, après dix-huit longues années d'une inconcevable imposture. Si Jean-Claude (Dusse, avec un D comme Dusse) témoignait d'un indiscutable penchant mythomane, Jean-Claude (Romand), lui, rafle en prime et haut la main le trophée olympique de la mystification hors catégories.

On rigole on rigole mais l'histoire est véridique et bien sûr effroyable, et chacun de nous la connait de près ou de loin. Le talent d'Emmanuel Carrère nous la fait pourtant découvrir de façon particulière à travers une enquête intelligente et objective, dépassionnée et passionnante.

La psychologie pour le moins perturbante de Jean-Claude Romand n'en reste pas moins une énigme insondable mais L'Adversaire se lit véritablement comme un… roman, où un patronyme étonnamment prédestiné s'avère être l'un des rares détails authentiques épargnés par ce manipulateur pathologique.

Fascinant décidément.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Cette histoire est absurde et terrifiante parce qu'elle est vraie.

Jean-Claude Romand est un menteur, un homme qui ne pouvait pas décevoir. Il devait, comme disait Céline, présenter toujours comme un petit idéal universel, un surhomme du matin au soir, le sous-homme claudiquant qu'on nous a donné.

Il s'était inventé très vite une vie brillante dans laquelle il était l'ami de Bernard Kouchner et le patient de Léon Schwartzenberg. Il ramenait de faux souvenirs de ses faux voyages au Japon, échafaudait une fausse carrière prestigieuse et un faux sale cancer contre lequel il luttait courageusement et pudiquement.

Jean-Claude Romand transpirait beaucoup dans son obstination permanente à berner le vrai monde. Un jour, à 39 ans, il a su que sa concentration suintante n'allait pas suffire à mentir plus avant. Alors cet homme gentil et si modeste a pris la 22LR de rigueur, celle de Dupont de Ligonnès et des drames domestiques. Il a tué Florence, sa femme, et Caroline et Antoine, ses enfants. Puis il a regardé la télévision, fait un peu de rangement, et il est parti déjeuner chez ses parents. Avec la 22LR de rigueur. Puis il a tiré sur sa mère, de face,sur son père, de dos. Il est allé voir sa maîtresse. Il a bien essayé de l'assassiner un peu aussi. Mais il a renoncé et il s'est excusé. Il est retourné à son domicile. A 4 heures du matin, il a mis le feu au grenier, et il a avalé une boite de médicaments. Comme ça coïncidait avec l'heure de passage des éboueurs et comme les médicaments étaient périmés, comme il était à la fenêtre et comme les pompiers sont arrivés très vite, Jean-Claude Romand est le seul membre de la famille Romand qui ait survécu à Jean-Claude Romand. Voila.

L'Adversaire se rapproche par son traitement sociologique de l'excellent Tout, Tout de Suite de Morgan Sportes. Il nous apporte des éclairages intéressants sur cette histoire, quand bien même on a tout vu, et tout revu : Faites entrer l'accusé, le Roman d'un Menteur de Gilles Cayatte, ou enfin le film avec Daniel Auteuil inspiré du présent livre.

Et c'est normal si Carrère nous éclaire de lumières absentes de ces documentaires : un livre s'adresse à un endroit de la réflexion inaccessible à la télévision ou au cinéma, qui ne laissent le temps de réfléchir à rien.

Au-delà du récit, l'auteur pose les bonnes questions, celles qui nous taraudent. Il explore les origines et les raisons du mensonge, son découpage , sa bascule, sa force. Il nous décrit les moments de sincérité possibles de Romand et nous amène à nous demander si le menteur croyait en ce qu'il avait commencé par feindre.

Le style de Carrère se prête aux beaux romans et conviendrait aux amateurs de citations ("""L'avocat général écoutait le témoin de la défense avec un sourire de chat qui digère.""" ou encore """Le destin avait voulu qu'il attrape le mensonge et ce n'était pas sa faute s'il l'avait attrapé."""). Cependant à aucun moment il n'en fait trop et l'ouvrage court reste très pudique.

Ce qui me bouleverse, ce n'est pas que tu aies menti, c'est que désormais je ne pourrais plus te croire, écrivait Nietzsche. Romand est devenu l'Incroyable au grand I. Il est libérable en 2014 et la question de la récidive se posera. Puis celle de sa réinsertion. Quel naïf au grand N est prêt à lui faire confiance ?
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Sachant que ce récit d'Emmanuel Carrère raconte l'histoire vraie de ce Jean-Claude Romand, on ne peut-être que déstabilisé à la fin de cette lecture.
Carrère relate les faits, sans prendre position, autant que l'on peut l'être.
Toute la vie de Romand ne s'est construite que sur des mensonges : faux diplômes de médecin, fausse carrière, liaison, cancer, arnaques financières au sein de sa propre famille. le poids de tous ces mensonges l'ont entraîné dans une folie meurtrière puisqu'il assassinera toute sa famille ainsi que ses parents.
Comment cet homme a-t-il pu tromper ses proches pendant tant d'années? Dans quel intérêt ? Pourquoi cette folie soudaine ?
Chacun d'entre nous pourra tenter d'y apporter des réponses, même si la vérité nous échappe.
Un récit terrible et troublant, voire "fascinant".
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Janvier 1993, Jean-Claude Romand assassine froidement son épouse, ses deux enfants, puis ses parents. L'enquête démontre rapidement que pendant près de vingt ans Romand a menti, faisant croire à sa famille et à son entourage qu'il était médecin. En réalité, il a arrêté ses études de médecine en deuxième année, n'avait pas de travail, et passait ses journées à errer au hasard des routes, des parkings et des bars. Mais Romand n'est pas un simple menteur, il est atteint de mythomanie, c'est-à-dire « une forme de déséquilibre psychique caractérisé par des propos mensongers auxquels l'auteur croit lui-même. » Sans ressources, il a escroqué son entourage pour subvenir à ses besoins. Son épouse étant sur le point de tout découvrir, il finit par assassiner tous les siens afin d'éviter d'être confronté à la vérité et de vivre dans la honte de son mensonge.

Jean-Claude Romand avait décidé de refuser la réalité au moment de son échec aux examens, Emmanuel Carrère souligne « l'engrenage de ne pas vouloir décevoir » où « le premier mensonge en appelle un autre, et c'est toute une vie… ». Emmanuel Carrère a suivi tout le procès, a communiqué avec l'avocat de la défense et a rencontré Romand et ses amis afin de comprendre « ce qui se passait dans sa tête durant ces journées qu'il était supposé passer au bureau ». le récit progresse par alternance d'anecdotes, d'éléments du procès et de commentaires personnels. Oscillant entre investigation journalistique, documentaire et roman, avec son écriture sobre, il évite l'écueil du sensationnel et du pathos et dose habilement récit objectif et regard subjectif, sans jamais juger l'assassin.

Il arrive que la réalité dépasse la fiction... Emmanuel Carrère interroge la notion d'identité et de l'influence et contrainte du paraître. Au lecteur de se forger sa propre opinion.

(Après 26 ans de détention, Jean-Claude Romand, condamné à perpétuité pour avoir tué son épouse, ses deux enfants et ses parents, a été libéré en juin 2019)
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J'ai lu il y a quelque temps L'invention de nos vies, un roman où Karine Tuil analyse avec justesse l'engrenage du mensonge, démontrant comment une première tromperie peut entraîner le menteur dans une logique qui lui fait commettre des actes de plus en plus graves pour ne pas être découvert.

Bien sûr et heureusement, tous les grands menteurs ne deviennent pas des assassins comme Jean-Claude Romand, un homme intelligent qui a abattu toute sa famille pour masquer une vie d'imposture partie d'un examen de médecine qu'il n'a pas passé. Un jusqu'au-boutisme dépassant l'entendement que seule la folie peut expliquer, mais l'explication n'est pas satisfaisante.

Emmanuel Carrère se garde d'avancer une théorie quelconque sur le comportement de l'assassin. le récit est factuel et nous laisse toute la latitude d'interprétation pour essayer de comprendre comment une vie peut basculer à partir d'un détail de son histoire. Qu'un homme apparemment ordinaire puisse accomplir des actes épouvantables, uniquement parce qu'il se sent acculé, nous inquiète et rend cette histoire et ce roman fascinants.
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L'écriture d'un livre sur un fait divers aussi sordide que le quintuple meurtre de Jean-Claude Romand est loin d'être une mince affaire, même pour un écrivain aussi expérimenté qu'Emmanuel Carrère. L'auteur est sans cesse obligé de prendre des pincettes pour s'aventurer dans le monde morbide de Romand. Nous suivons les longs dilemmes moraux qui ont précédé les premiers contacts de l'écrivain avec le « Monstre ». de nombreuses questions émergent et auxquelles l'auteur va tenter de répondre avec un succès plus ou moins mitigé : où débute la folie d'un homme ? Comment se construit-elle ? Et où se dissimule « l'Adversaire », cette essence du Mal et du Mensonge qui se calfeutre au fond de chacun : de vous, de moi ou de ce voisin à l'apparence si banal et au visage si doux ?

Le matin du 9 janvier 1993, Jean-Claude Romand, médecin renommé à l'OMS et père de famille dévoué, assassine son épouse et leurs deux jeunes enfants avant de se rendre chez ses propres parents de les abattre par balle. Voisins et amis sont bien entendu horrifiés en apprenant les faits, mais ils ne sont pas au bout de leur stupeur. L'enquête de la police ne va pas tarder à révéler les nombreux mensonges du quadragénaire : il n'a jamais eu son diplôme de médecine, n'a jamais exercé de métier à l'OMS n'a jamais eu le cancer qu'il prétendait avoir contracté, a passé la majorité de sa vie à escroquer ses proches pour soutenir son train de vie familial. Et quand le flux de mensonges allait être révélé, est arrivé l'inéluctable, l'épouvantable et irréversible dénouement.

L'Adversaire » est un ouvrage particulièrement intéressant et reflète un excellent travail journalistique. Malgré tous ses efforts et quelques pistes de réflexion prometteuses, l'auteur semble avoir du mal à dépasser la surface des faits et à décortiquer en profondeur les motivations du meurtrier.
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Emmanuel Carrère a l'habitude d'être toujours présent dans ses récits pour mieux justifier le choix de son sujet. Il ne se met guère en scène, ici, et pour cause: nul besoin d'expliquer d'où on écrit et pourquoi on écrit: il suffit d'être humain pour se sentir concerné par cette histoire stupéfiante et s'interroger.
Première question: comment J.-C. Romand est-il devenu ce menteur hors-catégorie? Généralement, on ment, au début, pour se simplifier la vie. Mais ce n'est pas pour cacher un échec honteux que Romand a plongé dans la clandestinité. Il ne s'est pas présenté à son épreuve, ni en juin, ni en septembre, alors même qu'il était parfaitement capable de valider son année. Qu'est-ce qui lui a paru si difficile dans cette carrière banale de médecin banal, au point de commencer à imaginer des subterfuges inouïs pour ne plus se retrouver dans la situation d'obtenir son examen? Carrère propose sans conviction quelques pistes: détestation des corps souffrants, peur de devenir un transfuge de classe, petits accomodements familiaux avec la vérité toujours vénérée, parfois écornée... Rien de consistant, donc, rien qui ferait que l'on s'écrierait: "Mais bon sang, c'est bien sûr!"
Autre question, beaucoup moins mystérieuse, me semble-t-il: comment a-t-il pu tromper ses proches si longtemps? Mais toute société repose sur la confiance, qui justifie qu'on passe quand le feu est vert en présumant que les autres automobilistes s'arrêteront au rouge. Quand tous les signaux de la normalité sont là, pourquoi s'inquiéter? Dans cet aimable et paisible entre-soi, des millions ont été confiés à Romand sans que quiconque s'avise qu'il pourrait être grugé.
Au-delà de la performance d'acteur, le trou noir auquel l'esprit se dérobe, c'est bien sûr les meurtres successifs et prémédités de toute la famille. Comment un homme, dont rien ne permet de douter qu'il était gentil et aimant, a-t-il pu tuer tous ceux qui lui étaient chers et qui l'aimaient? Notre conscience vacille, et nous voici à chercher des arrangements raisonnables qui expliqueraient l'impensable. Il aurait voulu protéger sa famille d'une souffrance qu'il ne pouvait plus leur éviter. Il aurait désormais recouvré sa dignité d'homme en renonçant aux faux-semblants. Il n'aurait évidemment pas poussé son beau-père dans l'escalier (puisqu'il le dit!). Et surtout: « Dire qu'il aura fallu tous ces mensonges, ces hasards et ce terrible drame pour qu'il puisse aujourd'hui faire tout le bien qu'il fait autour de lui… C'est une chose que j'ai toujours crue, voyez-vous, et que je vois à l'oeuvre dans la vie de Jean-Claude : tout tourne bien et finit par trouver son sens pour celui qui aime Dieu. »
À ces paroles d'un visiteur de prison, Carrère oppose la véhémence d'une journaliste, Martine Servandoni: "La seule chose positive qui, de ce point de vue-là, pou(v)ait lui arriver, c'était de prendre vraiment conscience de ce qu'il avait fait et, au lieu de pleurnicher, de plonger vraiment dans la dépression sévère qu'il s'était toute sa vie débrouillé pour éviter. À ce prix seulement il y avait une chance qu'il puisse un jour accéder à quelque chose qui ne soit pas un mensonge, une fuite de plus hors de la réalité. Et la pire chose, en sens inverse, qui pouvait lui arriver, c'était que des grenouilles de bénitier lui apportent sur un plateau un nouveau rôle à tenir, celui du grand pécheur qui expie en récitant des chapelets. « Il doit être ravi, non, que tu fasses un livre sur lui ? C'est de ça qu'il a rêvé toute sa vie. Au fond il a bien fait de tuer sa famille, tous ses voeux sont exaucés. On parle de lui, il passe à la télé, on va écrire sa biographie et pour son dossier de canonisation, c'est en bonne voie. C'est ce qu'on appelle sortir par le haut. Parcours sans faute. Je dis: bravo. »
Je pense que Carrère a eu raison d'écrire ce livre, mais qu'il n'est pas allé au bout de son projet. Finalement, ce n'est pas Romand qui importe, énième avatar de la banalité du mal, type piteux et falot qui n'aura eu d'envergure que par son mensonge. L'essentiel est plutôt dans le mythe que nous construisons à partir de ses meurtres: assassin sanguinaire pour qui il faudrait rétablir la peine de mort ou pécheur rédimé en voie de béatification, Romand est, dans l'anathème comme dans l'élection divine, pareillement exclu de la société des hommes - pour ne jamais nous contraindre à plonger dans les abysses de notre âme et à affronter l'adversaire qui est en nous.
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L'adversaire est le récit d'une enquête fascinante à propos d'un homme emmuré dans son mensonge et qui, pour s'en libérer, tue sa femme, ses deux enfants et ses parents.
Comment en est-il arrivé là ? Avec une jolie plume, délicate et sensible, Emmanuel Carrère, remonte l'enchevêtrement de la toile arachnoïde du mensonge et sonde les tréfonds torturés de l'assassin « victime » lui aussi de la tragédie qu'il a commise.
Un livre qui se lit agréablement et suscite la réflexion sur ce qui fait que des crimes monstrueux soient commis non par un monstre mais par un homme au bord du précipice psychique.
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