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EAN : 9782226443625
224 pages
Albin Michel (02/09/2019)
4.11/5   9 notes
Résumé :
Un sac contenant un peu de terre d'Érythrée, du Ghana, une carte de bibliothèque, un bulletin scolaire..., autant de vestiges des vies brisées de ces hommes, femmes et enfants qui ont tout risqué pour un avenir meilleur. Les naufrages tragiques en Méditerranée ponctuent désormais l'actualité et ont fait de cette mer un véritable cimetière, mais un cimetière d'anonymes.
En Italie, une femme médecin légiste, Cristina Cattaneo, s'est donné pour mission d'identi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un récit-documentaire très touchant sur l'effort de l'auteure d'encourager l'identification des personnes retrouvées mortes quelque soit leur provenance, en toute impartialité. Ce livre est écrit d'une façon claire et abordable pour des lecteurs sans connaissance du sujet. J'ai beaucoup appris. Cristina Cattaneo se bat pour que les humains même morts soient traités avec dignité et égalité. Son récit bien que touchant ne s'attarde pas sur des histoires émouvantes; il veut, certes, nous faire comprendre un malaise, une injustice, il veut nous sensibiliser, mais sans ressembler à un roman dramatique dont le seul but serait de nous faire pleurer.
J'aimerais que tout le monde lise ce livre et aboutisse à cette impartialité.
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critiques presse (1)
LeMonde
05 septembre 2019
C’est un témoignage exceptionnel. De ceux qui donnent corps à l’atrocité. Médecin légiste en Italie, Cristina Cattaneo relate, dans Naufragés sans visage, son travail auprès des cadavres de migrants retrouvés dans la mer Méditerranée. Elle le raconte sincèrement, minutieusement.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Son frère était aujourd’hui très inquiet parce que l’enfant, devenu orphelin, devait soit le rejoindre au Canada, soit rejoindre sa tante qui vivait en Suisse. L’idée était de l’adopter et qu’il soit élevé par quelqu’un de sa famille, mais les autorités réclamaient le certificat de décès de la mère qui, évidemment, n’existait pas, puisque son corps n’avait jamais été identifié.
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Je crois que la seule chose qui soit pire que de savoir que son enfant est mort, c'est de voir qu'il doit encore subir une injustice. Et cette situation en était clairement une. Le seul dans toute la Méditerranée qui ait tenté de réparer institutionnellement cette violation a été un petit bureau de notre gouvernement.

p78
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