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Soulignons tout de suite la superbe couverture d'Alexandra V Bach, qui m'a rappelé l'actrice qui jouait Violet dans la première saison d'American Horror Story. Je n'ai pas pu me détacher de cette figure, dont le personnage de Barbie a pris les traits dans mon esprit.

Faruk est un vampire : nous le découvrons dès les premières lignes du roman alors qu'il termine son repas. Il se voit proposer une mission par un organisme secret : protéger la jeune Barbara. En échange, ils lui fourniront des informations sur son créateur, qui l'a abandonné peu de temps après l'avoir transformé. Pour ceux qui ont déjà lu des ouvrages de Morgane, le « père » de Faruk vous sera familier. ;)

Même s'il ne sait pas très bien contre quoi il a devoir lutter, ni qui l'emploie, le vampire a très envie de retrouver ses racines et de rompre sa solitude. Il va cependant trouver d'autres avantages à ce marché : comme la mission se déroule la journée dans un lycée, il va avoir accès à des injections qui le protègent du soleil et à des gélules coupe-faim (moyennement efficaces :p ). Ce que Faruk n'avait pas prévu, c'est qu'il s'attacherait à Barbara (Barbie pour les intimes).

Le livre se divise en deux parties : une au lycée à San Francisco, une dans les environs de la Nouvelle-Orléans. Au lycée, Faruk découvre une jungle urbaine, dans laquelle les jeunes se battent pour qui sera le plus populaire ou le bouc émissaire. On y retrouve les clichés du milieu : le groupe de sportifs et leurs pom-pom girls, les gothiques, les intellos, les freaks qui n'ont leur place nulle part, etc. le vampire prendra un malin plaisir à s'immiscer dans ce monde et à y tenir une place de choix. Tout le prédestine à être le gars populaire : il est canon (et il le sait), hautain, autosuffisant, bref, il a tout pour faire craquer toutes les adolescentes en manque d'attention !

Si j'ai beaucoup aimé cette première partie, j'ai absolument adoré la seconde à la Nouvelle-Orléans. C'est un endroit cher à l'auteure et ça se ressent dans son écriture. Elle décrit magnifiquement l'ambiance de cette ville, ces décors, et surtout son folklore. le vaudou, l'adoration des esprits (le Baron Samedi, Maman Gédé) et leurs liens avec les vampires sont des éléments fascinants au centre de ce récit.

Si ces deux parties se passent dans des endroits très différents, on y retrouve des moments de séduction, mais aussi d'extrême violence et sanglants à souhait. On découvre petit à petit les secrets qui entourent Barbie, même si elle-même n'est pas au courant. Cette brume de mystère autour d'elle se dissipe peu à peu et révèle des choses très surprenantes, même s'il faut s'accrocher un peu pour suivre. On apprend des choses jusqu'à la dernière ligne du roman !

Le récit se partage aussi en deux points de vue alternés, celui de Faruk et celui de Barbie. A travers les yeux du vampire, on découvre un monde sanglant et brutal, dans lequel il est le prédateur. Il se sait supérieur et n'écoute ni les conseils ni les ordres qu'on lui dicte. J'ai beaucoup aimé les moments durant lesquels l'auteur nous emmène dans ses souvenirs, douloureux mais nécessaires.

Barbie est tout son contraire : fille renfermée sur elle-même, surtout depuis la mort de son père, asociale, mal dans sa peau, elle vit avec son parrain et sa gouvernante Mama, originaire de la Nouvelle-Orléans. Tout ce qu'elle souhaite, c'est être oubliée, ce qui va être compliqué, vu ce qui se cache en elle ! Un jeu d'attirance et de séduction va commencer entre les deux protagonistes : qui craquera le premier et à quel prix ?

A côté de Faruk et Barbie, un personnage est vraiment sorti du lot pour moi : le parrain de Barbie, Abraham (Abe). Il met tout en place pour protéger Barbie, mettant sa propre vie entre parenthèses et surtout en danger. Il fait tout ce qui est en son pouvoir pour que la jeune femme continue d'avoir une vie normale. Il tient à elle comme si elle était sa propre fille et cet amour est très touchant. Il est prêt à mourir pour elle, comme il le prouve en allant trouver Faruk. Il reste cependant très mystérieux, se dévoilant à peine. Il réussit à avoir une véritable complicité et une confiance (toute relative quand même :p) avec le vampire.

J'ai juste un touuut petit reproche à ce livre : j'ai trouvé au départ que Faruk acceptait bien trop facilement sa mission : il ne sait rien de son employeur, de sa protégée, de ses ennemis potentiels. Au final, on ne lui dit rien à part de surveiller Barbie sans avoir de contacts avec elle (ce à quoi il n'obéira pas, bien sûr). Ça m'a semblé un peu naïf de sa part, quand considérant son âge, ses expériences passées et son mode de vie.

La fin du livre est assez surprenante, presque (je dis bien presque, parce que ça reste du Morgane Caussarieu :D ) un happy ending. L'histoire pourrait tout à fait se finir ainsi, mais une lettre dans l'épilogue nous fait nous poser la question d'une possible suite aux aventures de Barbie et Faruk. A voir donc. ;) Ce livre est pour moi le plus « tout-public » de Morgane et si vous souhaitez découvrir sa plume, je ne peux que vous conseiller de commencer par celui-ci !

J'ai adoré ce nouveau roman de Morgane : un peu moins trash que d'habitude, il ne manque cependant pas de violence, de séduction et de dents pointues avides de sang ! Faruk et Barbie jouent un jeu dangereux, qui pourrait chacun les mener à leur perte, et les mystères et la magie qui planent dans l'air ne vont pas les aider à résoudre leurs problèmes. Une excellente lecture !
Lien : https://livraisonslitteraire..
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Envie d'une histoire de vampires qui déchire ?
Rouge toxic est le livre qu'il vous faut !
Jubilatoire et addictif, on peut dire qu'il sort du lot !
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Ce livre m'avait beaucoup attiré pour l'univers vampirique assez sombre, plus près de celui de Dracula que de Twilight mais destiné à un jeune public puisque sorti dans la collection YA des Indés de l'imaginaire : la combinaison m'a alors beaucoup attiré.

Dès les premières pages nous rencontrons Farruk dans les bas-fonds de San Francisco, il vit ou plutôt survit en vampire solitaire : dangereux prédateurs sans scrupules à la fois proche des humains mais ne les voyant que comme des sacs de sang. A première vue, on pourrait penser que Farruk est un jeune vampire abandonné à lui-même mais en quelques pages, on est vite détrompé. Farruk est un vampire d'un âge certain qui n'a jamais vécu avec ses congénères et qui aujourd'hui se contente d'une vie à l'étroit dans son bout de San Francisco : il tue selon son besoin ou plutôt son envie et sans scrupules ou presque...
En parallèle nous rencontrons Barbie (rien que le prénom...), une lycéenne orpheline, récemment arrivée à San Francisco et dont la vie entre un tuteur qui a tout du garde du corps et une nounou aussi douée en cuisine cajun qu'en vaudou, semble à la fois banale et étrangement décalée. Barbie, c'est un complet décalage entre le nom d'une poupée blonde et une ado mal dans sa peau à la limite du suicidaire... déjà, ça me plait beaucoup :)Arrive alors une rencontre improbable entre un vampire engagé comme garde du corps et une ado mal dans sa peau dans les couloir du lycée du coin...

Cette petite introduction ne vous semble pas un peu familière, comme des réminiscences de souvenirs de lycée (vous me direz tout dépend de votre age ;) ) ? Un rappel de mes soirées du samedi sur M6... clairement il y a une inspiration de la série Buffy contre les vampires. le clin d'oeil est somme toute discret mais bien présent. Cependant l'autrice ne cherche pas à pasticher la série mais a s'en inspiré pour nous présenter un récit tout sauf bon enfant et on oublie le coté "twilight" qui manque de crédibilité : des vampires qui brillent franchement...Dans Rouge Toxic, Morgane Caussarieu joue très efficacement avec un univers sombre, à la limite parfois du glauque mais qui est prenant. Un retour au mythe du vampire, redoutable prédateur nocturne dont l'humanité lointaine n'est plus qu'un vague souvenir se cachant derrière une faim inextinguible. Quelque part, même si j'ai beaucoup aimé la série Les vampires de Chicago, je préfère lié les vampires a un univers de chaos où les corps exsangue s'entassent sur leur chemin.


J'aime, dans ce livre, le coté vampire au lycée : que devient ce microcosme où la loi du plus fort est déjà en vigueur quand on y introduit un nouveau prédateur ? Un prédateur à la fois dangereux et fascinant qui devient vite le point central de la vie du lycée. Et Farruk, en vampire longtemps solitaire va gouter à sa nouvelle popularité comme un drogué en manque. Un mélange particulièrement réussi où le vampire n'est ni un enfant de coeur ni un champion prêt à défendre la première blonde venue.Je dois avouer qu'au milieu du livre je me suis demandée comment l'autrice allait bien pouvoir terminer son récit : pour que la fin soit à la hauteur du reste du récit il fallait qu'elle soit ni trop pessimiste ni trop optimiste. Et je dois dire que Morgane Caussarieu a particulièrement bien réussi sa fin, idéale pour ce récit vampirique sur fond d'expérience médicale underground.


Au final une bonne lecture vampirique. Un livre qui reste du YA mais qui offre un récit sans concessions au mythe du vampire prédateur avant tout, tout en nous proposant une mise au gout du jour très sympa : après tout la médecine peut avoir beaucoup d'applications ! A découvrir pour les fans de vampires à la croisée de Buffy et de Dracula ;)
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Désormais bien installée dans le segment du vampire à la française, Morgane Caussarieu s'essaye au Young Adult avec son dernier roman paru chez les éditions ActuSF : Rouge Toxic. Après Dans les Veines et Je suis ton ombre, la française ne quitte pas ses suceurs de sang préférés mais s'aventure à ses risques et périls dans un milieu bourré de cliché : le lycée américain. Rouge Toxic nous emmène en effet à la suite de Barbara — affectueusement surnommée Barbie — , une lycéenne de San Francisco dont les parents sont morts dans des circonstances obscures. En face, on trouve Faruk, un vampire qui (sur)vit dans le Tenderloin — le quartier des putes, prostituées et camés de Fog City — en se repaissant des indigents et des laissés-pour-compte. Forcément, le chemin de ces deux-là va finir par se croiser un jour puisqu'un mystérieux commanditaire vient recruter Faruk pour protéger la jeune Barbie. Pour cela, il va lui falloir se mettre dans la peau d'un lycéen américain moderne…et c'est loin d'être gagné malgré son apparence d'adolescent rebelle beau comme un dieu. Dire qu'à la lecture de ce pitch on craint un syndrome Twilight serait un doux euphémisme. Surtout dans une catégorie aussi sujette à ce genre d'errements que le Young Adult. Morgane Caussarieu passe-t-elle du côté obscur avec Rouge Toxic ?

Rouge Toxic se scinde en deux parties. La première se déroule à San Francisco et tente de détourner les clichés habituels du vampire à la Meyer tandis que la deuxième renoue avec les racines de Je suis ton ombre et s'embarque pour La Nouvelle-Orléans, nouvel Eldorado vampirique. On ne peut s'empêcher de constater que Morgane Caussarieu tombe dans le piège de l'histoire d'amour entre Faruk et Barbie, ce qui pourrait d'ailleurs signer l'arrêt de mort du roman. Heureusement pour le lecteur, Morgane comprend assez rapidement que le sel de son histoire se trouve ailleurs et notamment dans l'histoire de Faruk et du Rouge Toxic, ce poison d'un nouveau genre. de ce fait, l'amour passe au second voir au troisième plan, ne devient pas d'une absurde imbécillité comme on aurait pu le craindre et finit même par se jouer de certains clichés éculés. Des clichés qui abondent pourtant dans Rouge Toxic mais qui se tordent et se recyclent avec un bonheur certain au fil des pages. le seul vrai défaut vient de la première partie du roman et le caractère très niais (pour ne pas dire stupide) d'une Barbie qui met des plombes à comprendre le fin mot de l'histoire. Morgane rallonge la sauce un peu inutilement mais sait rebondir et surprendre dès qu'elle s'attaque au personnage de Faruk, certainement le plus réussi du roman. Non seulement parce que celui-ci présente des origines atypiques et rafraîchissantes mais aussi parce qu'il envisage sa condition vampirique comme une pathologie. de fait, le vampirisme devient schizophrénie, partagé entre la Bête et l'homme. Ce n'est certainement pas nouveau mais cela reste traité avec assez d'honnêteté pour accrocher le lecteur.

La véritable force de Rouge Toxic réside dans cette métaphore filée qu'entretient Morgane entre le vampire et le drogué. Ce n'est pas un hasard si Faruk se terre dans un quartier de junkies au début de l'histoire. le vampirisme devient ici une addiction avec tout ce que présuppose ce terme. Que ce soit la pulsion irrépressible, les shoots, la culpabilité, la sensation d'être deux personnes différentes dans un même corps et surtout l'image extérieure. C'est cette dernière qui finalement fait du vampire ce qu'il est. Evidemment, le monstre suceur de sang tue et mutile, mais au fond, c'est un malade comme un autre. L'évolution de Faruk dans le récit devient dès lors bien plus intéressante qu'il n'y paraissait de prime abord puisqu'elle montre que par la confiance/l'amour que lui voue Barbie, il peut finir par changer et se contrôler… Même s'il aura besoin d'aide pour cela. Rouge Toxic devient dès lors une vision mordante du milieu de la drogue où le fantastique tente de décrypter le comportement d'un addict. Morgane Caussarieu peut en prime se targuer de construire une histoire passionnante qui fonctionne sur un rythme de page-turner et se paye le luxe de tisser des liens avec ses autres romans. Progressivement, Rouge Toxic finit par inverser les menaces (comme le suggère le changement de distribution du crâne entre les deux parties) et s'interroge sur la responsabilité de ceux qui torturent sous prétexte de guérir un Mal plus grand. Enfin, dernier apport salutaire, la réutilisation humoristique de certaines tendances modernes comme le vampyrisme, sorte de cosplay vampirique finissant en réserve de sang ambulante. Morgane a également le sens de l'humour entre deux scènes de carnage, ce qui n'est pas pour déplaire au lecteur.

Même s'il reste un large cran en-dessous de Je suis ton ombre, Rouge Toxic arrive à contourner la plupart des pièges du récit Young Adult pour livrer un récit rythmé et prenant.
Plus intelligent que la moyenne dans son approche du vampirisme, le dernier Morgane Caussarieu se consomme sans modération…ou presque !

Lien : https://justaword.fr/rouge-t..
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Faruk, beau gosse et vampire de son état, vit sa petite routine tranquille peinard, boulottant du SDF, du paumé, de la vendeuse de charme, enfin ce qu'il trouve à se mettre sous les dents jusqu'à cette nuit où on lui propose une mission bien particulière, surveiller Barbie une ado de 15 ans, et si la proposition au départ ne le séduit pas, tant par le mystère qui plane autour de la gamine et du danger qu'elle court, la promesse de retrouvailles avec son créateur suffit à le convaincre.

Alors le voilà qui passe ses journées au lycée, jeté au coeur d'un vivier de nourriture alléchante auquel il lui est interdit de toucher , tentant une approche auprès d'une Barbie rétive et peu avenante, les tentations et les défis se multiplient pour notre buveur de sang qui devient petit à petit la coqueluche du lycée ce qui n'est pas pour lui déplaire, imbu de lui-même et prétentieux sur les bords, et pourtant l'envers du décors est bien plus sombre qu'il n'y paraît. Quel est le terrible secret de Barbie qui fait d'elle la cible d'individus menaçants ? Pourquoi est-elle la seule humaine que Faruk n'a pas envie de dévorer ? Pourquoi auprès d'elle retrouve t'il les souvenirs de sa vie d'humain ? Et qui des deux est le monstre? Faruk ou Barbie ?

Pour Rouge Toxique, j'avoue que j'étais au départ un peu sur la réserve, sachant que ce livre est répertorié dans la catégorie YA , j'avais la crainte d'être déçue après la lecture des excellents «Dans les Veines » et « Je suis ton Ombre » décadents et irrévérencieux comme j'aime, je craignais un texte trop « délicat » et du coup un univers un peu altéré de sa noirceur, mais bon ayant flirté avec le monde de Morgane Caussarieu, je me suis dit allez vas-y , aie confiance !

Et je ne le regrette pas, oui il est vrai que Rouge Toxique est moins sulfureux que ses « grands frères », plus abordable car ouvert à un lectorat plus jeune et une ambiance qui n'est pas sans rappeler certaines séries des années 90, c'est bien tourné et réfléchi, sans jamais tomber dans les clichés du genre et surtout l'auteur ne perd rien de son style qui s'adapte sans se départir de sa qualité.

On retrouve certains des ses personnages fétiches (pour mon plus grand bonheur), mais la donne est différente, et si les vampires ont toujours la part belle, Barbie l'humaine y trouve bonne place avec ce secret quelle porte sans le savoir, et crescendo le danger commence à planer sur tout le monde (et sur toi aussi lecteur), on est embarqué entre San Francisco et la Louisiane (ah ouf j'ai eu peur hein !) , berceau du Baron samedi , règne du vaudou, et il y a des morts, plein, du sang, plein aussi, des retournement de situations, Faruk est en proie avec sa conscience, un comble pour un vampire ! Bref on ne s'ennuie pas , c'est nerveux, mouvementé et soudain arrive la fin sans que rien ne soit totalement clair ou défini , car l'auteur laisse volontairement une fin en suspens , écourtant l'épilogue pour entrouvrir une autre porte, mais à peine, juste de quoi nous agacer l'envie et nous mettre l'eau (ou le sang) à la bouche , nous suggérer que l'aventure ne fait que commencer et que la suite sera terrible !

Donc une fois de plus pari gagné, Morgane Caussarieu m'a embarqué dans son monde, elle connait son affaire et la mène dangereusement bien et tant mieux parce que c'est bon ! Ses aventures vampiriques sont résolument contemporaines, rock ‘n roll et ses créatures terriblement charismatiques.
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Très contente de retrouver l'écriture fluide de Morgane Caussarieu après avoir lu "les enfants de Samedi" que j'ai adoré. J'étais très curieuse de découvrir ce roman sur le thème du vampirisme et je n'ai pas été déçue.
Dans un premier temps, car même si le roman est destiné aux adolescents; cela n'empêche pas celui-ci d'être rempli d'hémoglobine, d'action et de séduction: on est loin des clichés du genre.
Aussi, le récit est associé au thème du vaudou; ce que j'ai énormément apprécié: on y retrouve le personnage emblématique du Baron Samedi, que je retrouve toujours avec plaisir.
Pour ma part j'ai trouvé le mélange vampire / vaudou très réussi.
L'histoire imaginée est originale et je l'ai trouvé totalement adaptée à un lecteur adolescent pas froussard cherchant à se lancer dans l'horreur.
Un autre aspect du roman que j'ai adoré est l'exactitude et la qualité des détails sur les lieux décrits par l'auteur: énorme plaisir pour moi de me retrouver à San Francisco, dans le Nevada et à la Nouvelle Orléans. Comme lors de la lecture de sa précédente nouvelle, je m'y voyais et n'avais qu'une seule envie: m'y rendre!
Même l'univers d'Harry Potter y est évoqué avec le quidditch: encore un petit élément qui me parle et qui a fait mon bonheur durant la lecture.
La fin du récit est bien menée: elle laisse la porte ouverte à une suite que je me ferais un plaisir de découvrir.
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Avis publié à l'origine sur Instagram !

Une histoire qui vous tient en haleine jusqu'au bout ! Faruk au départ présenté comme un monstre sans coeur, évolue petit à petit au fils de l'histoire et il en va de même pour Barbie, adolescente bridée et entourée de mystère. On suit les deux personnages de façon alternative tout le long de l'histoire, un concept que j'ai bien aimé d'ailleurs, on a ainsi le point de vue de chacun au fil de tous les événements. Il y a des retournements de situation et surtout des surprises jusqu'à la fin. Petit à petit des brides d'informations nous sont donné concernant Faruk et son passé et il en va de même pour Barbie et ses origines. Néanmoins, ce n'est qu'à la fin que l'on comprend tout et particulièrement en ce qui concerne Barbie surtout. Au début, on peut penser que l'action met du temps à venir, personnellement ce point-là ne m'a pas gêné étant donné que la relation entre nos deux personnages et leurs univers se révéler petit à nous. Un roman vampirique avec une petite touche de romance que je recommande vivement et que j'ai pris plaisir à lire !
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J'ai lu il y a quelques temps son dernier livre « vertèbres » et ma foi j'ai bien aimé. J'ai été intrigué par son histoire de loup-garou… Sa façon d'écrire m'a tout de suite plu. Avec Morgane Caussarieu, nous n'avons pas que le prénom en commun. J'adore tout comme elle Anne Rice. J'ai vraiment beaucoup aimé ses personnages Barbie et Farukl'impression d'y être et de les accompagner dans leurs aventures. Gros coup de coeur pour la description sur la Nouvelle Orléans, de Maman Gédé et du baron Samedi.
Amoureux des vampires, allez-y !
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Un vampire loin d'être le héros attendu , avec une âme qui se rapproche plus de celle du grand méchant de l'histoire : validé
-?
Une héroïne hantée par des souvenirs atroces. Qui dû au jour au lendemain se retrouve entrainée dans un monde qui lui est hostile où tous les codes lui sont inconnus: validé
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Un prédateur noyé dans une masse de proies: validé
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Un prédateur chargé de protéger un mal encore plus toxique que lui: validé
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Un secret bien gardé , qui a déjà fait beaucoup trop de victime : validé
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Un mal à éradiquer dans les deux camps qui s'affrontent pour la survie d'une espèce : validé
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Des vies sacrifiées par les besoins sauvages et incontrôlable de la "bête" : validé
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Une naissance violente et sanguinaire qui revient à la surface pour faire des dégâts irréversibles : validé
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Un protecteur près à tous les sacrifices : validé
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Une âme damnée prête à tous pour retrouver son humanité et avoir droit à l'amour. Même à renier sa propre nature: validé
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Voilà l'histoire de Rouge Toxic , une histoire loin de se dérouler dans le monde des bisounours. Les coeurs aimants sont brisés sans scrupule. le mal s'insinue dans chaques lignes de ce livre. Chaques personnages a sa part d'ombres. Fait des erreurs qui seront fatales. Est hanté par des pensées obsessionnelles. Les secrets ne le restent jamais très longtemps ...
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J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique, je remercie pour cet envoi Babelio ainsi que les éditions ActuSF. Il s'agit là pour moi d'une découverte et pourtant cette auteure n'en est pas à son premier roman; Rouge Toxic a reçu le prix des Halliennales en 2018 et après lecture du résumé, j'avais très envie de découvrir cette histoire.

Moi qui aime beaucoup les histoires de vampires, j'ai bien aimé cette histoire car je l'ai trouvé originale en certains points et c'est toujours intéressant de découvrir d'autres choses.

Le roman se lit sur l'alternance des points de vues de Faruk et de Barbara (Barbie), les personnages principaux.

Faruk est un vampire solitaire, transformé à l'adolescence dont il a gardé les traits. Nous le découvrons au début du roman quand on vient lui proposer un marché.

En échange de la protection de Barbie, on lui donnera les moyens de retrouver son créateur. En acceptant, Faruk voit sa vie complètement chamboulée, puisqu'il doit se faire des injections pour supporter la lumière du soleil et avaler des comprimés pour réduire sa soif. Son objectif étant de protéger Barbara qui représente une bombe à retardement pour son espèce.

Barbara quand a elle est orpheline, surprotégée par son tuteur, elle ne sait rien des raisons qui le pousse à agir ainsi avec elle. Étudiante, elle fait la connaissance de Faruk en tant que camarade de classe sans se douter du rôle de ce dernier.

L'histoire va se dérouler en deux temps, la première partie à l'école où l'on découvre les personnages et la seconde partie plus dynamique et plus sanglante.

J'ai bien aimé la place du vampire dans ce livre avec une certaine froideur et un aspect pas si distant que ça finalement. On arrive à trouver des qualités à Faruk alors que c'est un tueur.

J'ai apprécié la dernière partie quand on arrive à La Nouvelle Orléans d'ailleurs ça m'a fait penser à la série The Originals au niveau de l'ambiance.

La fin m'a laissé en pleine réflexion sur le choix de Faruk mais il y a une suite nommée Rouge Venom, sortie au mois de mai de cette année, qui apportera certainement des réponses.
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