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4,11

sur 405 notes
Je l'ai lu il y a un bon moment déjà, par curiosité et après avoir reçu les commentaires d'un ami. Mon verdict : un excellent divertissement !

Premièrement, c'est très drôle ! Vraiment ! Je me souviens avoir failli m'esclaffer dans le métro, et les oisifs environnants ont pu m'apercevoir avec un sourire difficilement réprimé.

Suivre l'excentrique Don Quichotte et son fidèle mais peu efficace serviteur Sancho dans leurs aventures fut un réel plaisir. Leur incessant bavardage loufoque ainsi que les occasionnels discours inspirés de Don Quichotte m'ont ravi. La langue a un petit côté désuet qui ne gêne nullement la compréhension et qui donne plutôt un cachet que j'ai personnellement trouvé addictif. Je vous propose un petit lexique à l'usage des lecteurs : incontinent = immédiatement, icelui = celui-ci, icelle = celle-ci. Et voilà, vous êtes maintenant prêt à affronter cette oeuvre sans crainte !

On suit les deux compères dans des péripéties diverses et le cours de l'histoire prend parfois la forme d'un ''roman à tiroirs'' où des espèces d'interludes, comme par exemple l'histoire d'un personnage secondaire, viennent colorer le quotidien. le tout m'a laissé un impérissable souvenir !
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Un roman très célèbre dont j'appréhendais beaucoup (à tort) la lecture. Il est finalement facile à lire (traduction de Louis Viardot) et mieux on s'amuse beaucoup aux aventures rocambolesques vécues par don Quichotte, chevalier errant autoproclamé, et son fidéle écuyer Sancho Panza.

Au delà de l'histoire, j'ai été très intéressé par les chapitres sur les pirates barbaresques d'Alger qui témoignent en vérité de la capture de Cervantès par les algérois, après sa participation à la fameuse bataille de Lépante.
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Naïf le naïf qui stigmatise les naïfs dont il est .
Tel est Don Quichotte.
Franchement,qui n'aurait éclaté de rire à toutes les extravagances de cette paire de fous maître et valet ?
Don Quichotte et Sancho Panza.
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Un classique qui a vu le jour il y a 400 ans ! Il met en scène Don Quichotte un chevalier errant autoproclamé et son écuyer Sancho Panza. Féru de livres de chevalerie, le héros a fini par mélanger totalement fiction et réalité et ces ouvrages qu'il vénère sont ses livres d'Histoire. Il décide donc, dans l'ère de décadence où il vit, de restaurer l'âge d'or en marchant dans les traces de ses idoles, en allant braver des géants en vue de conquérir sa Dulcinée... Sa folie le pousse ainsi à voir des ennemis comme des situations dans lesquelles s'illustrer là où il n'y en a pas. Il en résulte une série de situations burlesques et ridicules, accentuées par un Don Quichotte qui maintient envers et contre tout une posture de grand seigneur et un Sancho qui écope souvent des dommages collatéraux de ces aventures. Une lecture que j'ai trouvé drôle et divertissante, parfois seulement un peu ennuyeuse ; la quantité énorme de notes de l'édition (dont je reconnais qu'une partie fut utile à la compréhension de l'oeuvre) a rendu laborieuse la lecture par moments. Enfin, encore une préface qui aurait bien mieux trouvé sa place à la fin du livre tant elle en révèle tout.
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Roman le plus comique que j'ai jamais lu. L'épisode des moulins à vent n'est pas célèbre sans raison, une vraie pièce d'anthologie. La prémisse est déjà drôle, Don Quichotte est devenu fou à la lecture de trop de livres et la tension comique de tout le récit provient de l'écart entre l'interprétation que fait Don Quichotte de ce qui lui arrive et ce qui lui arrive vraiment.
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Un grand classique de la littérature, qui reste trop peu lu à mon goût. Don Quichotte, un simple hidalgo, enivré par la lecture de roman de chevalerie rêve lui aussi de faire partie de la petite confrérie des chevaliers errants. Pour ce faire il décide de partir à l'aventure afin d'acquérir ce qu'il lui semble être une grande renommée... sans jamais se rendre compte de son ridicule. Alors qu'il pense par exemple intervenir lors d'un combat entre deux grandes armées, le narrateur nous fait clairement comprendre qu'il s'agit en réalité d'un troupeau de moutons qui avance... Par des effets de double énonciation très plaisant, le lecteur ne peut être amené qu'à railler l'attitude d'un qu'on Quichotte tiraillé entre la réalité et le rêve qui le guide...
En dehors de son histoire à lui, le roman est ponctué de récits enchâssés qui eux aussi se révèlent très plaisants et parviennent à captiver l'attention du lecteur.
En somme, à y voir de plus près, ce délire de Don Quichotte ne souligne pas tant une folie qu'une volonté de retrouver une gloire, ce qui peut rappeler la situation de l'Espagne à cette époque: une Espagne désenchantée et en quête de gloire suite à la chute de l'empire bâtit par Charles Quint.
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Dur dur !! de très longs mois pour venir à bout de ce livre, pourtant considéré comme le premier roman ! La barrière du langage est en effet énorme, et j'ai eu du mal à rentrer dedans et à me l'approprier. La structure du roman me rappelle quant à elle celle des "Mille et une nuits": des histoires imbriquées les unes dans les autres, à la manière des poupées russes. Enfin, si l'idée de la folie de Don Quichotte, qui, se prenant pour un chevalier, déforme tout son environnement (la campagne espagnole du XVIème siècle) en un univers de contes de fées peuplé d'ogres et de princesses, donc si cette idée-là est intéressante, elle est cependant trop tirée en longueur pour m'avoir tenu en haleine. Et dire qu'il y a un second tome ! Et de là le constat d'un de mes problèmes: mon impossibilité à arrêter un livre en route !
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Les traductions de références sont celles de Jean Canavaggio, biographe de Cervantès et exégèse de Don Quichotte (éditions Pléiade et Folio classique) ; ainsi que celle de Jean-Raymond Fanlo (Le Livre de Poche/pochothèque) - qui revient sur quelques subtilités de traduction dans cet entretien :
http://www.lalibre.be/culture/livres/article/510014/don-quichotte-dans-toute-sa-complexite.html
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Et de voir si la poussière c'est accumulée sur l'oeuvre  de Cervantes
et son inénarrable duo Don Quichotte /Sancho Panza! Véritables « Doublepatte et Patachon » en vadrouille... pour le meilleur et le pire

Que c'est agréable de le retrouver X années après (lecture de jeunesse) les aventures de ce grand déglingué et son sacripant de domestique pansu personnages qu'il faut imaginer joués comme au théâtre à la manière de la commedia dell'arte, c'est d'ailleurs à peu près d'époque

On a l'impression que cette comédie s'improvise au fur et à mesure de l'itinérance des deux acolytes sans rien de prémédité ce qui fait la fraîcheur de cette narration avec parfois quand même quelques moments de lassitude un peu lourds .


Avec des personnages interlocuteurs, souffre-douleurs improvisés, qui devant ce couple infernal et improbable en restent comme deux ronds de flan et se demandent s'il doivent donner réplique ou fuir mais en fin de compte préfèrent rosser. On sent bien là une incompréhension entre le vulgum pecus et l'Illuminati spirituel

Le naïf « chevalier à la triste figue » qui vit dans son rêve mu par on ne sait idéal, fait chemin. Clopinant cahin- caha, avec un manant peu instruit certes, et encore il est passé maître en aphorismes comme Sylvain Tesson, rustre, bavard mais surtout fidèle, ingénieux et bon conseiller

Scaramuccia et son Arlecchino
Matamore et son Zanni

N'oublions pas les moyens de transport ... écologiques : Rossinante l'haridelle de Don Quichotte , ni Pégase ni Bucéphale ni Hippogriffe ni Frontin , plus bourrin que destrier mais qui assure et Rucio soit « gris » comme son pelage d'animal et communément appelé « grison » qui, en âne bien né et convoité, bon gré mal gré trimballe confortablement Panza
A eux quatre ils symbolisent toute la misère comique du monde
Exploits ;Charge contre un moulin à vent , combats contre un Biscayen, galériens délivrés, charge contre des armées de moutons , des chevriers, des religieux , agression des archers , combats contre les outres de vins etc...Avec ça dissertation sur le genre humain, l'amour, l'honneur et la comédie
En sus : une belle histoire d'amitié


Et « tu peux dire de l'histoire tout ce qui te semblera bon, sans crainte qu'on te punisse pour le mal, sans espoir qu'on te récompense pour le bien qu'il te plaira d'en dire. »...Cervantes a accouché là d'un bien beau «  fils sec, maigre, rabougri, fantasque, plein de pensées étranges... » (je cite)
Et avec en prime des conseils d' atelier d'écriture dans un prologue caustique dont nombre d'auteurs contemporains feraient bien de s'entourer (non je rigole c'est déjà fait les tartuffes ça a toujours existé )

Excellentes notes de Louis Viardot ça aide beaucoup a comprendre l'époque ; Elles sont d'ailleurs aussi intéressantes que le récit lui-même.
Toutefois le style de Don Quichotte redondant avec énumérations de personnages historiques ou imaginaires, phrases quelques peu retorses voire alambiquées, pitreries de « patachons », style littéraire grandiloquent , comique mais suranné peut paraître un peu lourd mais bon pour accéder à cette oeuvre d'abord dépoussiérer le style, on est un peu perdu au début et puis si on se laisse faire….
On accède à l'essence même du texte et on s'aperçoit qu'il est très universel et atemporel et puis d'une grande modernité lorsqu'on lit
…. Ainsi donc, ma chère dame, ou mon cher monsieur, ou ce qu'il vous plaira d'être….
À notre époque où les genres volent en éclats… Résolument moderne
Épique, lyrique, tragique et comique !
Et puis encore il y a là une belle brochette de joyeux lurons qui rigolent bien , curé en tête, il suffit de les imaginer
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Arrivé au mi-temps de ma vie et ayant acheté une tablette, je me suis dis qu'il fallait bien lire les livres les plus importants de l'histoire de la littérature. Chose heureuse que les classiques soient gratuits et donc j'ai attaqué le Don Quichotte récupéré sur Gallica. Que dire si ce n'est que c'est long, et que les digressions sont légions ? On sent toute la docte de l'auteur, et par là les notes sont aussi doctes et érudites qu'on se lasse pour ne pas perdre le fil de l'histoire. L'histoire est croustillante pour les actions de Don Quichotte, mais en somme ce n'est pas le plus long de l'histoire, malheureusement. Ce qui fait coeur ici c'est (encore) les complaintes et suppliques de la gent masculine pour la gent si pure féminine. Et cette observance est donnée plus qu'une fois, les schémas sont les mêmes à au moins quatre reprises, et la dernière avec le chevrier et Léandra fait soupirer de déjà-vu. Je m'attelle à alterner un classique et un livre contemporain, mais trouverais-je vraiment une munificence absolue dans un classique n'étant pas professionnel de la profession littéraire ? En outre, ce premier tome s'achève vraiment brutalement, et si bien sûr on sait qu'il y a un volumineux deuxième tome, cela donne quand même une ombre dans la rédaction de ce premier. Bref, en trois livres lus je tombe toujours sur ce schéma un peu débile de la femme rendue sur un piédestal malgré trois époques et trois pays différents (Le Joueur de Dosto, la Nuits des Temps de Barjavel et donc Don Quichotte). Evidemment, c'est à lire, mais de là à dire que c'est drôle, dynamique ou imprévu et que l'histoire (de ce tome I) est conclue de manière impressionnante, il m'est avis que non. Bon, allez, il me reste 700 pages pour le tome II.
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