L'homme qui n'existait pas

Montréal, la neige… et le feu !

Marginale, Sara échappe de peu au violent incendie qui ravage une ancienne usine désaffectée ou elle avait rendez-vous avec une amie qui y a installé son atelier d'artiste.

Comment le feu a-t-il pris, elle l'ignore, par contre, ce qu'elle sait, c'est que dans sa fuite elle a assisté à la mort d'un ancien ami, visiblement victime d'un coup de fusil, sûrement tiré par le vieux avec qui elle a échangé un regard perçant et inquisiteur avant qu'il ne disparaisse, comme englouti dans la fumée épaisse du brasier vrombissant !

Seulement, le lendemain, quand les soldats du feu ont sécurisé les lieux, aucun cadavre, aucun vieux inquiétant ne sont mentionnés par les médias !

Sara est-elle en danger, elle qui a croisé le regard de celui qu'elle estime être un assassin ?!
Est-il à sa recherche ?

Il lui faut en avoir le coeur net, donc mener son enquête qui va constituer ce très court roman qui s'avale comme une poignée de pop corn devant un polar mené tambour battant.

Comme Scoubidou ou le ‘club des cinq', nous allons nuitamment parcourir de sombres couloirs en quête d'un savoir, d'une étincelle et d'un épilogue sauf qu'ici la mort rode, nous ne sommes pas dans une aventure pour enfants programmée sur Gulli.

Accompagnée de son chum (Montréal, j'ai dit) et de la copine avec qui elle avait rendez-vous au moment de l'incendie, Sara va chercher à comprendre ce qui s'est passé, pourquoi et surtout qui est ce vieux qui, finalement, n'existe pas comme le dit le titre du roman.

C'est court, très court donc ça se lit vite, très vite, sans déplaisir mais sans non plus soulever un enthousiasme délirant, nombreux étant les ouvrages qui creusent ce même sillon du jeune marginal qui, pot de terre (mais peu malléable) finit par faire plier le pot de fer.