L'héroïne d'Hong-Kong

Les réfugiés fuyant la Chine communiste arrivent clandestinement sur des jonques, à Macao, qui, ainsi que vous le savez sans doute, est territoire portugais. Macao ne peut pas absorber cette invasion, et ne le désire pas. Les réfugiés sont transférés sur d’autres jonques à destination de Hong-Kong. La police britannique patrouille aux abords des eaux territoriales, mais les Chinois font preuve de patience et d’intelligence pour arriver à leurs fins. Si l’on signale une jonque de réfugiés, la vedette de police est dépêchée sur les lieux, mais il y a des centaines de jonques de pêcheurs autour de l’île. Dans la plupart des cas, la jonque des réfugiés réussit à se mêler aux bateaux de pêche qui l’entourent pour la camoufler, et comme toutes les jonques se ressemblent, il devient impossible à la police de la découvrir.

La plus grande stupidité qu’ait jamais commise notre gouvernement a été de déclarer la guerre aux opiomanes. On s’est imaginé que c’était facile comme tout de les liquider. Les fumeurs ont besoin d’une chambre, d’un lit, et d’un matériel qui n’est pas seulement important, mais coûteux. Nous n’avons jamais de mal à dégotter la chambre et à détruire le matériel. Ça coûte gros, une pipe, et les fumeurs finissent par en avoir assez de voir briser leurs lits et leurs pipes, et de se carapater sur les toits avec la police au derrière. On s’est figurés qu’on pourrait mettre un terme à la circulation de la drogue, mais on s’est trompés du tout au tout !

Ces réfugiées ont de grandes peines à gagner leur vie : la prostitution est la solution la plus facile pour elles.

Un Chinois dira n’importe quoi s’il s’imagine que c’est ce que vous attendez de lui.

La plupart des meurtres ont un mobile.