À Monsieur Alain Grandbois, par la poésie le sang s'unit à l'ange. Et l'être se dépouille de ses limites au nouvel espace de l'oeil. Il n'y a plus de souvenirs, la soif pressent son univers. Et nul tombeau, nul vestige, nul masque ne sont lieu de réclusion pour l'innocence. À l'Aube elle tend la main et un nouveau soleil d'or chante l'amour en la poitrine. En toute admiration, et respect, Fernand Ouellette.
On est en train de traduire certains de mes poèmes en portugais et en espagnol, ça traîne depuis un an. J'ai refusé deux ou trois fois la traduction anglaise, parce que ceux qui me l'avaient proposée m'apparaissaient comme de braves types préparant un combat de boxe. On ne lutte pas contre une langue. Au contraire, il faut la cerner, la guetter, la séduire, la prendre comme au piège. Si le coeur vous en dit, allez-y. Vous êtes poète.
L'Étoile pourpre, Alain Grandbois
lu par l'auteur.