In Tenebris

Qu'il est doué ce Maxime ! J'ai été ravie de retrouver Annabel et Joshua ensemble dans cette enquête après les avoir découvert l'un et l'autre respectivement dans La Promesse des Ténèbres (même si elle n'en était pas exactement le personnage principal) et L'âme du mal. Encore une fois, l'auteur nous laisse tâtonner, hésitant au gré des divers indices qu'il veut bien nous laisser entre plusieurs coupables possibles et aussitôt nous enlève notre certitude avec un autre indice. Il joue avec nous comme le tueur joue avec la Police. Et c'en est que plus troublant encore. Pourtant contrairement aux deux précédents dans l'ordre chronologique (La Promesse... et l'Âme...), je n'ai pas ressenti cette tension qui faisait se tordre mon ventre au fur et à mesure de ma lecture. Sans doute car dans celui-ci les deux héros n'étaient pas impliqués personnellement dans "l'horreur", ce qui me fit moins trembler au cours de ma lecture pour leur vie ou celle de ceux qui leur sont proche.
Mais je ne saurais pour l'avoir fait moi-même que conseiller aux futurs lecteurs de Chattam de les lire dans l'ordre car ça apporte un vrai plus sur les secrets et caractères de chacun. Donc dans l'ordre : La Promesse des Tenèbres, L'Âme du mal, In Tenebris et enfin Maléfices qui sera mon prochain Chattam.

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Mon premier... et dernier Chattam !

Bien que l'ayant lu entièrement et d'une seule traite, un salmigondis de références cinématographiques hollywoodiennes mal digérées et tellement connues de l'amateur de polars cinématographiques qu'une telle accumulation finit par devenir ridicule !
Les "références" mangent au ratelier de films allant de "Seven" au "Sixième sens" de Michael Mann, sans oublier "Le silence des agneaux" en passant par des copies carbones pas réussies telles "Le collectionneur".

Même la construction dramatique de son roman relève du thriller ricain de seconde zone : pas d'inventivité, des situations vues, revues et archi-revues, des rebondissements qui ne parviendraient - au mieux - à créer la surprise que chez un troglodyte ayant passé les 20 dernières années dans une grotte perdue sur une île déserte !

Je ne sais pas si Chattam s'inspire de tout un pan de films hollywoodiens allant de la fin des années '80 à nos jours par manque de références plus "nobles" ou s'il s'agit simplement de clins d'oeil assumés et dûs à une admiration sans bornes (mais gavante !)...

Si vous êtes lecteur boulimique, vous pouvez économiser le temps passé à la lecture d'un tel pavé pour passer à autre chose...

L'histoire débute par une scène aussi étrange qu'insolite. Une jeune fille nue court dans les rues de New York, comme si elle était poursuivie par le diable en personne. Lorsqu'elle est retrouvée, elle prétend avoir échappé à l'enfer. Et son état, tant psychique que physique laisserait presque à croire qu'elle dit vrai. Anna O'Donnel, inspectrice spécialisée dans les disparitions, et son co-équipier Jack Tayer prennent l'enquête en main, rejoints par Joshua Brolin (voir T1 - L'âme du mal), ancien profiler, et aujourd'hui détective privé chargé de retrouver une jeune fille disparue.

Ce deuxième volet de la trilogie du mal nous embarque dans une sombre affaire de disparitions massives, où 67 personnes semblent s'être un jour comme évaporées de la surface de la terre….

Dans ce thriller, il y a tout ce qu'on attend du genre : du suspense et pas du moindre car du non stop, de l'horreur, de celle qui qui hérisse le poil, de la peur et de l'angoisse avec des passages terrifiants, des impasses qui agacent et des rebondissements qui encouragent, des enquêteurs attachants, …. et un tueur implacable, manipulateur, réfléchi, …. qui ne laisse rien au hasard.

Maxime Chattam a tapé un grand coup et visé l'excellence avec cette intrigue stupéfiante qui met le lecteur sous pression. Je n'ai pas compté les fois où j'ai retenu mon souffle ou entendu mon coeur cogner dans ma poitrine. J'avais comme l'impression d'être propulsée sur chaque scène, de vivre l'enquête de l'intérieur, de ressentir les mêmes choses… car le côté psychologique des personnages est particulièrement bien développé et exploité.

In tenebris est un excellent thriller avec une intrigue bien articulée et une écriture aussi efficace qu'addictive. Je l'ai devoré en 2 jours et c'est mon premier coup de ❤️ de l'année.

J'ai hâte de lire Maléfices le 3ème et dernier volet de cette trilogie.

C'était à rien du tout du coup de coeur. le seul problème, celui qui m'empêche de mettre les 5 étoiles, c'est le temps mis à démarrer. J'ai trouvé le début extrêmement long.
Par contre, comme le premier tome, une fois que c'est lancé, c'est lancé.

J'ai été trop contente de retrouver l'inspecteur Brolin que j'avais adoré dans le premier tome, et j'ai eu un coup de coeur pour Annabel. Ensemble ils ont réussi à résoudre cette enquête folle, avec leur intelligence et leurs prises de risques. Surtout pour Joshua qui n'a pas hésité à se rendre dans des endroits dangereux pour enquêter. (J'étais en sueur pour lui!)

Les scènes gores sont dignes de Chattam, toujours très bien détaillées et immondes, et alors les tueurs sont abominables au plus haut point. La cruauté dans ce livre est à son comble, vers la fin du livres je me suis surprise à avoir un peu peur par moments. Surtout quand on apprend certains choses (écoeurantes pour ceux qui ont lu le livre, vous comprendrez sans doute)

Par contre, j'ai été hyper déçue que la disparition du mari de Annabel ne soit pas du tout traitée. En plus de l'enquête principale, j'aurais aimé que l'auteur creuse un peu plus par là aussi, ça m'a déçue.

Mais bon dans l'ensemble, j'ai juste adoré ma lecture, une fois de plus je n'ai pas été déçue de Maxime Chattam et le livre est hyper addictif. Prochaine étape : Maléfices !

Une très belle suite où on a la joie de retrouver Joshua Brolin reconverti en détective privé qui, pour avancer sur sa propre enquête, vient prêter main forte à Annabelle sur une enquête particulièrement glauque … Plus noir que le premier, c'est du Chattam dans toute sa splendeur et tout son art : impossible à lâcher, bcp (trop ?) de réalisme, on suit les pistes jusqu'au dénouement final forcement surprenant. Un tout petit bémol, Joshua fait toutes les hypothèses trop vite, cela ne nous laisse pas trop le temps de nous creuser les méninges.

Cette histoire est poignante au niveau de l'horreur absolue. C'est l'enfer à new-York ! La première victime dans un sale état, mais encore vivante leur aurait dit : J'ai vu l'enfer et c'est pas fini. Y'en a d'autres...) Lisez ce livre musclé, très corsée en caféïne. Woualala ! Plus trop envie d'aller à New-York.

2e opus de la Trilogie du Mal, In tenebris a presque les même défauts que le 1er tome. Maxime Chattam en corrige certains et j'ai remarqué, chez lui, une sorte de dualité dans les intentions. Il cherche, et appuie fortement, sur le côté réaliste des procédures et de l'univers qu'il emploie. Nul doute qu'il y a beaucoup de recherches et de préparation en amont. Il se défend même de s'éloigner des incohérences qu'on trouve dans le cinéma ou la littérature.

Et parallèlement à ça, il développe un style très visuel, très cinématographique avec usage du ralenti ou effet à peu près improbable (je pense aux tirs à travers un mur pour tuer un ennemi et dont le sang coule au travers des trous de ce même mur). S'ajoute les scènes où la mort est promise… Mais non.

En soi, le style cinématographique ne me gêne pas mais Maxime Chattam insiste tellement sur son réalisme que le contraste est criant.
La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/in-tene..

2ème opus de la trilogie "du mal". Ame sensible s'abstenir ! Un peu trop gore pour moi, je pense que je ne lirais pas le 3ème. Pourtant il commence fort : une femme nue scalpée qui fuit pour sa survie…. On retrouve J. Brolin qui mène son enquête parallèlement à celle des policiers mais il devine tout très vite (il est très fort d'accord, mais bon…). Les explications des déplacements dans New-York sont trop longues, et à contrario certains détails manquent d'explication. Je trouve le prologue complètement inutile et la fin sans surprise mais entre les deux il y a un bon suspense.

Ce roman est le deuxième de "la trilogie du mal" de Maxime Chattam, dont j'avais déjà beaucoup aimé le premier tome. Les descriptions sont un peu sanglantes pour moi mais l'histoire est originale et bien écrite. le suspense est bien gardé, même si on nous met sur des (fausses) pistes, et les personnages sont intéressants. Un très bon moment de lecture.

Deuxième tome de la trilogie du mal, le livre s'ouvre, comme il se doit avec un évènement qui semble n'avoir aucun rapport avec tout le reste. Il faut, comme d'habitude, attendre la toute fin pour raccrocher tous les wagons.

J'avais cependant un peu peur de relire un Âme du Mal qui déjà m'avait fait penser à Léviatemps ou encore le Requiem des Abysses (oui, je n'ai pas lu les oeuvres de Chattam dans l'ordre). D'ailleurs, au-delà de retrouver les mêmes principes, ce qui en soit est entendu et attendu, il y a quelques particularités que l'on retrouve dans le déroulement de l'enquête, comme faisant écho au premier tome.

Ceci étant, In Tenebris offre son lot de surprises et nous entraîne dans un univers encore plus sombre et sordide. Au fur et à mesure de la lecture, prenant conscience de ce qui se passe, on en vient à avoir peur de lire ce dénouement qui ne laisse aucune ambiguïté.

Chattam sonde ce qu'il y a de plus sinistre en l'être humain et dévoile une noirceur jusque là inégalée. Menée tambour battant, l'enquête rebondit sans cesse, parsemant ici ou là quelques surprises de taille et gardant le suspense intacte jusque dans les derniers chapitres où tout s'emballe.

Outre son histoire, l'auteur décrit New York dans un climat hivernal qui ne manque pas de rendre l'atmosphère encore plus lourde et malsaine. le froid et la neige s'invite donc auprès du lecteur pris dans la tourmente.
Son héros, Joshua Brolin, qui refait ici surface, n'est plus le même personnage que dans le premier volume. Sans entrer dans les détails de ce qui l'a amené à évoluer, Chattam fait confiance à son lecteur pour lire ce qui se passe dans son Âme du Mal mais ne nous perd pas pour autant avec des détails incompréhensibles si jamais nous n'avons pas lu ce premier tome. Les romans se lisent indépendamment les uns des autres mais il est intéressant de voir l'évolution de cette âme torturée qu'est Brolin. À noter tout de même qu'en fin de volume, Chattam se permet d'annoncer le retour prochain de son héros.

Une nouvelle enquête plus sombre que la précédente, un rythme enlevé, sans temps morts, des personnages intéressants qui ne s'en sortent jamais indemnes, un propos redoutable d'efficacité, une critique de la société sans concession, c'est tout In Tenebris. Une lecture rapide et prenante, comme souvent chez Chattam. Malgré cette peur de la redite, je suis heureux de voir que l'auteur a su sortir de la facilité et nous offrir un excellent roman, marquant et immersif.