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EAN : 9782070341597
288 pages
Gallimard (16/10/2008)
3.91/5   81 notes
Résumé :
Visionnaire de génie, séducteur invétéré, esprit mordant, Léonard de Vinci (1452-1519) veut tout connaître du monde.

De la physique à la botanique, de la géologie à l'anatomie, en passant par l'astronomie, la musique, les mathématiques, l'architecture, la sculpture, le dessin, la peinture, rien ne doit échapper à son insatiable curiosité.

Pourtant, si l'on excepte son goût pour l'organisation de fêtes spectaculaires, nombre de ses tra... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Je me suis attaché à Léonard, on est pas pote mais c est pas loin...légendes mystères faux et mensonges entoureront encore longtemps (j espère) ce génie ce touche a tout, a la fois inventeur, peintre, organisateur de fêtes hors norme...en ce début de renaissance, l Italie se fait la guerre, aussi faut il avoir un protecteur haut placé pour exister, subvenir à ces besoins, avoir des commandes..Léonard pourra être considéré comme un opportuniste dans ce jeu de poker menteur, lui qui n a pourtant jamais considéré l argent comme un objectif,non, lui, c est la beauté le présent la découverte l amour la gentillesse l amitié..il n a laissé que très peu d oeuvres à la postérité, ne finissant quasiment jamais ce qu il entreprenait..légendes et mystères restent deux mots phares de sa bio, remarquablement écrite par Sophie Chauveau. Un sacré travail pour démêler le vrai du faux, et oser des suppositions intelligentes, construites et sensées..Léonard est d abord un jouisseur de vie, amoureux d un certain Salaï, bien plus jeune que lui, qui aurait servi de modèle à la Joconde...(un petit salopiot en vérité qui s'enfuira lorsque la santé du grand Léonard déclinera)..inventeur, curieux de tout, aux idées nouvelles, à ses nouvelles idées, a la technique également. (On y apprend plein de choses)
C est un organisateur hors paire de fêtes, il est appelé par tous pour mettre de la beauté et susciter la surprise et l étonnement lors de multiples agapes..
S il y n a pas été vraiment reconnu en Italie, la France et François 1er lui offriront sur un plateau richesse (l argent n a tjrs été qu un moyen, jamais un objectf) et célébrité, au crépuscule de sa vie..super attachant, fantasque rêveur j ai dû quitter mon pote Leonard, faute de page à mon livre..que se soit pour l Histoire (avec un grand H) pour les autres plus petites, et pour comprendre et apprécier le bonhomme, ces 280 pages sont idéales..et ça se lit comme un roman..
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Une trilogie couvrant le Quattrocento, l'âge d'or de Florence, notre quinzième siècle, à travers les biographies romancées de trois des représentants de la Renaissance italienne, tous natifs de la République florentine : Fra (frère) Filippo LIPPI, moine libertin et noceur, relevé de ses voeux par le Pape lui-même sur intervention personnelle de Cosme de Médicis, après ses relations sacrilèges avec la nonne Lucrezia - qu'il épousera - et deux des plus grands génies de la peinture universelle, son élève le mélancolique Sandro BOTICELLI, auteur entre autres de fresques de la Sixtine à Rome, des saisissants Printemps et Naissance de Vénus exposés aux Offices et enfin Léonard de VINCI (40 km à l'ouest de la cité) dont les trésors appartiennent au patrimoine de l'humanité.

Affirmons-le d'emblée, même si la réalité a pu dépasser la vraisemblance de la fiction romanesque, l'auteure S. CHAUVEAU ne brille pas par la justesse de la psychologie de ses héros : on en retient les tentatives laborieuses et parfois incohérentes de l'exploration des ressorts intimes de leur personnalité et son insistance et parti-pris trop lassants pour développer à longueur de pages les frasques et choix sexuels des protagonistes, prostituées pour Lippi, rapports homosexuels pour Boticelli et Vinci, dans ces milieux qui toléraient alors les nombreux artistes déclarés "invertis".

La trilogie vaut cependant par la reconstitution de la vie quotidienne et la chronologie historique de la République florentine, cité-état au sommet de sa puissance débordant des strictes limites de la métropole après l'écrasement de Sienne et de Pise, dominée, hors la parenthèse Savonarole, par les MÉDICIS, richissimes protecteur des arts, avec Machiavel, César Borgia et rois de France en guest stars. On suit Vinci dans le duché de Milan du condottiere Ludovic FORZA le Maure, plus de quinze ans de vie, où il peindra la célébrissime fresque de la Cène du réfectoire du couvent des Dominicains.

Le meilleur de ces récits, l'effervescence artistique. Au sein de ces villes stimulées par leur émulation, on demeure impressionnés par les communautés quasi familiales des ateliers de cette génération de génies, les rivalités et progrès de maîtres s'affranchissant à mesure des figures religieuses imposées pour transmettre leurs innovations à leurs pairs et disciples. Et surtout par la genèse des chefs-d'oeuvre ou la révélation des rapports entretenus par les peintres avec leurs modèles lors de leurs longs tête-à-tête créatifs : Lippi et Lucrezia en multiples Madones ; Boticelli, Simonetta Vespucci, la plus belle femme de Florence (morte à 23 ans) et Sandra Lippi le Printemps et La naissance de Vénus ; Vinci et les favorites de Forza La Belle Ferronnière et La Femme à l'Hermine et bien sûr la Mona Lisa de la Joconde.

Sur les traces de géants, une trilogie pour sentir, le temps de leur vie, le souffle d'un siècle foisonnant et respirer l'air éthéré des cimes.
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Bio très accessible. On comprend mieux le contexte social et les difficultés des artistes de l'époque, que ce soit de Vinci ou Michel Ange. L'homme est raconté comme tel et non comme le mythe. Très intéressant.
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Cette biographie très riche et très accessible à le mérite de démythifier Léonard de Vinci et d'en faire un homme de son temps.
Certes il s'agit là d'un grand observateur, d'un grand artiste et d'un grand ingénieur mais il est également contemporain de la découverte des Amériques et des luttes d'influences dans l'Italie de la fin du Moyen-âge et du début de la renaissance. On se rendra compte rapidement qu'une expression pourrait très bien caractériser Léonard de Vinci lui-même et son œuvre : c'est "l'inachèvement"
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Premier livre de cette autrice que je lis présentée comme une biographie de Léonard de Vinci. Autant le dire de suite, je n'ai pas aimé. L'utilisation des points d'exclamation ad nauseum, une écriture facile et démagogique ai je envie de dire, un style faussement moderne... et l'on n'apprend rien de Léonard de Vinci d'Anne d'anecdotes en anecdotes . J'ai lutté pour ne pas arrêter à chaque page. Et non mais je ne réitérerai pas la lecture de Sophie chauveau
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
1452-1480
Peut-on dire que Léonard de Vinci eut une enfance heureuse ? À l’aune des critères du XXIe siècle, non, sûrement pas. Une enfance sans père avec très peu de mère, quasi pas d’autorité ni réellement d’école, sans cadre, ni contrainte… Pas beaucoup d’amour mais, à coup sûr, une enfance libre, une enfance sauvage, une enfance immense. Dans un paysage qui tisse la toile de fond des rêves de tout Européen du Sud, au milieu des oliviers plantés depuis la Bible, vaquant sous l’arbre de la civilisation, accompagné du chant des cigales et du bruissement du vent dans les feuilles des figuiers odorants, des amandiers cotonneux, des ruisseaux courant de colline en colline, il est l’enfant libre et sauvage de la campagne toscane. Entre Sienne, Pise et Florence, Vinci et Anchiano, parmi les vignes et les cyprès, à travers les garrigues et les maquis, il dévale et grimpe comme on respire. Devant lui, à perte de vue : des collines mamelonnées, des maisons et des terrasses, les troncs nets et noirs des pins, caressés d’arcades blanches, des oliviers aux feuilles d’une pâleur métallique, des chênes verts au feuillage bleu bizarre, des lauriers, des cyprès aux profils de lances…
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1499-1506
Sur la route, ils font halte à Mantoue. Isabelle d’Este insiste depuis longtemps pour que Léonard la peigne. Des années que la terrible belle-sœur de Ludovic le harcèle pour qu’il vienne s’installer chez elle. Chez elle ? Mais Mantoue est un confetti de cité où règne déjà Mantegna. Trop petit pour deux grands peintres. Léonard réalise une ébauche sur papier, à la pierre noire, au fusain et au pastel jaune. Le fameux portrait d’Isabelle qu’on dit des plus ressemblants.
Léonard retrouve ses deux amies, les anciennes maîtresses de Ludovic. Ses merveilleux modèles qui de La Dame à l’hermine, qui de La Belle Ferronnière. Assises au pied de leur portrait peint hier par Léonard, elles ont l’air d’en être les grands-mères. Elles sont devenues obèses. La prévoyante Isabelle veille au grain. Feu sa sœur Béatrice a laissé deux héritiers pour Milan, au cas où. Aussi tient-elle sous sa coupe, sous forme d’une hospitalité, royale mais ferme, les deux femmes qui ont chacune un fils de Ludovic. S’il leur traversait l’esprit d’en faire aussi des héritiers…
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1513-1519
Malheureusement, Julien de Médicis est un grand mélancolique doublé d’un terrible velléitaire. Généreux certes, mais fatigué, esthète à la volonté vacillante, lacunaire. Frère du nouveau pape et, à ce titre, couvert d’honneurs. En réalité, son frère, une fois sacré, a décidé de l’éloigner de Florence pour y placer un chef à sa main déterminé aux futurs combats qu’il compte lui faire mener. Et dont Julien est incapable.
Léonard espère trouver là un asile définitif. Il a soixante et un ans. Ce séjour sera pourtant le pire de tous. Il n’y rencontre qu’ennuis, déceptions et humiliations. Humiliations surtout.
Ce vieil artiste, unanimement salué par les riches pour ses automates, ses mises en scène et ses fêtes, admiré de ses pairs pour quelques rares chefs-d’œuvre, célèbres désormais dans toute la péninsule, n’inspire pas la moindre sympathie. Au contraire. Les habiles politiques du Vatican voient en lui un protégé des Français dont la puissance menace toujours. Un suspect ! Les artistes le regardent d’un œil jaloux, il est trop doué. Et ils le savent mieux que personne. Raphaël craint de perdre sa place de favori du pape, et Michel-Ange, qui l’a toujours haï, le voit arriver avec terreur. Or, ce sont eux qui aujourd’hui tiennent le haut du pavé romain. Avec Bramante, qui est lui plutôt content de retrouver un rival à sa mesure.
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1482-1499
Le départ de Léonard pour Milan est sans doute un des événements les plus déterminants de sa vie.
Trois cents kilomètres de Florence à Milan. À cheval, une semaine de voyage. Fin février 1482, Léonard pénètre enfin dans la ville par la porte Romana, en plein carnaval. En déduit-il pour autant que la vie à Milan est une perpétuelle fête ? Pour un Florentin, cette cité du Nord est un fort dépaysement. Les habitudes, les paysages, le climat, le mode de vie, la langue même, tout diffère.
Le climat lombard n’est pas sain, les hivers y sont humides, brumeux, noyés dans la pâle lumière du Nord qui va, pourtant, prendre lentement possession de la palette de Léonard. À peu près quatre-vingt mille personnes y vivent, sous la poigne des Sforza. Le dernier en date, celui de Léonard, c’est Ludovic Sforza dit le More. Depuis la paix de Lodi (1454), Milan est la cité qui monte, nous dirions aujourd’hui qu’elle a « le vent en poupe ». Elle est à la mode et profite au mieux de sa situation géostratégique : au pied des Alpes, au carrefour des voies de communication de l’Europe, tout ce qui passe par là prospère. Toute la ville croit en l’avenir. Elle est l’avenir.
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La beauté ! Si un mot devait résumer la quête qui caractérise la Renaissance, et Léonard le premier, c'est bien celui-là. Il n'a pourtant pas le même sens pour chacun. Pour Raphaël, la beauté est la promesse même du bonheur. Pour Michel-Ange, c'est le principe du tourment et de la souffrance morale. Poésie, transe et enchantement surnaturel pour Botticelli. Alors que, pour Léonard, elle est l’instant du mystère. L'énigme, et peut-être aussi sa solution. En tout cas le moteur le plus efficace de ses curiosités.
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Vidéo de Sophie Chauveau
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