Arthur, une épopée celtique, tome 1 : Myrddin le fou

J'ai eu beaucoup de mal. Tellement que je ne suis pas allée jusqu'au bout. Pourtant, c'est rare que j'abandonne un livre et une bd, ça doit se compter sur les doigts d'une main !
Mais le texte est écrit tout petit et j'ai trouvé ça un peu indigeste. Et puis ces couleurs !! J'adore les couleurs pourtant, mais là, c'était trop "flashy". Et le tout fait franchement vieillot.

Chauvel et Lereculey vont plonger le lecteur dans les épopées épiques des Kymry, les bretons, face aux envahisseurs, saxons, pictes ou gaéliques. Ce sont des récits de grand bruit et de fureur. Des destins durs et meurtriers. Des destins plus grands que l'homme bien souvent.

Parmi tous ces rois, un homme va se singulariser. Myrddin. Alias Merlin. Il va devenir le conseiller des rois, apparaissant et disparaissant à sa guise. le tome se termine alors qu'est annoncé un autre homme hors du commun, dont le destin va éclairer la Bretagne. On devine qu'il s'agit d'Arthur.

Mais ce tome raconte les origines de Myrddin. Sa naissance, sa rencontre avec Taliesin, barde des rois, et son éclosion comme personnage incontournable.

On peut considérer que l'épopée est grandiose. Les récits ancestraux sont repris par Chauvel, qui garde la terminologie originale (galloise, la plupart du temps). C'est impressionnant. le travail fourni par Chauvel est considérable et remarquable. le lecteur vibre sur la lande et dans les forêts enchanteresses.

Mais, mais, mais... je partage certains doutes émis par plusieurs Babeliotes. Je renverrai tout particulièrement à la chronique de JamiK, dont j'approuve les idées. En bref, je ne vois pas du tout ce que la BD apporte au récit. le rendu est très verbeux. A de multiples reprises en tournant la page, j'ai eu une sensation d'oppression à la vue de la masse de texte à lire. Les cases sont écrasées par le texte. Rares sont d'ailleurs les cases qui n'ont pas leur légende ou leur bulle... Les textes et les phylactères ont la même forme, ce qui pose un problème de lecture, de compréhension. Et comme DramOOn, j'ai poussé un peu pour terminer "aux forceps" une lecture qui s'est révélée parfois un peu laborieuse, car hermétique. J'ai eu l'impression de me retrouver gamin, lisant l'hebdomadaire Spirou et réservant les "belles histoires de l'Oncle Paul" pour la fin, car elles me paraissaient toujours si érudites mais lourdes à digérer... C'est bien comme cela que j'ai ressenti Myrddin...

En clair, j'aurais davantage apprécié un texte avec des enluminures et agrémenté d'illustrations. Cela m'aurait certainement davantage convaincu que la BD sous cette forme. le contenu est très intéressant et il y a un gros travail sur les légendes. On se rend compte assez souvent que les légendes bretonnes font partie de notre inconscient collectif, de notre culture (même si elles ont été digérées au cours de milliers d'années). Par ailleurs, mais ce n'est finalement qu'un détail, le dessin ne m'a pas convaincu, je l'ai trouvé assez inégal, hésitant.

La lecture a été "laborieuse".
Il y a beaucoup de choses intéressantes dans cette série, mais malheureusement la narration n'a pas fonctionné sur moi. Trop lourde, trop dense, j'ai eu ce sentiment d'une lecture longue dans laquelle il a été difficile de rester concentré et surtout de rester intrigué par ce que racontent les auteurs.
Auteurs qui ont été l'élément déclencheur à mon envie de lire la série.
Mais malheureusement, cette légende arthurienne en 9 tomes n'a pas été concluante pour moi

Arthur une épopée celtique est une série en neuf volumes qui reprend les légendes arthuriennes que tout le monde connait.
Que tout le monde connait ? Oui et non, car si nous connaissons tous plus ou moins les légendes arthuriennes à la sauce chrétienne, nous avons ici les légendes arthuriennes dans leur version galloise d'origine.

Ainsi, si certaines histoires seront assez proches de ce que l'on connait, certaines en seront bien plus éloignées, ce qui pourrait perturber un peu la lecture.
En parlant de perturber la lecture, ce qui le fera le plus, ce sont les noms des personnages qui sont ceux gallois, Ainsi Merlin sera appelé Myrddin, Morgane sera appelée Morgwen ou encore Tristan sera appelé Drystan, avec également des noms qui eux seront tout simplement imprononçables.

Au fil des tomes, l'intérêt que j'ai porté à chaque aventure fut varié, que ce soit pour l'aventure en elle-même ou pour la narration qui dans certains tomes peu rendre la lecture assez lourde.

Pour ce premier tome, que j'ai trouvé le moins bon de la série, nous allons suivre Merlin (Myrddin) bien avant que Arthur soit en place, des aventures que je ne connaissais pas et dont la narration très lourde n'ont pas aidé à ce que je me prenne dans l'aventure.

La narration est si lourde que dès le début, cela ne donne pas envie de poursuivre plus en avant. Il est vrai que cette série m'avait été fortement conseillée par une connaissance qui ne jurait que par Arthur.

L'originalité de cette série sur les mythes arthuriens est de nous proposer une lecture sur l'histoire primitive d'Arthur basée sur les vieux textes. Les noms sont quasi imprononçables, le dessin est bien fade, le scénario est trop dense... Bref, on se noie très vite sans ressentir la magie des légendes celtiques. le manque de chaleur se marie avec l'ennui...

Nous avons une superbe précision mais au détriment du plaisir de la lecture. A bien choisir, je me dis que je ne suis pas le lectorat visé. C'est une bd qui semble diviser au lieu de rassembler. Les goûts et les couleurs ne se disputent pas.

Myrddin le fou est le premier tome de Arthur une épopée celtique, série de bandes dessinées signées David Chauvel et Jérôme Lereculey. Les kimry ne manquent pas d'ennemis entre les Lloegriens et les Pictes mais leur manque d'unité et leurs nombreux rois ne les aident pas. Myrddin, l'homme sans père, va changer le destin des bretons. Un premier tome dense avec une première partie presque survolée et une deuxième sur la folie de Myrddin/Merlin trop diluée. Les dessins classiques mains néanmoins réussis.

Une proposition de la légende du roi Arthur qui sent bon les embruns celtiques et l'Hémoglobine.
C'est un passé fin d'antiquité, début du Moyen-Âge ou se déroule cette adaptation.
On propose l'emploi des premiers pronoms celtiques des différents protagonistes de la saga. après un petit temps d'adaptation, on s'y fait et on s'amuse pleinement.
Chaque tome se concentre sur un personnage et nous narre sa saga. Arthur en reste bien sur le fil conducteur jusqu'à l'ultime épisode et la confrontation finale familiale.
Un agréable moment de passé et un dessin presque style comique et gore à souhait qui combine bien avec l'Albion médiévale féerique du contexte.

J'avais déjà pris du plaisir en découvrant l'histoire de la maffia New-yorkaise "Ce qui est à nous" de Chauvel, également traitée de façon très historique à l'aide d'une voix off omniprésente. On retrouve ici un Chauvel qui s'est à nouveau extrêmement bien documenté pour nous conter la plus grande des légendes bretonnes : l'histoire du roi Arthur.

Il faut dire aussi que Chauvel, Lereculey et Simon se connaissent déjà bien ("Nuit Noire", "Rails") et le fait qu'ils soient tous originaires de Bretagne a certainement du les motiver à se retrouver pour nous narrer cette légende. Ils iront même jusqu'à respecter les noms de l'époque, comme celui de Myrddin, mieux connu sous le nom de Merlin l'Enchanteur, dont l'histoire nous est brillamment racontée dans ce premier tome.

Un mélange d'histoire et de féerie celtique fidèle à la légende originelle, une narration basée essentiellement sur une voix-off qui accentue l'authenticité littéraire et donne une impression «légende au coin du feu» bien agréable. Un livre de contes aux personnages héroïques et majestueux, mélangeant magie et fantastique.
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A une époque lointaine où règne encore la magie des celtes, l'île de Bretagne voit son peuple, les Kymry, se faire envahir par les Lloegriens. On relit un guerrier particulièrement valeureux pour guider les armées.
Cest dans ce contexte difficile que naquit un étrange garçon sans père et aux étranges pouvoirs : Myrddin.
Voici comment débute l'épopée d'Arthur qui commence bien avant sa naissance par la venue au monde du célèbre mage Merlin.
Les auteurs ont voulu raconter cette très célèbre légende selon les mythes celtiques et donc relativement éloigné de la version latine de chevalerie galante. D'où aussi les noms celtes pour la plupart totalement imprononçables. Autant de consonnes à la suite ça frise le borborygme!
L'histoire est racontée comme un conte avec beaucoup de texte et très peu de dialogue. J'ai trouvé ce côté moins vivant.
Le dessin de Lereculey est sympa bien que sur certain plan éloigné il perd en précision et en lisibilité. La colorisation manque un peu de nuances.

Myrddin le fol
Dans mon esprit cabriole
Car il m'a laissé assoiffé
Moi qui pensais rêver

Les légendes arthuriennes dans un dessin digne des années 90, même si l'ouvrage est paru à l'aube des années 2000, c'est un peu bourratif, difficile à lire et peu contemplatif. le texte biensaucissonnédansles cases- Là en tout petit pour rentrer- n'arrangent pas du tout les choses.

Je crois même que ce qui m'a le plus touché c'est le message en exergue. "ceci est la 100eme BD de ma collection".
Je ne crois pas que son propriétaire ait continué à compter. Dommage. Il aurait sauvé ainsi bien des ouvrages.