Jean-Michel Chauzy
Jean Chauzy (Autre)/5 2 notes
Jean Chauzy (Autre)/5 2 notes
Résumé :
Zelimkan a neuf ans lorsque les Russes pénètrent dans son village pour y commettre un des pires crimes de guerre de la première guerre de Tchétchénie.
Lorsque des années plus tard, la Deuxième Guerre tchétchène prendra fin, elle aura fait de lui un jeune loup perclus de douleurs et assoiffé de vengeance, mais sa rage elle-même finira par se tarir pour le laisser vide de tout. Rassasié de vengeance, il quittera sa patrie avec un russe qu’il était chargé d’exé... >Voir plus
Lorsque des années plus tard, la Deuxième Guerre tchétchène prendra fin, elle aura fait de lui un jeune loup perclus de douleurs et assoiffé de vengeance, mais sa rage elle-même finira par se tarir pour le laisser vide de tout. Rassasié de vengeance, il quittera sa patrie avec un russe qu’il était chargé d’exé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Un premier roman particulièrement réussi. le parcours d'un enfant profondément abîmé par la guerre en Tchétchénie, son arrivée en Auvergne. L'écriture est envoutante, les personnages poignants, surtout le berger, Andres, pour qui j'ai une vraie tendresse. Les personnages masculins sont criants de vérité, infime faiblesse quant aux personnages féminins. Un très bon premier roman. Bravo M. Chauzy !
Une très belle écriture pour ce roman tout en images fortes et subtiles à la fois. Les personnages sont attachants et le rythme parfaitement orchestré pour cette histoire parallèle entre les atrocités de la guerre en Tchétchénie vécue au travers des yeux d'un enfant et de son compagnon adulte, et la vie rurale paisible en Auvergne, sous le regard de deux amies.
Tous les personnages ne sont pas développés de la même manière, et il y a parfois un peu trop de métaphores, mais elles sont toujours belles et sonnent juste.
Tous les personnages ne sont pas développés de la même manière, et il y a parfois un peu trop de métaphores, mais elles sont toujours belles et sonnent juste.
Citations et extraits (3)
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Elle le regarda comme on regarde ceux qui reviennent de guerre, avec quand même une certaine suspicion, comme si elle n’avait pas fini son boulot la guerre, et s’était montrée négligente.
Elle était sauvage comme les chèvres qu’elle gardait et plus agile qu’un mouflon. Elle vivait tout au bout de sa vision, lui apparaissant dans un rayon de soleil avant de disparaître dans un pli de la montagne.
La mort se gère en général de manière calme et en prenant son temps. Lorsqu’elle surgit de toute part dans un pays en guerre, on bâcle forcément un peu les choses.
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