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sur 248 notes
J'ai adoré ! Il y a bien sûr l'humour. Il y a un passage en particulier qui m'a fait rire tout fort, et qui est devenu culte pour moi, pour l'humour comme pour le style. Car elle a une plume bien particulière cette autrice. Une plume qui se caractérise non seulement par l'humour mais aussi par l'esprit, l'intelligence - bizarrement, aussi par la vulgarité parfois. J'ai été prévenue, grâce à des commentaires ici même sur Babelio, ce qui fait que je n'ai pas été dérangée, mais par exemple, j'hésite à prêter le roman à ma mère. L'autre point négatif que j'ai soulevé c'est que la multitude de changement de point de vue peut être un peu déroutante, on peut être amené à se demander quelle est l'intrigue de cette histoire. Il faut dire que je n'ai pas l'habitude de ce style qui pour moi s'apparente plus à du roman contemporain qu'à de la littérature jeunesse - mais je me trompe peut-être. Et puis par moments j'ai pensé à du placement de produits, tant on cite de marques et de noms de boutiques, mais je crois que c'est plus une volonté de faire la promotion de la région. Et c'est effectivement tout un voyage ce roman, la découverte d'une culture. Les personnages sont attachants, j'ai adoré les retrouver. le final est surprenant. Je recommande vivement !
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Un roman Falalalalesque !
L'univers Drôle, déjanté d'une famille Alsacienne qui a pour particularité d'être constituée de 7 femmes naines et d'un Grand garçon !
Une famille dont la grand mère, qui se comporte en chef de famille est caustique, autoritaire et typiquement Alsacienne ! Mais les autres personnages ne sont pas en reste. Et ce sont toutes ces personnalités qui font le sel de cette histoire.
J'ai aimé ce mélange d'expressions françaises, alsaciennes et grossières !
Alors oui l'auteur s'est lâché sur les gros mots et le langage chartier... mais faut savoir accepter la réalité de la vie, quand des ados discutent entre eux ils ne sont pas tendres même pour déconner ! Et cette famille alsacienne a aussi ses travers, comme chez tout le monde ! Bref c'est plus vrai que nature !
Âmes sensibles (un peu coincées) aux mots grossiers, crus voir vulgaires...s'abstenir !
Ceci n'empêche pas des passages tendres et émouvant comme celui entre Lulu et le Père Pierre. J'ai même rit de bon coeur lors de la dégustation des gâteaux au beurre marocains !
Ce roman a aussi le don de nous faire saliver avec tous ces brédeles parfumés et de nous plonger dans l'ambiance des Noël alsacien.
La plume de l'auteur est délicieuse, inventant des mots, jouant avec les mots, cela donne tout le piment de cette histoire. Un ingrédient indispensable pour nous plonger dans cet univers !
Constitué de 25 chapitres voilà un roman qui peut se déguster pour L'Avent afin de vivre chez les Tannenbaum le temps du mois de décembre !
Bref, ce fut pour moi une lecture drôle et bien agréable !
Lien : https://www.facebook.com/108..
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Je ne connais pas Emilie Chazerand mais il semble qu'elle ait acquis une sacrée bonne réputation. Ce que je peux comprendre à la lecture de ce roman !

Richard est le seul « grand » d'une famille composée de sept naines. Les Tannenbaum gérent Tannenland, une curiosité alsacienne qui produit pâtisserie et autres joyeuseté, et notamment un calendrier de l'avent à chaque noël. Finalement, Richard est la seule personne « ordinaire » de cette famille. D'autant plus quand le coeur de sa cousine Ludovika montre des signes de faiblesses…

Certains romans ne peuvent se définir autrement que par leur fraicheur. Et c'est le cas de celui-ci. L'histoire de cette famille, que ce soit la grande ou les petites histoires qui la compose, et celles qui, ici, vont tout dérégler, sont aussi passionnante que l'écriture est bonne. Poussant au rire, l'auteure multiplie les néologismes et autres jeux avec la langue pour que le tout se lise facilement, et à toute vitesse. Chaque personnage est bien marqué et on se sent vite plongé dans une ambiance de folie, proche de Noël, pleines de décorations, et ce malgré les petits drames qui émaillent la lecture.

Entrer dans le roman n'est pas forcément simple. On se retrouve, comme Richard, plongé dans un monde déstabilisant, peu ordinaire, mais la dose d'humour qui y est injecté nous permet de nous sentir presque de la famille. Et donc de laisser passer les ajouts qui pourrait sembler peu utile à premiére vue (un personnage d'immigré Syrien notamment) mais qui finissent par prendre tout leur sens. Falalalala n'en fait pas trop. Il fait ce qu'il faut pour se distinguer dans un genre trop souvent cloisonné, et qui parvient ici à s'en échapper…
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Richard Tannenbaum, seul garçon dans une tribu féminine, est particulier: il est grand, dans une famille de naines. Il est dans un groupe de paroles pour parler de ça. Et on vit la vie de toute sa famille, sa mère, ses tantes, grand-mère, cousine. C'est vif, endiablé, loufoque, mais ouf, ça part dans tous les sens, j'ai d'abord pensé à du mauvais Teulé, mais bon, c'est son style. À la fin elle fait un hommage à son Alsace natale, mais j'ai trouvé ça tellement grotesque que je suis passée à côté. Bref, ce n'est pas mon style ;-)
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La famille Tannenbaum ressemble à toutes les autres familles, pensons-nous.

L'auteure Emilie Chazerand injectera pourtant rapidement son encre loufoque pour nous la raconter à sa façon, cette tribu et là, avec cette conteuse-là, leur quotidien deviendra plus amusant encore qu'il n'y parait.

Emilie rehaussera de contrastes visuels leurs allures et les grands caractères, détails que remarquera d'ailleurs l'un des membres, notre héros ado, Richard. Il a une famille singulière à plusieurs titres.

Les noms sont sans équivalents, un exotisme familial qui nous accroche rapidement : Katinka, Zella, Lulu, Leni, Herta, Fritzi, Bettina, Urs et...Richard.
Bienvenue à Strasbourg.

Richard semble y chercher un peu sa place même si la famille le lui en a toujours accordé une bien chaude.

Il est aussi brun que le reste de la famille est blonde, aussi grand et trapu qu'elle est petite.

Richard est un ovni masculin venu rouler sa boule dans le jeu de quille très féminin des mères, grands-mères et petites-filles Tannenbaum qui parlent forts.


Malgré sa taille de colosse, peut-être que Richard s'y sent trop discret. La suite nous le confirmera (ou pas).

L'auteure misera sur l'originalité à plusieurs niveaux pour nous faire entrer dans leur intimité et cela ne sera pas triste.
"Falalalala" est une chronique familiale douce-amère, décalée mais crédible d'une famille bien connue de la communauté du quoi.

Le roman débute par un groupe de paroles dans lequel est inscrit Richard.

Le mystère reste entier et nous sommes un peu en attente de savoir ce qui vraiment ne va pas avec Richard.

Les participants sont hauts en couleur- nous rions, bien évidement- et cela tranche avec le calme de Richard, un jeune personnage un peu nostalgique, déja, avec du recul.

Manifestement, quelque chose lui pèse réellement mais l'humour caustique omniprésent nous détourne un peu du "problème".

Et puis, il y a un moment où nous ne pourrons ignorer le malaise pour cet ado même si cela nous fera encore rire (c'est terrible, ça n'arrête pas) : la famille Tannenbaum est frappée d'achondroplase, sauf Richard.

En d'autres termes, il est géant, elles sont des naines, voila.
Mais est-ce vraiment le véritable cas qui soucie Richard?
Pas sûr, la suite nous le confirmera.
Tout est un peu nouveau pour Richard, qui avec le recul de l'âge ado, commence à percevoir autre chose que l'insouciance, la maladie, les naissances, la sexualité chez les Tannenbaum et peut-être même ses propres projets futurs loin de sa petite troupe.
Rien n'est éternelle et se le dire est parfois douloureux, surtout lorsque des êtres chers peuvent ne plus être là pour continuer à voir venir toutes les étapes de la vie en votre compagnie.
D'un franc-parler parfois assez crû, les " girls" Tannenbaum nous feront passer les 400 pages le rouge aux joues, du rire aux larmes.
C'est du Exprim pour grands ados, du sujet souvent grâve avec son bon lot d'émotions fortes.
Une aventure à l'image d'une auteure que l'on aime bien.

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Falalalala (ai-je oublié un « la » ?) nous plonge dans le quotidien d'une famille complètement marginale où chaque membre de la tribu se démarque par sa forte personnalité. Sept femmes naines gérant d'une main de fer leur entreprise familiale où leur particularité devient leur plus grande force. La seule ombre au tableau ? Richard, le seul homme et le seul grand de la famille qui peine à y trouver sa place. Derrière son titre farfelu, Falalalala cache une histoire d'acceptation de la différence, une quête de soi, une recherche du sens que l'on veut donner à sa vie ainsi qu'un inévitable passage à l'âge adulte. Mais dans cette famille (trop ?) nombreuse et assurément décalée, j'ai mis un certain temps à véritablement entrer dans l'histoire.

Au même titre que Richard qui est complètement paumé dans sa vie, j'avoue avoir été un peu larguée pendant la première moitié du récit. La première partie du roman repose sur l'alternance de plusieurs temporalités au point que l'on perd un peu le fil des événements…et le nombre de personnages n'aide pas non plus à mieux s'y retrouver ! J'ai aussi mis du temps à comprendre ce que ce roman voulait raconter, je m'accrochais essentiellement à l'humour et à l'ironie qui transpirait dans presque chaque ligne du récit. Un humour assez particulier et cru qui ne sera certainement pas au goût de tout le monde mais qui fait toute l'ambiance du roman.

Heureusement, j'ai trouvé ma lecture bien plus agréable lorsque j'ai abordé la deuxième partie : la temporalité est mieux définie, les personnages gagnent en épaisseur et l'intrigue se dessine un peu plus nettement. Malgré les longueurs et les nombreuses personnalités de la famille, j'ai fini par m'attacher à la tribu Tannenbaum et à ses nombreux déboires et je ne regrette donc pas d'avoir persévéré un peu dans ma lecture !

Même si j'ai beaucoup moins ri qu'avec La Fourmi Rouge, le nouveau roman d'Emilie Chazerand est quand même parvenu à me donner le sourire et à me serrer le coeur dans ses dernières pages avec sa jolie fin émouvante qui ne m'a pas fait regretter d'avoir entrepris cette laborieuse lecture 🙂

Falalalala est un bon roman détente qui nous plonge au beau milieu des fêtes de fin d'années en Alsace. Bien qu'il nécessite de s'accrocher un peu dans la première moitié et d'adhérer à l'humour cru que l'on retrouve d'un bout à l'autre de l'histoire, Falalalala est un bon roman que je vous recommande pour son audace et l'originalité de son propos. Mais à titre personnelle je vous inviterai plutôt à découvrir La Fourmi Rouge de la même autrice, qui a été pour moi un gros coup de coeur !
Lien : https://croqueusedhistoires...
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𝑭𝑨𝑳𝑨𝑳𝑨𝑳𝑨𝑳𝑨 est plus qu'une simple histoire, c'est la rencontre avec la famille Tannenbaum. Une famille complètement farfelue mais terriblement attachante. Promis on s'y sent bien. On va suivre Richard, un grand jeune homme de 19 ans qui se sent seul car il est très différent des femmes de sa vie. Sept femmes naines au tempérament de feu.
Comme dans toute les familles, celle-ci à ses petits secrets, ses joies, mais aussi ses peines. Un véritable esprit de famille où les festivités sont au coeur du roman. Entre odeurs de pains d'épices et de bredeles, vous allez rire (beaucoup!), pleurer (des larmichettes) et fredonner tout au long de votre lecture Falalalala🎼

Émilie Chazerand a une plume très particulière à laquelle j'ai tout de suite adhéré. Des réparties délectables, des situations rocambolesques, des dialogues savoureux et un humour aux petits oignons. C'était franchement falalalalesque!

Le début peut sembler tortueux face à la brochette de personnages, mais je peux vous assurer qu'à la fin de ce roman, vous les connaîtrez tous et vous n'aurez aucune envie de les quitter. Et encore moins de les oublier !

Falalalala, c'est une friandise littéraire qui se savoure !
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Emilie Chazerand ose tout. Elle a une façon de s'exprimer qui, quoi qu'elle décrive, me fait clairement beaucoup rire (je vous invite à la suivre sur Facebook). Ici, et comme toujours, elle se permet des blagues "limite limite" (mais tellement drôles) notamment sur des sujets qui font débat (religion, racisme, immigration...) au milieu des histoires d'une famille pas comme les autres (mais chez qui on aimerait venir passer quelques jours) coincée entre modernité et tradition et le tout sur un air de Noël perpétuel.

Falalalala, falalalalala...

Vous ne me croyez pas?

Avez-vous déjà lu un roman qui arrive à parler de Damas mais aussi d'Hervé Vilard, d'achondroplasie, mais aussi du syndrome de Brugada, de Dominique Rizet, de bredele et de space cake et où le coeur de chacun a un petit nom (Quentin pour celui de Ludovika) ? Honnêtement, moi non. Mais Emilie Chazerand, c'est ça. L'absurde, le fou, l'incroyable qui au final permettent de dire beaucoup, de dénoncer (je sais qu'elle ne fait pas ça pour ça), de faire comprendre, d'ouvrir l'esprit et de relativiser. Et en plus, j'ai encore relevé une foutitude de passages que je vais me faire un plaisir de relire à l'occasion, quand mon moral sera en peu en berne.

(Je vais vous en mettre un petit florilège plus bas, c'est obligé.)

Parce que si tout a l'air délirant, il y a aussi beaucoup d'émotion. Cette famille est atypique mais clairement très attachante. Elle est rassurante pour ses membres mais en même temps, elle les isole aussi du monde extérieur. Les Tannebaum ont fait de leur "faiblesse" (aux yeux des autres) une grande force. Mais eux aussi finalement sont plutôt intolérants face à ceux qui sont différents, les grands. le premier a en faire les frais est Richard, le géant, qui est regardé de travers dans cette famille où la norme est d'être petit. C'est assez intelligent la façon dont l'autrice nous amène à réfléchir sur la notion d'altérité qui est toute relative. Tout dépend de quel point de vue on se place.

Emilie Chazerand ose tout, je l'ai dit, et parle de tout. Les thèmes abordés? Ils sont nombreux et librement traités : la maladie, la deuil, la différence, la sexualité, la famille, le mensonge, la grossesse, le racisme, la religion, la tradition, la transmission, l'alcoolisme, l'abandon, les affaires criminelles ( Dominique Rizet ;-), etc.... cette liste est sans fin.

L'autrice, avec humour, met un peu à distance, dédramatise et nous interpelle sur un tas de points essentiels.

Et ces idées sont mises en scène grâce à de sacrés numéros. Je crois que j'ai aimé tous les personnages de cette histoire. Richard, Ludovika, Pravda, Daphné (et sa mère ! ), Leni, Herta, Hazim (Karim?), Fritzi ou encore Dick... (pour ne citer qu'eux) Et même ceux qui ne sont plus vraiment là (le papa de Ludovika dans sa boule à neige, très émouvant...)

Emilie Chazerand laisse de la place à tout le monde donnant la parole aux vivants et aux morts. Elle a réussi à écrire un texte qui mêle toutes les générations et permet de comprendre les préoccupations des uns et des autres quels que soient leur âge, leurs origines, leurs idées, leurs problèmes. C'est riche, c'est riche !

Mais, ne vous y trompez pas, Falalalala, sous son air faussement léger et ses blagues incessantes, a aussi un côté dramatique. Sur cette famille plane la mort, celle qui rôde et celle qui a déjà frappé. Il y a aussi beaucoup de secrets, trop, qui petit à petit rendent le paradis miniature quelque peu étouffant. Sous couvert d'humour, les héros de cette histoire peinent à cacher leurs manques et de faiblesses que l'on découvre petit à petit avec beaucoup d'émotion.

Je crois qu'il faut que je m'arrête là parce que je pars dans tous les sens. Il y a tellement tellement de choses à dire sur le fond, sur cette galerie de personnages formidable qui mériterait d'être plus détaillée. Mais je me suis déjà pas mal étalée. Donc.

Bref.

Ce roman est un coup de coeur qui me permet d'affirmer haut et fort qu'Emilie Chazerand est une de mes autrices préférées.

Lisez, partagez, offrez et chantez Falalalala !
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Je tourne la dernière page de ce roman et... oui, pas de doute: c'est un énorme coup de coeur !

Richard, 19 ans, 1m98, ne vit pas dans un monde à sa taille. Car à Tannenland, la ferme alsacienne où il a grandi, tout est pensé pour favoriser l'existence des sept femmes achondroplases (c'est-à-dire naines) de sa famille. À tel point que leur lieu de villégiature est devenu une véritable attraction où affluent les touristes en quête de curiosités. La vie du jeune homme n'est pas de tout repos au milieu des sept fortes personnalités des femmes de sa vie: une grand-mère qui ne l'a jamais accepté, tante et grand-tante qui laissent aller mais n'ont pas leur langue dans leur poche, sa mère qui lui ment depuis toujours sur son père inconnu, et ses trois cousines au tempérament explosif, surtout Ludovika, qui vient d'apprendre une nouvelle qui va bouleverser l'existence entière des Tannenbaum.

Imaginez: votre vie vous semble monotone, routinière, banalement normale... Et vous le vivez bien ! Ou pas. Puis un jour, vous décidez falalalalesquement de vous rendre au bord d'une falaise surmontant une mer houleuse (fonctionne aussi avec une montagne abrupte, un peu moins avec un champ rempli de vaches qui vous fixent curieusement... Bref, vous visualisez un espace naturel où la liberté est synonyme de dépaysement sauvage). le ciel est nuageux, mais une percée laisse glisser un rayon de soleil pile à l'endroit où vous vous trouvez. Vers l'horizon, la tempête se lève et souffle un vent frais dans votre direction. Vous fermez les yeux, la tête levée vers le ciel: la lumière sur vos paupières closes semblent envelopper votre être tout entier d'une aura protectrice; vous ouvrez les bras: les légères rafales poussent votre corps vers l'intérieur des terres, vous laissant rêveur de pouvoir vous envoler tel un oiseau (mais vous ne songez pas à tenter la chose: vous n'êtes pas suicidaire !). Soudainement, vous inspirez une grande bouffée d'air: les milles odeurs de la nature, la fraîcheur de cet air et la douceur de sa texture vous emplissent à vous en donner le tournis. Et vous vous dites que c'est bon. Si bon ! C'est un peu l'effet que m'a donné ce roman.
On commence par rire (beaucoup - durant toute notre lecture, en fait), puis à la fin on se retrouve en larmes, et on rit en pleurant (ou on pleure en riant). Même les remerciements m'ont émue aux larmes. Outre le fait que "Deck the halls" ("...with boughs of holly, falalalala lalalala, 'Tis the season to be jolly, falalalala lalalala...") soit l'une des mes chansons de Noël préférée - et donc que j'adore le titre de ce livre -, que chaque chapitre ait pour titre d'autres chansons de Noël (ce qui nous fait une playlist d'enfer si on veut se mettre dans l'ambiance, d'autant plus que l'auteure propose une bande-son en début d'ouvrage), que falalalala soit la nouvelle manière de schtroumpfer du supercalifragilisticexpialidocious (traduction: le nouveau terme pour expliquer quelque chose quand on ne trouve plus ses mots), il y a surtout que les personnages de cette histoire sont, au même titre que la plume d'Émilie Chazerand, aussi captivants qu'attachants. Les membres de la famille Tannenbaum sont nombreux, mais cette profusion n'est pas perturbante puisqu'un arbre généalogique présent en tout début de roman peut nous aider à nous y retrouver et que les personnalités sont si diversifiées qu'on a vite fait de reconnaître chacun d'entre eux; si certains protagonistes se démarquent avec évidence, apprêtez-vous à être surpris par l'attachement que vous finirez par ressentir envers les personnages secondaires !
Vivant et humaniste, ce récit qui semble léger au premier abord se révèle bien plus profond en nous révélant le passage de l'adolescence à l'âge adulte de Richard, mais "Falalalala" ne se contente pas d'un seul sujet: il en aborde tout un tas qu'il serait difficile d'énumérer ici.

Des références à la pelle viennent agrémenter l'humour absolument exquis de l'auteure, en plus de réparties géniales et d'un mini-dictionnaire (au fil des pages) d'expressions locales pour, au final, livrer un roman pétillant et tendre à la fois, où chaque page fleure bon le parfum des gâteaux alsaciens. N'hésitez pas une seconde à découvrir ce roman ! Il est falalalalesque !
Lien : https://letoucherdespages.bl..
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En voilà une histoire de saison, ça fleur bon Noël, pis ça se passe en Alsace. Oubliez la choucroute et la bière là on est plus ds les ptis gâteaux de noël.Comme un conte moderne l'auteur nous raconte la vie d'une famille de fille pâtissières toutes naines véritable légende du village au milieu de laquelle vit aussi leur frère qui lui est plutôt un grand gaillard de quasi 2 m un peu perdu.alors nous aussi au début on est un peu perdu dans le récit pour savoir qui est qui mais une fois passé la difficulté on a un réel plaisir de lecture.
L'auteure nous y parle de la famille, de la différence, d'amitié mais surtout d'amour et elle le fait très bien.on sourit beaucoup tout au long du récit pis on est aussi souvent ému. C'est bon comme un pain d'épices au coin d'un feu de cheminée avec son papy qui nous raconte ses souvenirs de jeunesse.l' auteure y a mis beaucoup d'elle même dans cette histoire et on ressent vraiment tout l'amour qu'elle porte à sa région et ses habitants. A noter sûrement parmis les plus beaux remerciements que j'ai pû lire.
Un roman à glisser sous le sapin des gens qu'on aime.
Merci à Émilie Chazerand et Babelio pis bravo encore à Sarbacane qui nous livre toujours de superbes romans pour les 14-77 ans.
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