Résister et fleurir : Zone à défendre à Montréal

J'ai choisi cette BD sur recommandation de ma libraire, je voulais une BD qui parle d'environnement. Parmi les différentes qu'elle m'a proposé, celle-ci m'a tapé dans l'oeil de par son style graphique très travaillé, que je trouve vraiment très beau.
A la lecture, c'est d'ailleurs le gros point fort que je retiens : les illustrations sont très belles, légères, onirique par moment. L'histoire est intéressante, mais j'ai personnellement regretté le format repris qui est pour ainsi dire celui d'une classe de cours. J'aurai préféré que les auteurs reprennent le propos mais en modifiant la façon de le raconter, je trouve que ça se prête difficilement à ce qu'on attend d'une BD (en tout cas moi) : quelque chose de facile à appréhender, avec des textes plus succincts et moins philosophiques.
Ça reste une très belle proposition cependant !

Résister et fleurir est un ovni récemment publié chez Ecosociété. La maison d'édition publie encore une fois un essai mais cette fois, sous la forme d'une bande dessinée dès plus artistique.
Ce livre raconte en fait l'histoire de l'auteur, Jean Felix Chénier qui est professeur et qui utilise le cours sur l'Utopie-Dystopie qu'il donne pour aborder l'environnement dans son quartier.
Résister et fleurir est donc très intéressant si vous êtes amateur d'art et si les sciences sociales vous plaisent. Les dessins sont fabuleux et les analogies qui peuvent être faites entre utopie, dystopie et environnement sont intéressant. La seule chose que j'aurais à redire c'est que toute l'histoire est très Montreal-O-centriste. Que l'action si passe ne me dérange pas mais que tout les exemples donné dans le texte ce situe tous dans le même quadrilatère m'a fait douter que l'auteur s'intéressea autre chose qu'à son petit nombril. Mais juste pour l'esthétique des dessins, Résister et fleurir saura vous plaire.