Cet ouvrage de 1981 ,je l'avais acheté pour clarifier mes idées sur un problème qui faisait les choux gras des politiciens et des journalistes de l'époque . En ces jours où policiers , politiciens de tous bords, imprécateurs du barnum médiatique , entonnent en choeur leurs vociférations sécuritaires , il n'est pas mauvais d'y revenir : dans son étude précise et nuancée de "la violence en Occident de 1800 à nos jours" , l'auteur précise les contours et les facettes d'un phénomène fourre-tout propice aux amalgames. Violence privée (criminelle, suicidaire ,routière) et violence collective ( terrorisme , révoltes, guerre) , pour conclure par une réflexion sur les mythes et réalités de cette face sombre des sociétés humaines. Lecture éclairante et salutaire.
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La notion de violence ,tant elle est galvaudée banalisée , en vient à perdre tout contenu concret .Ce glissement de sens est pervers ,car il laisse le champ libre aux propos les plus contradictoires et les plus fantaisistes .