Voici l'un des ouvrages qui démonte avec la plus grande vigueur le mythe de Pernaut et du Fn. le fait est que le monde change oui , cela nul n'y peut rien et il doit changer pour évoluer . Pour autant certains sont à la traine , ne veulent pas de ce changement , et ceux là peu a peu deviennent peureux . Et qu'advient 'ils des peureux ? Ils se radicalisent . Par le biais des médias qui n'on de cesse de dresser un tableau totalement faux de la société , afin que ces peureux deviennent dépendants et que leur esprit soit conditionné . Ce qui aprés en fait de parfaits moutons pour les populistes . Ce livre là c'est la preuve indéniable que l'homme siil ne se donne pas les moyens de grandir , devient un étre que la peur habite , et quelles sont les conséquences de la peur ? Un ouvrage brillant , a faire lire a tous !
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Petit livre synthétique sur la pensée du sociologue britannique disparu récemment. Quelques réflexions intéressantes sur les pratiques sécuritaires et comment elles renforcent les peurs qu'elles sont censées combattre. Rien de très nouveau ni de très original cependant dans ce livre qui peine le plus souvent à dépasser le seuil du bavardage sympathique , tapissé de bonnes intentions et dénué de tout travail de conceptualisation véritable y compris pour ce qui concerne la notion de liquidité. Et puis qu'attendre réellement de quelqu'un qui cité Jacques Atalli et Hugues Lagrange.
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A moitié convaincu par cet essai dont le titre me faisait déjà miroiter des détails, des faits, des pensées beaucoup plus poussées quant au thème de la sécurité dans nos sociétés. Beaucoup de paragraphes à rallonge, un style qui manque de direct et de compréhensibilité. On a pourtant un final différent, une métaphore du chasseur et du jardinier qui aurait pu donner le ton beaucoup plus tôt dans ce livre et constituer un fil conducteur intéressant.
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L’inconnu est, par définition, un agent mû par des intentions que l’on peut au mieux deviner, sans jamais être sur de les avoir pleinement comprises. C’est la variable inconnue de toutes les équations, chaque fois que les citadins réfléchissent à ce qu’ils doivent faire et comment agir. Même si les inconnus ne deviennent pas l’objet d’une agressivité déclarée, même s’ils ne sont pas ouvertement et activement détestés, leur présence dans le champ d’action reste troublante, rendant difficile de prévoir l’effet des actions et leurs chances de réussite.
« Si tu veux la paix, œuvre pour la justice » ; et, contrairement au savoir, la sagesse ne vieillit pas. L’absence de justice fait obstacle à la paix, aujourd’hui comme il y a deux millénaires. Cela n’a pas changé.
Les liens humains tissaient jadis un filet de sécurité, digne qu’on y investisse continûment beaucoup de temps et d’efforts, digne qu’on lui sacrifie les intérêts individuels immédiats – ou ce qui pouvait passer pour l’intérêt d’un individu : ces liens deviennent de plus en plus fragiles et sont désormais considérés comme éphémères.
On peut voir dans la peur le plus sinistre des démons qui se nichent dans les sociétés ouvertes de notre temps. Mais c’est l’insécurité du présent et l’incertitude quant à l’avenir qui engendrent les plus effrayantes et les moins supportables de nos peurs. Cette insécurité et cette incertitude naissent à leur tour d’un sentiment d’impuissance : nous avons l’impression de ne plus rien maîtriser, que ce soit individuellement, à plusieurs ou collectivement.
Le hic, c’est que la chasse tourne vite à la compulsion, à l’addiction et à l’obsession. Attraper un lièvre serait une interruption décevante, qui rendrait plus attrayante encore la perspective des prochaines chasses, puisque l’espoir accompagnant la chasse s’avère l’élément le plus délicieux (le seul ?) de toute l’affaire. Attraper un lièvre, c’est envisager la fin de ces espoirs, à moins qu’une autre chasse soit prévue pour le lendemain et commence dès l’aube.
La modernité liquide, la vie en miettes, la vie dans le déplacement.